17H30
Dehors, sur la terrasse, une bonne bière, ma première journée de
repos se passe bien.
J’ai quand même un peu honte d’être là à profiter du jardin et de
la piscine alors que mes collègues sont tous au travail.
Je mange, un peu trop même, mais je suis dans la maison des
tentations. Je dois vraiment surveiller ma prise de poids. Elle ne doit pas
être trop rapide et rester dans les limites du raisonnable.
Ce soir ou demain, j’écrirais un texte pour M pour lui expliquer
pourquoi je vais republier mes textes et mon journal. Je ne lui enverrais pas
personnellement car je ne vaux plus retisser un lien destructeur.
Je donnerais mes raisons, et, si elle ne les comprend pas et bien
tant pis. Je n’ai plus à suivre ses désirs, ni exécuter chacun de ses vœux ;
surtout qu’elle oublie de remercier. Elle ne pourra pas, ni n’osera porter
plainte car elle a bien plus peur que la vérité de notre histoire soit dévoilé
au grand jour.
Elle n’a jamais assumé la vérité.
22H30
Voilà ma première journée de repos prend fin. Elle fut calme,
sereine et reposante.
Je n’arrive pas à me retirer de l’esprit que je suis un profiteur.
Etre un profiteur c’est une opinion, mais d’avoir une sœur qui m’accueille
ainsi c’est avoir de la chance.
Je reste malgré tout persuadé, que même si ici et maintenant tout
va bien, je dois aller me confronter à moi-même dans cette clinique à Bayonne.
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