Quatrième journée de chaleur étouffante, il est 20H00 et je suis en
sueur.
Hier c’était la dernière soirée des férias et comme chaque année
Dax se réveille avec la gueule de bois.
Tous les bars sont fermés, les
comptoirs démontés, les toros ont été tués et les toreros partis, les bandas
ont finis de jouer.
Il reste le vomi sur le trottoir, l’odeur d’urine dans les rues et
quelques humains au bord du coma éthylique qui finissent leurs nuits sur le
pavé.
Demain tout sera oublié, les excès et les égarements. Les relations
éphémères et les couples déchirés, les bagarres et les embrassades.
Pour quelques-uns
il restera quelques souvenirs et pour d’autres des cicatrices bien plus
profondes.
La ville va être rendue à ses habitants et ses curistes.
Moi, je n’ai plus d’impératif ni engagement avant le 11 septembre.
A nouveau cela me semble être très loin… 20 jours.
J’ai arrêté les anti-dépresseurs. Si je dois sortir de cette
mélancolie et de cette tristesse ce ne sera que par moi-même. Si je sombre, c’est
que je ne suis plus assez fort pour supporter cette vie.
J’ai repris je jeun pour à nouveau me détacher des besoins
bassement matériels. Je vais aussi essayer d’arrêter de fumer… une fois de
plus.
J’ai travaillé 11 heures aujourd’hui et je ne me sens pas du tout
fatigué. Juste une légère migraine surement dû à la chaleur ou au manque d’hydratation.
Je continue mon blog, même si c’est vain et qu’il ne sert qu’à
nourrir mon ego.
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