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lundi 30 mai 2016

ENFANCE : UN ARBRE, UN PRE .... JUILLET 1969

Un arbre, un pré …. Juillet 1969




Je ne sais plus quelle marque se sert de cette image de cet arbre solitaire dans un champ sans fin, mais je l’associe à ce moment qui a surement était le plus important dans ce que j’allais devenir.

Ce souvenir, n’est pas le fruit de mon imagination. Je l’ai enfouis au plus profond de mon esprit pendant presque quarante ans.

C’est au cours d’une séance d’hypnose qu’il a ressurgis. Il ne demandait que ça je pense.

Est-ce une bonne chose qu’il soit resté enfouis, qu’il soit réapparu, je ne sais pas et quelque part cela m’importe peu. Je l’ai confronté aux souvenirs de ceux qui ont vécu ce moment avec moi et aucun doute il n’est pas le fruit de mon imagination.

C’est d’abord un grand noir. Une obscurité prenante et angoissante qui me glace encore aujourd’hui. Et il y a cette douleur sourde. Douleur physique ou morale ? Ça encore aujourd’hui je ne saurais le définir, mais une douleur sourde et insupportable. Cette sensation d’être dans un cauchemar, vouloir se réveiller et ne pas en être capable.

Je suis la enfermé dans ce noir, et j’entends ces pleurs. Pas mes pleurs, pas ceux d’une seule personne, mais un mélange exprimant autant la tristesse que la douleur. Des pleurs de désespoir, des pleurs qui vous effraie, des pleurs qui vous donne une idée de ce que peut être l’enfer.

Des cris de douleur, des cris de détresse, des cris sans réponse..
Une mélodie insupportable faite des pires souffrances humaines.
Et moi je suis la perdu dans cette océan de désespoir. Moi petit faible, impuissant, …
Alors moi aussi je pleure..



Ou es tu toi maman ? Ou sont tes bras qui vont me sortir de cet enfer ? Combien de temps cela va-t-il durer ? Mais vous mes sœurs, mon frère, venez me sortir de la ! Vous qui jusqu’ici m’avait souris, chéris, serré dans vos bras ou êtes vous dans cet instant ou rien ne devient supportable.
Et puis plus rien, me suis-je endormis, ais je vraiment oublié les heures qui ont suivis, peut être qu’un jour elles ressurgiront. Je ne sais pas si je le souhaite ou si je le crains.
Je préfère me dire que je me suis endormis et que je me suis réveillé dans cet hôpital espagnol, à tes cotés maman.

Si je dois redevenir cartésien, ce souvenir n’est qu’un accident de voiture. L’histoire d’un père de famille qui conduisait sa famille au Portugal pour des vacances dont rêvait tout le monde rêvait. Nous étions partis, d’Orléans, à 8 dans cette voiture, et nous ne sommes jamais arrivés.





T’es tu endormis toi papa qui ne voulait pas céder le volant à ton épouse ? As-tu présumé de tes forces ? As-tu perdu le contrôle de ta voiture ? 
Peut importe les causes de cet accident, il a eu lieu et c’est déjà bien assez dur de se dire que se jour la je t’ai perdu et que ma sœur Dominique t’a accompagné. Bien assez dur de me dire que je n’ai aucun souvenir vivant et heureux de vous deux. Bien assez dur d’imaginer ce que nous aurions pu vivre ensemble. Bien assez dur d’avoir grandis sans avoir ton regard sur moi. Bien assez dur d’avoir du élever mes enfants sans suivre ton exemple.
Comment pourrais-je aujourd’hui te condamner, à quoi cela servirait il de rechercher des causes.

Cela a eu lieu et nous avons tous du apprendre à vivre sans vous deux.



Alors papa, même si je ne t’ai quasiment pas connu quand l’on me raconte ta vie, et bien moi je suis fier de toi et quelque part je suis honteux de ne pas être à ta hauteur.



Peut être que c’est ça qui me manque le plus, ces quelques mots « je suis fier de toi mon fils, je t’aime ».

jeudi 26 mai 2016

ENFANCE : ET SI C'ETAIT JUSTE UN PETIT SUISSE ? (avril 2014)




Qu’est ce qu’un souvenir ? Des images ? Des bruits ?

Je pourrais chercher une définition dans un questionnaire, mais non je ne le ferais pas. Je n’ai pas envie dès les premières lignes de m’enfermer dans un cadre. Toute mon éducation, ma scolarité j’ai appris le formatage alors la j’ai juste envie d’écrire comme je pense.

Finis la syntaxe le plan, le mot, la phrase …

Quand je suis né je n’avais que les pleurs et les cris pour me faire comprendre. La préhistoire de la littérature en quelque sorte.





Mon premier souvenir date surement de cette époque ou ma communication avec autrui se limitait aux cris primaux.

Ce n’est pas une image ou des lumières, c’est encore moins des mots…
C’est cette sensation d’être prisonnier de ces genoux sur lesquels je suis assis. D’être enfermé par ces deux bras qui bougent autour de moi …

De ce dégoût et de cette peur que provoque la cuillère qui s’approche de ce qui doit être ma bouche. De ce gout de lait caillée qui me dégoutte.. Non même pas, juste le dégoût de cette substance dont on m’impose l’ingestion.




Non ce n’est pas ma maman qui me tient. Non c’est impossible. Aujourd’hui encore je le saurais si cela avait été elle. La moindre fibre de mon corps me dit que je ne me trompe pas. Non ce n’est pas d’elle cette autorité, cette force déterminée qui ne cède pas devant la barrière des pleurs.

Non c’est une présence que je ne retrouve dans aucun autre souvenir. Un mélange d’autorité dur et de chaleur affective, de douceur et d’inflexibilité.




Non c’est forcément toi papa. Toi qui m’as donné la vie. Tiens d’ailleurs t’ais je une seule fois appelé papa ? Surement dans la vrai vie, mais non désolé pas dans mes souvenirs.
Longtemps plus tard je t’ai raconté ce souvenir, cette sensation à toi ma mère. Tu ne penses pas que cela ai pu se produire un jour. Peut être as-tu raison …

Vous psychiatre et autre psy, ne me parlait pas d’un traumatisme de jeunesse.

Moi ce souvenir je le chéris comme un de mes biens les plus précieux, car sans lui les seuls souvenirs que j’aurais de toi, mon père, je devrais les deviner au travers de ces photos en noir et blanc jaunis par le temps.



Alors même si cela n’est qu’une invention ou un rêve, ne me le volez surtout pas car grâce à lui je suis  sur d’avoir eu un papa.

ENFANCE : ECRIRE UN LIVRE.... (avril 2014)


Ecrire un livre, oui j’y avais déjà pensé. Jusqu’ici je ne me sentais pas capable de construire une histoire, de dérouler un fil, faire un scénario.

Une auto biographie, oui pourquoi pas, mais quel intérêt les autres peuvent trouver à ma vie qui n’est que succession de banalité. En y réfléchissant je sais que je serais incapable de trouver une chronologie à toute ces images qui hantent mon sourire de façade.
J’ai toujours envié ces écrivains capable de faire remonter leurs souvenirs jusqu’à l’utérus de leur mère. Moi ma vie je la fantasme autant que je la vie, je ne l’ai jamais vraiment calculée, planifiée, prévue. Je l’ai improvisée.





Alors j’ai décidé, après une longue concertation avec moi-même, de vous livrer mes souvenirs, mes rencontres.







Dans ces pages vous trouverez surement autant de moments rêvés, que de moments vécus, mais cela a-t-il de l’importance si je suis convaincu de les avoir vécus. Peut être serez vous étonnée, choquée, émue … je pense que vous serez surtout vite lassée de cette succession de sentiments, de sensations d’images qui vont s’enchainer sans but et sans intérêt.
Je ne ferais aucun effort de chronologie, de besoin de coller à la « réalité » car ces images seront passées à travers le filtre de mon esprit qui n’épargne aucune vérité.


Vous m’avez demandée d’ouvrir les vannes de mes délires, j’espère ne pas vous décevoir.

INTRODUCTION

Pourquoi écrire un nouveau blog ?






Comme pour le premier, afin de pouvoir regrouper en un seul endroit touts les textes, pensées que j’ai pu écrire et conserver depuis mai 2008.
Beaucoup ont disparus au fil des années. Dispersés entre des mauvaises mains, livrés à la bouche destructrice d’une poubelle, abandonnés en cours de route ; beaucoup se sont évanouis.
Donc voila, un blog me permet de me relire, de me corriger, de repenser à mon parcours.
Un blog c’est aussi un confident. Sous couvert de cet anonymat, que j’ai choisis, je vous livre mes pensées et mes humeurs chers lecteurs et lectrices. Je suis convaincu que l’on ne peut tout confier à un confident humai. Impossible ? Non peut être pas mais moi je ne l’ai jamais vécu. A part mon cher journal, je n’ai jamais vraiment eu de confident.





Pourquoi choisir l’anonymat ?


Simplement car je ne veux plus faire de mal ou inquiéter ceux que et qui m’aiment. Comme vous le constaterez mes idées sont rarement structurées et encore moins optimistes.
Je dois m’efforcer de ne plus jamais inquiéter ou blesser ceux que j’aime.





Voila mes raisons (ou déraisons), j’écris ce blog comme autrefois on jetait une bouteille à la mer. Alors chers lecteurs, lectrices, laissez moi aussi vos humeurs et commentaires.




ENFANCE : Je publierais sous ce titre tout les textes ayant trait avec mon enfance. Mais ou s’arrête l’enfance ? Tout est relatif.