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mardi 31 janvier 2017

TEXTE : POUR UN SALAIRE UNIVERSEL A .... 900 000 EURO

900 000 euro…. Dont la moitié payée avec nos impôts…

Pourquoi ne me suis-je pas marié avec un ex premier ministre ?

Peut-être parce que je me fais une trop haute idée de l’honnêteté en politique.

Moi je suis d’accord avec François Fillon, au moins sur le fait que quand l’on brigue les plus hautes fonctions de l’état on se doit d’être irréprochable.
Irréprochable vis-à-vis de la loi, mais surtout vis-à-vis de la morale.
Je suis aussi d’accord avec lui pour dire qu’il y a beaucoup trop de profiteurs du système.







Par contre je ne suis pas d’accord pour dire que les français sont trop payés. Franchement c’est normal de toucher 500 000 euro pour 2 articles même pas publiés, je pense que tous les journalistes touchent cela. J’aurais dû faire journaliste.

Trouver du travail à ses enfants, quand on est père, et que l’on peut le faire, qui peut nous le reprocher ? 84 000 euro pour deux enfants, sur deux années, c’est un minimum non ? Ça fait un salaire de 21 000 euro brut par an et par enfant, tous les étudiants vivent avec au moins ça. Ah oui, c’est des étudiants, ils n’avaient pas leurs diplômes. Des enfants surdoués surement.

Moi je dis quand on a une épouse qui mérite 900 000 euro sur 2 ans et des enfants qui méritent 84 000 euro, et bien on doit en être fier !!!

Alors Monsieur Fillon soyez fier de votre famille et demain quand vous serez président vous devriez en faire des ministres non ? Qui vous en voudrez ?

Si vous n’en êtes pas fier, (excusez-moi de ma vulgarité) c’est que vous vous êtes bien foutu de la gueule de tous ceux qui vous ont cru quand vous faisiez la leçon sur la probité à Messieurs Sarkozy et Juppé.


Et s’il vous plait, ne citez jamais plus le général De Gaulle, car ce brave général s’il était encore vivant, vous aurez déjà « démissionné » avec un coup de pied au cul comme parachute doré.

JOURNAL : 2 SEPTEMBRE 2016

9H00


Le grand soleil ne nous quitte plus et je profite de la chaleur matinale pour écrire dehors sur la terrasse.
Hier soir j’ai encore pensé à M. Ce n’est jamais bon le soir avant de se coucher. Comme j’avais aussi beaucoup trop mangé j’ai eu beaucoup de mal à m’endormir. J’ai tourné dans mon grand lit bien que j’ai pris mon traitement. Le sommeil est souvent capricieux arrivé à un certain âge.

Aujourd’hui je vais reprendre le train pour Dax afin de récupérer ma voiture. Il faudra ensuite que je la lave, surtout l’intérieur qui est dans un triste état.
Nous avons décidé que nous irions tous les trois en Espagne, évidement pour acheter des cigarettes, mais aussi pour nous promener. François avait l’air heureux de ma proposition. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu heureux de sortir de chez lui pour une journée.

Murielle et Sébastien sont passés ce matin déposé leur chien. Ils vont au zoo de la Palmyre à coté de Royan. Je ne connais pas, il parait que c’est très bien. A priori ils vont passer une partie du week end avec nous.
Je vais appeler Aurélien ou Didier afin de récupérer un domino en prévision de mon séjour en clinique. Je suis de plus e plus convaincu de l’intérêt d’y aller.
Hier soir j’ai finis le livre d’Albert Espinoza. J’ai bien aimé mais je suis assez déçu par la fin. Je crois que j’aime de moins en moins les romans qui se terminent bien.







18H45

Voilà un aller-retour Canéjan-Dax. L’aller en train, dans un de ces TER que je prenais il y a déjà dix ans pour aller au travail à Rouen.
Un wagon de train c’est une éprouvette d’humanité.
Grand sourire de ma voisine qui a passé le voyage à lire Le Monde Diplomatique. 2 regards échangés en une heure…
La voisine derrière, pendue à son téléphone, à expliquer la difficulté de sa relation sentimentale actuelle, des échecs de sa thérapie, et de ses difficultés à vivre. Bien sûr j’ai écouté. Tout exhibitionniste a besoin d’un voyeur pour exister.
Ma voisine de droite, bonne soixantaine, croix émaillée autour du cou, absorbée par le dernier numéro de La Croix.
Enfin, l’émotion provoquée par l’élastique blanc de la culotte de ma voisine de devant…
Une éprouvette d’humanité…

Retour en voiture, musique à fond, j’ai retrouvé des sensations que je n’avais pas éprouvé depuis mes mois de perditions à Oloron.

22H30
Voilà la journée se termine.
Une de plus…

Victoire de Mont de Marsan dans le premier derby des Landes de la saison. Demain si je peux, je me remets sur mon blog, et mes textes. J’ai pas mal de retard à rattraper maintenant que j’ai mon ordinateur.


J’espère que la nuit sera bonne. Je ne sais pas pourquoi mais je le sens pas.

CITATION : ALEXANDRE JOLLIEN



« Il y a des sourires qui blessent et des compliments qui tuent »


Alexandre Jollien

JOURNAL : 1 SEPTEMBRE 2016 (2)

19H00

Voilà ma deuxième journée de repos touche à sa fin. Un apéro, le dîner, le traitement et j’irais accueillir mes rêves et mes cauchemars.
Ce midi, j’ai beaucoup trop mangé et bu. Je me sens lourd et gros, un peu comme limace baveuse qui aurait du mal à se mouvoir.






J’ai presque finis le premier des livres que j’ai acheté hier. Il est très bien. Quelques petits bouts de leçon de vie qui quand on en prend le temps nous aide à réfléchir. Rien n’est facile, ni difficile, à part d’accepter ce que l’on est et ce que l’on a fait.
Admettre, assumer, accepter, se créer des expériences pour grandir, changer et progresser. Vaste programme qui pour le moment me semble bien au-dessus de mes forces.
Je m’étonne à ne plus m’énerver, ou m’agacer du comportement de ceux qui m’entourent. Soit je suis amorphe, soit je progresse en sagesse. L’avenir me le dira.

L’échéance du 11 septembre approche et je suis encore calme.

Sur la table de la terrasse des fourmis s’activent autour d’une cuillère qui a servi à remuer une menthe à l’eau. Je ne peux qu’être admiratif devant leur organisation implacable. Mais qui peut rêver d’être une fourmi ?

L’efficacité ne fait pas rêver car elle ne laisse que peu de place à la folie créatrice.

JOURNAL : 1 SEPTEMBRE 2016 (1)

9H15 CANEJAN

La nuit fut bonne, longue et reposante. J’ai repris le traitement cela y fait surement beaucoup.
Aujourd’hui c’est la rentrée scolaire. Cela fait partie des petits événements, qui même si vous n’êtes pas concernés, marque une année. J’ai envoyé un SMS à Thaïs et Evan pour leurs souhaiter une bonne rentrée.
J’ai aussi envoyé un SMS à H pour lui souhaiter une bonne reprise. Elle l’avait fait pour moi, il est donc normal que je le fasse pour elle.

je vais un peu cuisiner, peut être aussi du jardinage, mais surtout écrire le texte pour expliquer à M pourquoi je vais reprendre la publication de mon journal.
Je veux qu’elle comprenne que ce n’est pas une vengeance, encore moins une dénonciation, mais un besoin. Si elle veut dissimuler des parties entières de sa vie, cela la regarde, mais elle n’a pas à m’imposer ses choix.







10H30

Malgré toutes les énergies du monde one ne peut éternellement transformer un mensonge en vérité.

C’est ma pensée de l’instant.

Il est 10H30, Brigitte est parti régler des soucis administratifs à son ancien travail ; François est parti acheter du pain.
Je suis seul sur la terrasse, à écrire et fumer. Avec le temps et l’âge j’apprécie de plus en plus ces moments de sérénité.
J’ai taillé un pied de sarriette, qui après de nombreuses années sans entretien, survivait sur le haut du terrain. J’ai coupé les plus vieilles branches, celle qui ne donneraient plus jamais rien.
Il en va de même pour nous humains, nous ne pouvons nous régénérer et avoir de nouvelles branches que quand nous nous sommes débarrassés du poids de notre passé.
Je ne sais pas si j’ai sauvé le pied de sarriette car je ne suis pas convaincu que ni François, ni Brigitte continueront à l’entretenir. J’espère juste avoir rendu un petit hommage à sa force d’avoir survécu toutes ces années.


J’ai aussi commencé le texte pour M, mais j’ai dû m’arrêter ; trahis par le tremblement de mes mains. Je reprendrais plus tard en espérant retrouver des mains plus fiables.

lundi 30 janvier 2017

LAMBEAUX DE SOUVENIRS, MORCEAUX DE VIES : PAUL RENÉ MARIA POULAIN (2)

http://insotensui.blogspot.fr/p/blog-page_13.html



Il reste peu de traces dans les souvenirs familiaux des années de scolarité du petit René, mais il n’a sûrement pas été un mauvais élève car à l’issue de son certificat d’études, il a été admis au petit séminaire.






De nos jours « le petit séminaire » n’existe quasiment plus. Plus qu’un collège-lycée catholique, c’était souvent le seul moyen pour permettre d’instruire les enfants intellectuellement doués de la campagne, que les curés de paroisse repéraient et dont l'Église prenait en charge les études secondaires, en proposant aux meilleurs d'accéder au grand séminaire. Il accueillait aussi les enfants de la bourgeoisie catholique soucieuse d’éviter à leur fils d’être pollué par des idées « révolutionnaires » dispensées dans les lycées de la République. Internat de rigueur, discipline de fer, enseignement moral et religieux exigeant, je ne pense pas que cela serait encore accepté de nos jours. Tant mieux peut être.

C’est donc vers sa douzième année que René a intégré le petit séminaire. Est-ce à cause d’un tempérament frondeur, par suites de brimades, ou tout simplement par unique esprit de contradiction, mais avant la fin de la première année il avait fait le mur. Encore une fois, j’aime à imaginer chez mon grand père un esprit révolté face aux voies que l’on traçait pour lui.

Bien entendu, dans ce genre d’institution, il n’est jamais question de deuxième chance, surtout pour un élève non fortuné et contestataire. Donc débouté des études et de la voie ecclésiastique pour René, en désespoir de cause, le voilà débutant apprenti charcutier.

Là encore peu de souvenirs de cette période, mais il est facile de supposer que le travail du cochon ne correspondait pas à sa vocation, car dès l’âge minimum requis, il s’est engagé dans l’armée.


Besoin d’indépendance, besoin de sortir d’une vie monotone, envie d’aventure, il a emporté avec lui la réponse à cette question.

JOURNAL : 31 AOÛT 2016 (2)

17H30

Dehors, sur la terrasse, une bonne bière, ma première journée de repos se passe bien.
J’ai quand même un peu honte d’être là à profiter du jardin et de la piscine alors que mes collègues sont tous au travail.
Je mange, un peu trop même, mais je suis dans la maison des tentations. Je dois vraiment surveiller ma prise de poids. Elle ne doit pas être trop rapide et rester dans les limites du raisonnable.






Ce soir ou demain, j’écrirais un texte pour M pour lui expliquer pourquoi je vais republier mes textes et mon journal. Je ne lui enverrais pas personnellement car je ne vaux plus retisser un lien destructeur.
Je donnerais mes raisons, et, si elle ne les comprend pas et bien tant pis. Je n’ai plus à suivre ses désirs, ni exécuter chacun de ses vœux ; surtout qu’elle oublie de remercier. Elle ne pourra pas, ni n’osera porter plainte car elle a bien plus peur que la vérité de notre histoire soit dévoilé au grand jour. 
Elle n’a jamais assumé la vérité.

22H30

Voilà ma première journée de repos prend fin. Elle fut calme, sereine et reposante.
Je n’arrive pas à me retirer de l’esprit que je suis un profiteur. Etre un profiteur c’est une opinion, mais d’avoir une sœur qui m’accueille ainsi c’est avoir de la chance.

Je reste malgré tout persuadé, que même si ici et maintenant tout va bien, je dois aller me confronter à moi-même dans cette clinique à Bayonne.

JOURNAL : 31 AOÛT 2016 (1)



07H00 Canéjan

Me voilà de retour à Canéjan. Encore un bel échec de mes stupides résolutions, peut-être cela vaut-il mieux… Pour la vie et la santé, surement. C’est surtout la preuve que je manque de courage pour me séparer de cette vie qui me pèse.
Je vais suivre les instructions, et, me donner le temps, la force et le courage de reprendre pied et gout à cette vie qui pour le moment m’indiffère.
Je suis déjà résolu que j’irais passer un moment dans cette clinique de Bayonne. J’irais me confronter à des personnes qui me ressemblent surement. Je n’ai rien à y perdre, j’ai déjà à peu près tout perdu ou abandonné.







08H00

Le jour s’est levé et le soleil commence a illuminer les vignes. L’air est frais et je sens déjà que l’été va bientôt prendre fin. La journée s’annonce pourtant chaude, et je pense profiter de la piscine.
Il le faut, je dois faire attention à la reprise de poids qui pourrait être beaucoup trop rapide. Ne pas compenser le manque par des réserves de graisses inesthétiques.

J’ai déçu Didier en ne lui parlant pas de mes démons intérieurs. Il a raison. Je le considère comme un ami et je me dois de lui faire confiance. J’ai eu peur de sa réaction, qu’il ne me comprenne pas, et peut être aussi d’être jugé. Comment puis-je lui demander de me comprendre alors que je ne me comprends pas moi-même.
Qu’aurait-il pu faire ? Moi seul ai les réponses à ces questions qui me rongent. Seul, je dois retrouver l’espérance dans le futur.

Je ne dois pas compter sur mes enfants, même s’ils sont les racines de mes plus belles joies de mon présent. Ils ont d’autres préoccupations. Des soucis et des intérêts de leurs âges, je leur dois de ne pas être une source de crainte ou de déplaisir. Leurs rires, leurs joies me manquent, et je sais bien que je suis le seul responsable de cette situation. Il est bien trop tard pour essayer de me rapprocher d’eux. Je ne peux, après toutes ces années leur imposer ma présence, ni leur faire subir mon manque d’amour.
Je les ai voulus indépendants, ils le sont.

9H00

J’ai appelé Stéphane (mon chef). Je lui ai tout dit et cette confession m’a fait du bien. Je n’aurais pas à supporter le poids de nouveaux mensonges.

Je dois aussi me libérer du poids de mes exigences matérielles bien superflues.

Je dois me libérer du poids de l’échec que fut ma relation avec M. Elle a beau dire que ce fut une « belle histoire », moi je n’y vois que du sexe et beaucoup de mensonges que je n’ai pas supporté.
M n’est pas la cause de tout, mais elle n’a rien arrangé.


La seule vraie question valable et de savoir si à plus de cinquante ans on peut arriver à reconstruire sur un champ de ruine.

mardi 24 janvier 2017

TEXTE : JE PUE (fiction)

Ce matin, dans la file d’attente de la boutique, j’avais un client qui puait. Un mélange d’odeurs. Urine, sueur, et d’autres moins définissables mais qui nous obligeait à garder une certaine distance.
J’ai bien été obligé de l’accueillir et de lui demander le but de sa visite. Il faut savoir rester professionnel quel que soit la situation.

-         Que puis-je faire pour vous ?
-         Rien mon gars, rien… Tu peux rien faire pour moi mon gars.

Je me suis d’abord dis que j’étais tombé sur des malades psy qui vivent dans les appartements pas très loin de la boutique, ou alors sur un alcoolo …. Je me voyais déjà encore être obligé d’appeler la police municipale pour le faire sortir.
Mais non, ça ne collait pas… Il y avait quelque chose dans son regard, dans sa manière de parler qui ne collait pas avec mes stéréotypes.
Il me regardait droit dans les yeux, il ne titubait pas…

-         T’inquiète mon gars, je m’en vais….

Et il est sortis….
Je ne sais pas vraiment pourquoi mais je l’ai suivi, je l’ai rattrapé….
J’avais envie de savoir, savoir pourquoi, savoir si je pouvais l’aider à trouver une douche….

Il s’est arrêté….







-         C’est vrai mon gars que je pue. Je pue, je le sais et je m’en tape. Encore mieux j’en suis fier. Tu demandes pourquoi ? Et bien je vais t’expliquer, ça fait déjà deux ans que je vis dans les rues. Je l’ai pas choisi, faut pas croire que l’on choisit ou que l’on aime ça.
Moi aussi, j’aimerais bien avoir un p’tit appart, même un tout petit studio, avec un radiateur, un lit, de quoi faire cuire, et une douche. Mais tu vois j’ai plus une tune alors je vis dans la rue, et tout ça c’est un rêve pour moi maintenant.
Je ne suis pas le seul dans ce cas je le sais bien… Il y en a d’autre comme moi. Tu sais on se connait, on se parle et je n’en connais pas beaucoup qui n’ai pas honte. Est-ce que j’ai honte de puer ? Non pas du tout, bien au contraire, ma puanteur c’est ma révolte.
Ça fait des mois que je vis sur le pavé, des mois que l’on passe à côté de moi sans me regarder, des mois que l’on me voit sans me regarder. Tu vois un peu comme ce poteau que tu ne regardes que quand tu te cognes dedans.
Je me fais pas de film, je sais qu’un matin on me retrouvera raide sur un pas de porte ou affalé sur un trottoir. Et ce jour-là vous me remarquerez à peine plus. Vous vous étonnerez peut-être juste de voir les pompiers débarqués et puis vous oublierez. Je crèverais tout seul, on fera disparaître mon corps.
Qui se souviendra de moi ? Personne.
Alors tu vois quand je débarque au milieu d’une foule, pendant une fête, pendant les soldes et bien là vous êtes bien obligé de me remarquer. Enfin bien obliger de subir cette odeur qui heurte vos narines qui ne sont plus habitué. Tu vois dans les regards, la, j’existe, et au fond de moi chaque regard de colère ou chaque grimace de dégoût, me font du bien.
Ma victoire serait de puer tellement que mon odeur se grave dans la mémoire olfactive de tous ceux que je croise. Tu vois mon gars, puer c’est aussi encore être vivant, quand je serais mort on embarquera mon corps avant qu’il se décompose, et ça ne vous dérangera pas.
Puer c’est ma révolte, et là peut-être que quelqu’un se souviendra toute sa vie de mon odeur. Ce serait ma victoire sur l’oublis.


Il avait déjà gagné. Ce n’est pas son odeur dont je me souviendrais, mais de la révolte de ses mots et de la tristesse de son regard.

lundi 23 janvier 2017

TEXTE : HIER, J'AI VOTE

Hier je suis allé voter. Rien d’exceptionnel, il parait que nous étions un peu plus de 1,5 millions à affronter le froid pour déposer un bulletin dans l’urne. Je vous jure il fallait être courageux pour sortir un dimanche matin, et écourter une grasse matinée. Je m’étais préparé. J’avais rangé mes papiers et j’avais consulté le site des « primaires de la belle alliance » (entre nous c’est ridicule ce nom pour ces primaires) pour trouver le bureau de vote.
Me voilà parti, je règle le GPS, et il m’emmène…. Nulle part. Plutôt au milieu d’un lotissement, et nulle trace de la maison des associations qui doit abriter les urnes et les isoloirs. Je tourne dans le quartier. 15 minutes à me geler les parties génitales sans trouver la moindre trace de ce putain de bureau de vote. Heureusement que Google m’a donné la bonne adresse et j’ai dû repartir pour trouver cette fameuse « maison des association » que moi je ne connaissais pas. Au fond de moi je ne pouvais de m’empêcher de pester devant cette nouvelle trahison du parti socialiste.

Et voilà j’ai voté. Cela faisait au moins neuf ans que je n’avais pas déposé un bulletin dans l’urne. Alors pourquoi l’avoir fait ce dimanche, alors que l’on peut se l’avouer, cela n’avait qu’un intérêt plus que relatif ? Pourquoi voter pour désigner un futur perdant (selon les sondages du jour) ?







En fait j’ai voté pour Benoit Hamon. Enfin un candidat socialiste qui sort du social-libéralisme, qui est beaucoup plus libéral que social. J’ai voté pour des idées nouvelles, pour un souffle d’espoir au retour des grandes idées progressistes.

On peut critiquer son programme, c’est la démocratie. Moi j’approuve sa remise en question de la valeur travail. Je ne crois plus que le bonheur est dans le travail. Je ne crois pas qu’il faille que l’on perde nos acquis pour faire fonctionner un système économique international qui ne place plus le bien de l’humanité comme une priorité.
L’homme n’est devenu qu’une variable d’ajustement de l’économie. Cette même économie n’est plus au service de la majorité, mais ne tourne que pour elle-même, au service d’une toute petite minorité qui ne travaille pas. Non je ne parle pas des bénéficiaires des aides sociales mais des spéculateurs. De ces milliardaires qui pour amasser encore plus de dollars sont capables d’affamer des populations, ou de provoquer des guerres.

Je ne voterais plus non plus pour des candidats qui nous désignent des soi-disant « privilégiés ». Un jour c’est les fonctionnaires, un autre les chômeurs ou encore les réfugiés. Mais depuis quand supprimé des droits aux uns a enrichis la majorité ? Jamais.
Je ne veux plus voter pour un candidat qui nous promet qu’avec lui ce sera « moins pire », je ne veux plus voter pour un candidat qui nous promet que demain sera moins beau qu’hier, et surtout je ne veux plus voter contre mais voter pour.

Voter pour un espoir, voter pour une grande idée, peut être voter pour un rêve ou une utopie mais je ne crois pas que les gens « raisonnables » fassent beaucoup progresser l’humanité.


Je ne veux plus voter pour un renoncement mais pour un espoir. Je veux pouvoir continuer de rêver, car le rêve donne les couleurs de nos vies.

JOURNAL : 28 - 30 AOÛT 2016

Malaise, perte de connaissance, urgence, doc, psy… retour à Bordeaux.

JOURNAL : 28 AOÛT 2016

16H00

Tout tourne autour de moi. Je n’ai pas réussi à faire la sieste. J’ai la tête comme enfermé dans une camisole de coton et le ventre qui se tort. Ce n’est pas vraiment douloureux mais très désagréable. Treize jours et je ne suis pas encore tombé. Je suis assez résistant quand même.
Je vais aller marcher un peu.






18H00


Voilà je suis allé marcher. Je ne suis pas en meilleur forme que ce matin. J’ai refait le tour des pokestops. Contrairement au mois de juillet, au début de la mode, les adeptes ne se parlent plus. La pratique de masse a tué la spontanéité du début

dimanche 22 janvier 2017

JOURNAL : 28 AOÛT 2016 (1)

10H00

Je ne garde aucun souvenir de la nuit. Malgré tout je me souviens de bribes de rêve. Des lambeaux violents, des histoires de vengeance, de meurtre, de chantage….
Bien entendu je n’étais pas la victime mais le « cerveau » du mal.
Mon subconscient n’est-il que violence ou alors je ne garde aucun souvenir de rêves plus lumineux.
Je garde encore un fond d’optimisme qui me fait espérer que je ne sois pas si mauvais. Il faut quand même que j’arrive à me débarrasser de mes pensées violentes.
Elles me font peur car elle prouve que je suis encore très éloigné du Chemin, et que je suis encore capable du pire.







Dernier dimanche du mois d’aout, pour mes enfants c’est bientôt la rentrée. Pour Thaïs pas beaucoup de changement, mais Evan rentre au Lycée. Il lui reste encore trois ans de tranquillité relative avant de rentrer dans le monde des choix et des sacrifices. J’espère qu’il saura agir avec plus de discernement que moi. Je souhaite lui avoir donné des armes à défaut d’un exemple.

Depuis ce matin les nuages arrivent de l’ouest. Pleuvra-t-il ? Rien n’est moins sûr mais ils ont le mérite de rafraichir le fond de l’air. J’ai ouvert toutes les fenêtres de l’appartement afin d’aérer et de profiter de la fraicheur.
Ce matin je me suis levé à 8H30, ce qui fait une nuit acceptable. C’est surement dû aux fortes doses d’Atarax que j’ai ingurgité hier. Cela me fait de moins en moins d’effet. Il y a encore quelques semaines j’aurais dormis toute la journée avec cette dose.

Ce matin je suis allé jusqu’à la Poste de Saint Paul les Dax. Il fallait que j’active ma nouvelle carte bleue. C’est moi qui ai demandé le changement afin de stopper les prélèvements de Meetic ou Hug Avenue. C’est le moyen le plus simple que j’ai trouvé. A postériori je me rends compte que j’ai eu tort, une nouvelle fois, de croire au miracle du monde virtuel. Peut-être ne suis-je pas fait pour ça, ou que je ne suis foncièrement pas doué, et surement pas assez motivé ? C’était beaucoup trop tôt, et je n’ai pas encore finis le deuil de ma relation avec M.
Encore de l’argent gaspillé pour des lubies, des chimères, du vent… L’écran ne remplacera jamais la parole et le regard, enfin, je l’espère. Je prie pour le triomphe de l’esprit sur le monde illusoire et immatériel du numérique.

Je ne suis pas anti progrès, bien sûr que non, mais le progrès doit servir à faire grandir l’homme. Malheureusement dans cette société, l’homme est un esclave consentant des machines. Il faut redonner de l’esprit et du « vivant » à nos relations même si cela les rend moins « facile ». Vous me trouvez surement beaucoup trop donneur de leçons et en désaccord avec mes actes. C’est tout à fait vrai, mais je ne donne de leçon qu’à un petit carnet qui ne sera surement jamais lu.

Donc je suis allé à la Poste. J’ai marché et j’ai bien senti que mon corps ne réagissait pas comme les jours précédents. La sensation de vertige ne m’a pas quitté. Chaque pas me pesait. Là ou d’habitude je fais l’aller-retour sans soucis aujourd’hui j’ai dû m’assoir deux fois.
J’ai fait le tour des pokestops du quartier. Les rues étaient quasiment désertes. Un dimanche, avant 10h00, c’est normal.

Je serais bien allé médité dans l’église mais il y avait 3 « SDF » devant l’entrée et je n’avais aucune envie de croiser leurs regards. Peur de regarder mon avenir ??? Ils buvaient de la bière et parlaient beaucoup trop fort. Ils étaient les éléments perturbateurs de ce lieu de calme. Je suis donc allé dans le parc de l’hôtel de ville pour, bercé par la mélodie des fontaines, gouter le calme de l’endroit.
Je suis rentré et depuis j’écris la, sur mon balcon. La résidence est aussi calme que moi. Cal me et résigné.
L’étincelle divine n’est pas apparue et aucune étoile ne m’éclaire, ni me réchauffe. Peut-être n’ai-je plus l’envie de la chercher.







J’ai aussi appellé maman. Cela faisait longtemps et je ne voulais pas qu’elle s’inquiète. Elle ne s’inquiétait pas du tout…
Je me remémore nos discussions avec Carole. J’ai repensé aux journées « sans contact ». Je lui ai donc demandé des nouvelles. L’ai-je fait pour elle ou pour moi ?
J’ai essayé d’avoir les enfants mais peut être dormaient ils encore ou étaient-ils trop occupés pour me répondre. Je ne leur en vaux pas, moi aussi j’ai connu la jeunesse et ses priorités.


Je suis calme et j’aimerais que le moment présent dure une éternité.

mercredi 18 janvier 2017

JOURNAL : 27 AOÛT 2016

22H00

Une journée de canicule, une de plus. Ce soir le vent amène des nuages surement annonciateur d’orage. Cela n’est pas vraiment sur mais cela serait souhaitable.
Je ne suis pas allé travailler aujourd’hui. La terre tourne autour de moi dès que je me lève. La sensation est nouvelle et pas forcément désagréable.
Ce matin je pesais 67,3 kg, et ce soir 66,5 et pourtant je n’ai fait aucun effort. Quel sera le verdict demain ? Mes forces me lâchent c’est certain.

M m’a demandé de supprimer mes textes sur mon blog, soi-disant « par respect pour notre histoire ». Nous n’avons définitivement pas la même définition des mots mais ce n’est vraiment pas grave. Je lui pardonne et elle m’a pardonné, c’est là l’essentiel.
Même si je l’aime encore je me rends compte que nous ne partageons pas grand-chose. A part des moments de plaisirs et de joies qu’avons-nous, en fin de compte, partagé ?







Je ne compte pas retourner travailler lundi.

Ce monde matériel me pèse ainsi que les faux semblants qu’il provoque.
Il faut bien se rendre à l’évidence, je suis seul. Enfin disons plutôt que je ne suis pas indispensable et peut être que le reconnaitre est le début de la sagesse.
Je parlerais moins. La parole est une arme bien dangereuse pour ceux qui nous entourent. J’éviterais ainsi les petits mensonges, les bassesses et l’hypocrisie du quotidien.


Je vais consacrer les heures de cette fin de journée à la méditation et avec un peu d’efforts et de chance trouverais je l’Eveil ou la Délivrance.

JOURNAL : 22 AOÛT 2016

20H30


Encore une grosse journée de boulot et malgré le repos d’hier j’ai ressenti une énorme fatigue. J’étais surement moins souriant et efficace qu’en fin de semaine dernière. Le flux des clients, la futilité de mon travail me pèsent. Ajoutez-y les problèmes financiers, et, on peut, peut-être, comprendre que je ne sois pas totalement joyeux et positif.







Mon poids stagne à 69,5 kilo, comme si mon corps refusait de maigrir encore plus.
Demain devrait être moins difficile car j’aurais six vendeurs. Je vais peut-être pouvoir me consacrer à mon vrai métier de responsable.

Deux bonnes nouvelles aujourd’hui.

Tout d’abord je n’ai pas acheté de cigarettes depuis samedi. Enfin Didier m’a invité à un barbecue demain soir. Je vais être obligé de manger, mais ça me fait plaisir de le voir. Cela va aussi briser ma solitude.

lundi 16 janvier 2017

JOURNAL : 21 AOÛT 2017

21 août 2017



Un dimanche de repos et je suis une larve. Je fais tout au ralenti.








Hier encore une grosse journée de boulot. A la fin de la journée, nous sommes allés boire un coup avec Marvin. 4 bières chacun, c’est beaucoup trop. Il m’a ramené à mon appartement. Je n’étais pas ivre, mais j’avais beaucoup trop bu.
J’ai dû le fatiguer avec mes souvenirs et histoires de la grande distribution.
Une fois rentré, j’ai commandé une pizza et une bouteille de rosé, preuve que mon esprit c’était quelque peu égaré.


17H00

Je ne fais que dormir. Pourquoi culpabiliser ? je n’ai pas grand-chose d’autre à faire. Peut-être aurais-je du méditer…
C’est le dernier jour des jeux olympiques, et je n’en garderais pas de grands souvenirs.
Je pense déjà à demain et au retour au boulot. J’espère que ce sera moins dur que les trois dernières journées.

Je ne suis pas énervé mais je manque de sérénité quand même.

dimanche 15 janvier 2017

JOURNAL : 19 AOÛT 2016



21H00

Une dure journée, onze heures au boulot, ce soir j’en peux plus. Je suis crevé, vanné. J’ai dû rassembler tout le courage qu’il me reste pour écrire ces quelques lignes.






Presque dix heures à courir et à piétiner. Des clients à distraire, à calmer, à faire patienter. Certains compréhensif, voir drôle ; d’autres énervés, hautains, odieux… C’est mon boulot.

C’est dans ces moments que l’on mesure la solidarité d’une équipe.
Que des grosses journées depuis mardi, et demain, cela risque fortement de se reproduire.

Heureusement que lundi était férié et que dimanche je ne travaille pas.

Il ne me reste que le travail et j’y laisse toutes mes forces.

JOURNAL : 18 AOÛT 2016


Ce matin la pluie avait décidé d’aider au nettoyage de la ville. N’étant pas d’un naturel prévoyant je suis arrivé à la boutique totalement trempé. Les chemises blanches, deviennent vite transparentes, j’étais prêt pour un concours de tee-shirt mouillé.






Aujourd’hui j’ai essayé de mettre en pratique les conseils des trois amis et franchement je suis étonné du résultat. Aucun énervement, aucune lassitude, mais ce soir à la fermeture j’étais fatigué.
J’ai beaucoup tenu la position d’accueil et comme d’habitude j’ai été confronté aux naufrages et aux déchéances de certains humains. Quelque fois j’aimerais pouvoir les questionner, connaitre leurs histoires. D’habitude au travail je me contente d’écouter leurs demandes, mais aujourd’hui je les écoutais vraiment. J’ai essayé de remplacer la froideur professionnelle par un sourire et une vraie écoute. Je devrais continuer.

Nouvelle du jour : je n’ai pas acheté de cigarettes. J’ai tenu 24 heures.
Troisième jour sans repas, deux tasses de thé par jour et ce soir juste une cuillère à soupe de blé. Je reprends ma quête du détachement matériel ; jusqu’où, je ne saurais le dire.

Je me réveille tous les matins dans un corps qui vieillit et s’affaiblit.

vendredi 13 janvier 2017

CITATION : JOHN IRVING



« Elle ne croyait guère que les femmes étaient des victimes ; du moins elle était convaincue qu’elles étaient tout aussi victime d’elles-mêmes que des hommes »


John Irving

jeudi 12 janvier 2017

TEXTE : UNE GAUCHE ASMATHIQUE

Une gauche asmathique…

Qu’attend-on de la gauche ? Un vent d’espoir en l’avenir, un souffle de renouveau, une vision d’avenir… Un projet de société qui nous rassemble…

Vous êtes ce soir sept candidats et que nous proposez-vous ?  Une bataille de chiffre, une bataille d’expert, des chiffres, des déficits, des bilans…




Ou sont vos visions d’avenirs enthousiasmantes ?

Bien sûr vous avez des propositions intéressantes… Fin du numérus clausus des médecins (et pourquoi pas celui de toutes les autres professions protégées), taxer la création de richesse et moins le travail, le revenu universel (miroir aux alouettes), fin de la croissance (oui heureusement notre croissance la planète ne la supporte plus) …

Mais quid des SDF quand tant de yachts squattent les ports de la méditerranées, quid des revenus indécents des patrons du CAC 40… rien nada, néant…

Vous êtes frileux parce que vous n’avez aucun courage.


La croissance ne reviendra pas, le plein emplois n’existe plus, mais la richesse globale augmente…. Alors vous 7 qui vous dites de gauche arrêtez de nous sortir des solutions de « petits joueurs » et prouvez-nous que vous êtes vraiment de gauche.