Libellés

journal (133) M (77) citation (51) livre (42) texte (31) enfant (22) amour (20) maman (18) alcool (17) rêve (15) Brigitte (14) clinique (13) hôpital (13) lettre (13) solitude (13) François (12) Caroline (11) Didier (11) N (11) enfance (11) souvenir (11) Barbara (10) psychiatrie (9) 5900 (8) Haruki Murakami (8) mort (8) stefan zweig (8) Baptiste (7) château de Préville (7) peur (7) Franck (6) John Irving (6) tabac (6) Carole (5) Hélène (5) Maxime Chattam (5) Tara (5) Thaïs (5) Enea (4) H (4) Marine (4) Pit (4) Stéphane (4) Zeruya Shalev (4) anorexie (4) erreur (4) famille (4) jalousie (4) odyssée (4) pardon (4) question (4) sagesse (4) Aurélien (3) Christel (3) Christelle (3) Daniel Pennac (3) Dax (3) Elodie (3) Jonas Jonasson (3) Kristelle (3) Nietzsche (3) Orléans (3) Pascal Quignard (3) Paulo Coelho (3) Socrate (3) Stéphanie (3) adultère (3) attentat (3) drogue (3) dépression (3) ennui (3) féria de Dax (3) haine (3) mensonge (3) orange (3) regret (3) sport (3) suicide (3) sérénité (3) vie (3) écrire (3) Alexandre Jollien (2) Ann Rule (2) Boris Cyrulnik (2) Chantal (2) Claude (2) Denis (2) Dominique (2) Evan (2) Fred Vargas (2) Graham Greene (2) Jean-Daniel (2) Julie (2) Marguerite Yourcenar (2) Martine (2) Michel (2) Michel Houellebecq (2) Pau (2) Rouen (2) Sonia (2) Sébastien (2) Sénèque (2) ami (2) avenir (2) bonheur (2) calme (2) certitude (2) chemin (2) cité masse (2) colis (2) conscience (2) couple (2) doctissimo (2) doute (2) déception (2) existence (2) faute (2) fêtes de Bayonne (2) inconnue (2) mot (2) méditation (2) nuit (2) oubli (2) papa (2) parole (2) plaisir (2) primaire de la gauche (2) père (2) randonnée (2) rencontre (2) rugby (2) rupture (2) sens (2) sommeil (2) souffrance (2) travail (2) txupinazo (2) vide (2) échec (2) élection présidentielle (2) équipe (2) 1966 (1) Alain (1) Albert Espinoza (1) Alexia (1) Aristote (1) Azur (1) Benoit Hamon (1) Biarritz (1) Bouddha (1) Candy crush (1) Capbreton (1) Cathy (1) Charles Bukowski (1) Cormac Mc Carthy (1) Cécile (1) Cédric (1) Célina (1) Dale Furutani (1) Donald Trump (1) EL James (1) Epicure (1) Eric (1) Erika (1) Eveil (1) Fernando Pessoa (1) France Huser (1) Frédéric Lenoir (1) George Eliot (1) Gilou (1) Hadrien (1) Horace Walpole (1) Jacques Chirac (1) Jacques Duquesne (1) Jean Teulé (1) John F Kennedy (1) Jonathan (1) Jésus (1) Labenne (1) Lionel Duroy (1) Magescq (1) Martin Winkler (1) Marvin (1) Mathieu (1) Meredith Grey (1) Messanges (1) Michel Onfray (1) Michelle (1) Mumu (1) Muriel Barberry (1) Murielle (1) Mélissa (1) Ninon (1) Nora Roberts (1) Omar Khayyam (1) Panini (1) Paul Valery (1) Philip Kerr (1) Philippe (1) Pierre-Henri Simon (1) Pitt (1) Pokémon go (1) R (1) Radouane (1) SMS (1) Sofi Oksanen (1) Sophie (1) Stephen Lloyd Jones (1) Syrie (1) Séverine (1) Ted Bundy (1) Thierry Cohen (1) Vanessa Duriès (1) Virgile (1) Vladimir Fedorovski (1) absurde (1) absurdité (1) abysses (1) accident de voiture (1) accord (1) activité manuelle (1) adieu (1) amis imaginaire (1) amoureux (1) angoisse (1) anniversaire (1) argent (1) atari (1) aveugle (1) beauté (1) big festival (1) bilan (1) boutique (1) braderie de Lille (1) cadeau (1) chien en peluche (1) choix (1) cigogne (1) claque (1) complicité (1) conne (1) courage (1) crise (1) cynique (1) célibat (1) deezer (1) destin (1) divorce (1) djihadiste (1) docteur (1) douleur (1) débat (1) déchéance (1) démon (1) espoir (1) excuse (1) facebook (1) fatigue (1) fenêtre (1) fermeture (1) fierté (1) flamme (1) force (1) futilité (1) grandir (1) guerre (1) guérison (1) halles (1) histoire (1) hommage (1) indifférence (1) infidèle (1) intrus (1) isolement (1) l'adresse (1) les ombres de Katin (1) liberté (1) libération (1) lâcheté (1) malaise (1) manipulatrice (1) manque (1) marché (1) mariage (1) masochisme (1) migraine (1) miroir (1) misère (1) mobile (1) musique (1) médicament (1) oloron sainte marie (1) opinion (1) opposition (1) opération (1) orage (1) orgie (1) parent (1) penelopegate (1) perverse (1) philosophie (1) phrase (1) pion (1) politiquement correct (1) polémique (1) porno (1) poème (1) principe (1) préjugé (1) pseudo (1) rafting (1) raison (1) reconnaissance (1) relation (1) remord (1) repos (1) respect (1) risque (1) réfugié (1) résignation (1) sanglier (1) sentiment (1) serial killer (1) sevrage (1) silence (1) soleil (1) soumission (1) séparation (1) tabou (1) tao te king (1) tentation (1) tente (1) testament (1) théorie (1) thérapie (1) tinder (1) traumatisme (1) tristesse (1) univers (1) vanité (1) vieillir (1) viol (1) violence (1) voisine (1) voyage (1) vérité (1) vœux (1) âme (1) école maternelle (1) éducation (1) égoïste (1) être (1)

vendredi 30 décembre 2016

LIVRE : LE LIEN de Vanessa Duriès



O moderne, Vanessa Duriès est une icône de l'univers SM, autant pour être l'auteur du Lien, livre-culte de la littérature érotique encensé par la critique et traduit dans une dizaine de pays, que par la disparition tragique de son auteur à 21 ans, entraînant son cortège de mythes et légendes. Récit troublant de la passion et de la douleur, Le Lien nous raconte l'amour paradoxal que Vanessa Duriès voue à Pierre, son premier amant et son initiateur en domination. Plongée dès sa première expérience sexuelle dans un univers érotique extrême, Vanessa Duriès analyse parfaitement le lien ténu qui unit, dans la souffrance et l'humiliation, la soumise à son maître. Ce qui peut paraître choquant dans ces séances de domination devient, pour Vanessa, une preuve naturelle et indiscutable de sa passion amoureuse. L'Étudiante est le texte qu'elle écrivait lorsque la mort l'a fauchée. Vanessa avait confié les premiers chapitres d'un roman où elle voulait mettre en parallèle sa sexualité hors norme et sa vie d'étudiante bordelaise. Dans ce récit inachevé, on retrouve la franchise de Vanessa lorsqu'elle raconte ses séances SM, mais aussi son éveil aux émois plus sages des étudiants de son âge, émois qui l'amusent et la troublent en même temps, lui faisant analyser avec lucidité le milieu SM.

Vous pensiez découvrir le SM avec « 50 nuances », alors lisez ce livre. Un témoignage, un récit cru, le monde SM pour de vrai, sans princesse et sans prince.
Cela peut être choquant, dérangeant, mais c’est du vécu, et écrit dans une langue des plus recherché.

C’est bien plus fort que les romans « érotiques » qui sont bien trop à la mode.

JOURNAL : 15 AOÛT 2016



10H00


Le jour s’est levé sur une matinée brumeuse qui va surement laisser place à la fournaise de ces deux derniers jours.
Dernier jour des férias et la ville va enfin être rendue à ses habitants.
Les jeux olympiques se poursuivent sans que je n’y trouve le moindre intérêt.
Carole repart demain matin pour déjeuner chez Brigitte et François.
Nous avons encore beaucoup discuté hier soir sur nos « mal être », sur es raisons, ses symptômes, et surtout sur nos contradictions. Encore une fois je lui donne le bénéfice de l’Age. A 33 ans il est beaucoup plus simple d’avoir fois en l’avenir qu’à 50 ans.
Mon avenir pour le moment je ne le vois que dans un vieillissement inéluctable, une lente et triste déchéance de ce corps qui ne correspond plus ni mes envies ni à mon état d’esprit.
Je persévére dans l’écriture de ce journal et dans les publications dans mon blog même si jour après jour j’y prend de moins en moins de plaisir.







19H00

Ce midi Carole m’a invité au restaurant. Je l’ai emmené à Capbreton. Je n’ai pu m’empêcher de chercher des yeux, l’appartement des parents de N, de l’autre côté du port, sur Hossegor.
Depuis que nous sommes rentrés Carole passe son temps aux toilettes. La pauvre…. Les séquelles de son cancer. Je suis malheureux pour elle et totalement impuissant.
Nous avons beaucoup échangés sur les souffrances qui suivent toutes les ruptures amoureuses. La douleur n’a pas d’âge et nous avons les mêmes palies et les mêmes questions. Notre différence de génération fait que nous n’avons pas forcément les mêmes réponses. Mais que de douleurs se devinent dans ses mots et ses regards.
Pour le moment je ne suis pas trop optimiste pour les jours qui vont venir. Beaucoup trop de nuages s’approchent de moi et je ne vois pas trop d’où l’éclaircie pourrait venir.

J’ai très envie de me laisser entraîner dans le sens de la pente et ne plus me battre, mais pas encore assez désespéré pour commettre un acte irréversible.

LIVRE : 50 NUANCES DE GREY DE EL James


Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête. Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble. Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…

Autant le dire j’ai détesté. C’est du Barbara Cartland avec du BDSM de cours d’école…. Peut-être a-t-il réveillé les fantasmes des ménagères de moins de cinquante ans, et si c’est le cas cela en dit long sur le niveau des fantasmes des couples d’aujourd’hui.

Un conte de prince et de princesse, avec une pointe de soufre (pas trop fort).

LIVRE : UNE FEMME A BERLIN



La jeune Berlinoise qui a rédigé ce journal, du 20 avril 1945 – les Soviétiques sont aux portes – jusqu'au 22 juin, a voulu rester anonyme, lors de la première publication du livre en 1954, et après. À la lecture de son témoignage, on comprend pourquoi.
Sur un ton d'objectivité presque froide, ou alors sarcastique, toujours précis, parfois poignant, parfois comique, c'est la vie quotidienne dans un immeuble quasi en ruine, habité par des femmes de tout âge, des hommes qui se cachent : vie misérable, dans la peur, le froid, la saleté et la faim, scandée par les bombardements d'abord, sous une occupation brutale ensuite. S'ajoutent alors les viols, la honte, la banalisation de l'effroi.
C'est la véracité sans fard et sans phrases qui fait la valeur de ce récit terrible, c'est aussi la lucidité du regard porté sur un Berlin tétanisé par la défaite. Et la plume de l'auteur anonyme rend admirablement ce mélange de dignité, de cynisme et d'humour qui lui a permis, sans doute, de survivre.

Un livre, un témoignage, dur… Difficile d’imaginer ce que cela a pu être.

Un livre qui je pense aurait pu être écris dans n’importe quelle ville livrée à des occupants brutaux et ou le besoin de survivre fait naître le pire et le meilleur.

jeudi 22 décembre 2016

TEXTE : Une fois cinquante, mieux que, cinquante fois un (philosophie pornographique)



Hier soir je me suis « promené » sur les sites pornographiques gratuits. Je ne suis pas vraiment un « sex addict » mais c’est surement le désert de ma vie sentimentale et bassement sexuelle qui m’ont conduit à ces errements nocturnes. Je sais ce n’est pas une excuse, et franchement, je ne suis pas honteux non plus.


Donc je suis tombé sur un site qui proposait des « czech gang bang ». En quelque mots, une ou deux jeunes filles s’offrent à un minimum de cinquante hommes en rut. Sur les cinquante, au moins quarante portent des masques, principalement des masques de cochon. Pourquoi porter des masques ? Dans ce genre de production « cinématographique » s’attache ton vraiment au visage des acteurs, surtout quand ils sont si nombreux ? Quant au choix du cochon je vous laisse à votre propre interprétation.






Une jeune fille, qui a priori, n’a pas l’air d’une professionnelle, arrive accompagnée de son « compagnon » dans une pièce ou sont rassemblés les bêtes en rut. 

Pas de chichi, une couverture sur la table, la fille est déshabillée en moins de temps qu’il ne faut à Hussein Bolt pour courir un cent mètre, allongée sur la table, et hop la « baise » commence (oui dans ce cas je pense que l’on ne pas dire faire l’amour alors je m’accorde un peu de vulgarité)….
Je vous passe les détails le manque de romantisme ou de préliminaires ; c’est de la « baise brute » et à la chaine. Et ça dure… et oui ils sont au moins cinquante…et ça devient vite très gluant et collant, berk….

J’avoue beaucoup m’interroger sur les motivations des différents protagonistes.

Pour les cinquante mecs la motivation est évidente. Ils donnent raison aux différentes féministes qui prétendent que tous les hommes ne sont que des animaux qui ne pensent qu’à « baiser ».

Pour la fille, c’est déjà beaucoup plus compliqué pour moi et mon âme de poète. Après tout, tous les goûts sont dans la nature et peut être aime t’elle ça ; être traitée comme un simple objet sexuel… et dans ce cas elle heureusement que pour les cochons il y a des cochonnes…. A-t-elle juste assouvi un fantasme ???

Pour son compagnon, j’avoue ne pas du tout comprendre. Quel intérêt trouve-t-il à livrer la femme qu’il est sensé aimer à cinquante animaux en chaleur ? Encore une fois à chacun son fantasme… je dois être un peu coincé avec tout ça….

Quoi qu’il en soit, elle ne l’a pas trompé ; il était au courant et consentant. Peut-être que comme pour l’alcool ; il vaut mieux prendre une grosse cuite un soir que de boire régulièrement et en cachette…. Il vaut peut-être mieux une bonne grosse orgie, qu’un adultère régulier J

(TEXTE DÉBILE)

CITATION : JOHN IRVING



« Avoir peur de paraitre lâche est la pire raison de faire quoi que ce soit »


John Irving

mercredi 21 décembre 2016

LIVRE : L'OMBRE de Stephen Lloyd Jones



Elle fuit. Elle est terrifiée. A l'arrière de la voiture, sa fille de sept ans dort paisiblement. Sur le siège passager, son mari se vide de son sang. Lorsqu'elle arrive de nuit à Llyn Gwyr, une maison de campagne perdue dans les montagnes arides du Pays de Galles, Hannah Wilde sait qu'une traque vieille de deux cents ans touche à sa fin. Dans le coffre de sa voiture - seul recours contre la malédiction -, une liasse de journaux dévoilant des secrets de survie transmis de mère en fille depuis le XIXème siècle. Hannah n'a plus le choix : il va lui falloir affronter Jakab, un ennemi terrifiant, capable de revêtir à la perfection l'identité de ceux qu'elle aime.


Un thriller sympa, facile à lire, avec un méchant un peu moins terrifiant que Dracula. Idéal pour ne pas trop réfléchir, un livre de vacances….

CITATION : MEREDITH GREY


mardi 20 décembre 2016

JOURNAL : 14 AOÛT 2016

14 août 2016

16H00 Saint Paul les Dax

Voilà Carole est arrivée depuis 24 heures maintenant.

Nous ne sommes pas allés aux férias hier soir. Elle était surement fatiguée, et elle n’est pas fan des foules non plus. Cela a dû être chaud hier soir, car le samedi est à l’accoutumé, la journée ou il y a le plus d’affluence. J’avoue que cela ne m’a pas vraiment manqué.

Nous avons beaucoup discuté, et malgré notre différence d’âge nous en sommes un peu au même point. Comme moi, une rupture mal digérée et qui laisse des blessures invisibles mais tout aussi douloureuses.






Comme moi une solitude bien pesante, ce sentiment d’inutilité et de n’être là pour personne. Ces sentiments qui nous font douter de l’intérêt de se lever le matin.
Elle a aussi connu la maladie et le combat sans fin pour la guérison.
Moi c’est la vieillesse inéluctable qui me mine.

Nous sommes allé faire un tour dans la ville ce matin mais la chaleur étouffante nous a obligé à rentrer chez moi.


On regarde les jeux Olympiques, en fait, on additionne nos solitudes.

mercredi 7 décembre 2016

LIVRE : LA PITIÉ DANGEREUSE DE Stefan Zweig



En 1913, dans une petite ville de garnison autrichienne, Anton Hofmiller, jeune officier de cavalerie, est invité dans le château du riche Kekesfalva. Au cours de la soirée, il invite la fille de son hôte à danser, ignorant qu'elle est paralysée. Désireux de réparer sa maladresse, Anton accumule les faux pas qu'il attribue à ce que Stefan Zweig appelle l'« impatience du cœur ».

J’avoue, je ne suis pas tombé sous le charme de ce monde de garnison et de bourgeoisie de la vie de caserne provinciale du début du 20 éme siècle.
Tout est beaucoup trop lent et contemplatif.

Malgré tout, l’analyse des sentiments est excellente. Amour, pitié, courage, lâcheté, tout est décortiqué avec justesse.
Un sentiment partagé sur ce roman que je n’ai pas dévoré.

JOURNAL : 13 AOÛT 2016

13 août 2016

Voila le retour de ce sentiment de solitude et d’inutilité.





Nous sommes déjà au troisième jour des férias et j’ai déjà fait les deux premières nuits. Je pense que je vais arrêter là.

Carole arrive à 17H00, cela va me forcer à bouger, à sourire. Je suis content. Cela fait longtemps que l’on ne sait pas vu, et nous avons surement beaucoup de choses à nous dire.

Hier, pendant la soirée féria, Didier m’a parlé de M et j’avoue que cela m’a mis un coup. Je ne sais pas si j’arriverais à me remettre de cette relation. J’ai quelque chose de cassé en moi, c’est certain.
Plus grave que l’alcool ou la cigarette, je suis en manque d’amour. Ce besoin impérieux d’être la pour quelqu’un, donner et recevoir des attentions quotidiennes. Il me manque les petits mots, les petits gestes, et le pire, et que je ne fais rien pour en retrouver.


Même ce que je suis en train d’écrire me déçoit. C’est creux et larmoyant. Cela n’intéresse personne. Je n’intéresse personne.

CITATION : STEFAN ZWEIG



« Aucune faute n’est oubliée tant que la conscience s’en souvient »

Stefan Zweig

JOURNAL : 10 AOÛT 2016

10 aout 2016

Les jours se succèdent, et voila, demain, c’est déjà le début des féria. Cinq jours de fêtes débridées et de beuveries institutionnalisées.





Je les redoute ces fêtes pour l’ensemble des souvenirs qu’elles vont réveiller au fond de moi. Celles de 2014, des féria de rêve avec M, des soirées en amoureux ; et celles de 2015 avec ma déchéance totale.

Je crains de la croiser, et j’angoisse de ma réaction supposée, mais aussi de la sienne. J’ai aussi peur de retomber dans les bras de mes vieux démons.
Heureusement Carole vient passer le weekend, cela me construit des barrières protectrices.

J’ai un peu aidé Baptiste dans les préparatifs de son bar. Je crains qu’avec la fatigue et les tensions, le trio Stéphanie, Franck, Baptiste explose. Je ne suis en rien concerné ni responsable et je sais bien que c’est ridicule que je m’inquiète pour cela.
J’espère que la soirée de vendredi avec Didier va bien se passer et que l’on va passer un agréable moment.


Il va falloir être raisonnable demain pour l’ouverture, et ne pas âtre aussi minable que l’an dernier.

CITATION : STEFAN ZWEIG



« Car on peut tout fuir, sauf sa conscience. »

Stefan Zweig

mardi 6 décembre 2016

JOURNAL : 7 AOÛT 2016

Saint Paul les Dax

10H00

Levé à 8H00, et comme je me suis endormis qu’après 3H00, la nuit fut assez courte.
Mélange d’alcool, de médicaments et d’haricots landais, j’ai l’estomac en vrac. Les toilettes sont devenues ma pièce favorite depuis que j’ai mis les pieds en dehors de mon lit.

Quelles résolutions pour aujourd’hui ?

Glander, finir le rosé, écrire un texte sur les pokemons et me ruiner les oreilles sur les Casseurs Flowters. J’ai bien aussi du repassage à faire et il y a les JO.
Je pourrais aussi aller voir l’océan, mais j’ai 0 motivation.
Pas grave … Cela ne changera rien au monde, ni à ma vie. Je suis bloqué dans une vie de zombi camé et j’assume.





J’ai bien conscience que mes mots, mes lignes, mes textes n’ont aucune qualité et encore moins d’intérêt. Mais je m’en fous. J’écris pour moi et pas pour vous, et si, mes propos vous choquent ou vous blessent et bien vous avez toujours la liberté d’arrêter de lire.
Il faut bien comprendre que chaque ligne écrite est passé par le filtre de ma pensée alors ce n’est pas maintenant que je vais les renier pour un soi disant politiquement correct ou pour éviter de choquer. Même toi qui me lis je suis sur que tes pensées pourraient me blesser ou me choquer.  Notre différence est que j’ose écrire mes pensées les plus sombres.


15H00

Je publie, je retranscris, j’écris. Je tue les secondes et les minutes devant les JO.
A part à la boulangerie et au bureau de tabac ce matin je n’ai pas entendu le son d’une voix.
Quelques échanges de SMS avec Hélène me permettent de briser un peu la solitude.

J’ai la langue et les joues qui brûlent, effet bien connu des lendemains de soirées un peu trop arrosées.

CITATION : STEFAN ZWEIG



« Dans la plupart de nos actes, la vanité joue à coup sur un rôle des plus importants et les natures faibles succombent plus facilement que les autres à la tentation de faire ce qui à l’apparence de la force, du courage, de la résolution. »

Stefan Zweig

lundi 5 décembre 2016

LAMBEAUX DE SOUVENIRS, MORCEAUX DE VIES : PAUL RENÉ MARIA POULAIN (1)

Il y a dans mes grands-parents un personnage qui m’a toujours fasciné : un aventurier, un vrai. Un homme qui a su provoquer son destin, qui a parcouru la terre, qui a connu des guerres. Une guerre de conquête, une guerre meurtrière et une guerre honteuse, sans prendre part aux trois, il les a toutes traversées. Voici son histoire, une histoire passée au crible des événements racontés et des souvenirs fragmentaires qui restent de lui.

Paul, René, Maria Poulain est né le 28 décembre 1872. Mon grand-père est né au dix-neuvième siècle, et plonger dans sa vie c’est déjà ouvrir des livres d’histoires.






En 1872, Napoléon III avait quitté depuis peu le pouvoir après une guerre désastreuse pour la France.  Il était et restera, je l’espère le dernier des souverains du peuple français. En y réfléchissant un peu, on se rend compte que notre république n’est pas si ancienne que ça. Mon grand-père a failli naître sous un empire…
La nouvelle Allemagne de Bismarck occupait encore une grande partie du territoire.





La nouvelle république venait de réprimer dans le sang  la commune de Paris. Le temps n’était pas encore venu pour une république sociale ou communiste. Les rescapés de l’insurrection allaient grossir les bagnes et peupler les colonies en Algérie ou en Nouvelle Calédonie.

C’est à ce tournant de l’histoire que mon grand-père a vu le jour à Sandillon dans Loiret, petite ville du bord de Loire, à environ 10 kilomètres d’Orléans, la grande ville. A l’époque pas de voitures, et il n’y avait pas de moyens de transports entre les deux villes. Il a fallu attendre 1905 pour voir la première liaison ferroviaire.

Ses parents, Jean Louis et Celma, n’étaient pas pauvres. A priori ils faisaient même partie de ces propriétaires terriens assez fortunés. Ils possédaient des terres sur ces bords de Loire propre au maraichage et à l’agriculture. Le petit René aurait donc dû avoir une jeunesse heureuse, loin du besoin et de la relative pauvreté qui frappait à cette époque.

Malheureusement les caprices de la vie allaient en décider autrement. La ruine allait frapper sa famille. Les causes de cette ruine ? Là, les versions varient selon le narrateur.
La première voudrait qu’une crue de la Loire ait « détruit » le patrimoine foncier du couple.
L’autre beaucoup moins glorieuse voudrait que mon arrière-grand-père ait tout perdu aux jeux et ses liaisons avec des femmes. Il aurait été un client régulier des cabarets et établissements louches qui entouraient à l’époque la halle aux grains d’Orléans. Il n’est pas facile de nos jours de pouvoir imaginer tout perdre comme cela, mais l’époque était tellement différente. Mon côté romanesque et aventureux me font préférer cette version, et, je ne sais pas pourquoi je sens au fond de moi que c’est la bonne. Avec un arrière-grand-père coureur, flambeur et irresponsable, je peux comme cela expliquer certains errements de ma vie. Je sais que c’est un peu facile de se trouver des excuses à travers la génétique, mais cela m’amuse.

Quoi qu’il en soit, le petit René, ses 8 frères et sœurs se sont retrouvés dans le besoin. Ne pouvant plus assurer l’éducation et les besoins primaires de leurs nombreux enfants, ses parents ont confié leur petit dernier à une de ses tantes.

CITATION : STEFAN ZWEIG



"Celui qui aime d’un amour malheureux peut arriver à dompter sa passion, parce qu’il n’est pas seulement celui qui souffre, il est aussi le créateur de sa souffrance. S’il n’y parvient pas, il souffre du moins par sa propre faute. Mais perdu sans recours, celui qui est l’objet d’un amour auquel il ne peut répondre ; car ce n’est pas en lui qu’est la mesure et la limite de la passion, mais en dehors de lui et de sa volonté."

Stefan Zweig

JOURNAL : 6 AOUT 2016

Saint Paul les Dax

Météo parfaite, grand soleil et pas trop chaud… Même si je suis au travail c’est toujours plus agréable.

Avec les préparations des férias, Dax ressemble de plus en plus à une ville en état de siège. Malgré tout les terrasses de la place des fontaines chaudes sont pleines de clients.

Hier soir j’ai avancé dans mon livre et dans mon blog. Très intéressant ce livre mais beaucoup de discours que j’ai déjà entendu. Par contre je dois penser à travailler la méditation, je pense que j’en suis capable et cela me ferait surement du bien.
Un nouveau samedi et une nouvelle semaine se termine.

Jour après jour les échanges avec Hélène rentrent dans mes habitudes et ils me manqueraient si cela prenait fin. C’est quand même une relation bien étrange. Je ne connais ni son âge, ni son visage. Je ne sais pas si cela me manque vraiment et peut être que ce fil se casserait si j’en savais plus.

Première journée des jeux olympiques de rio et cela ne m’intéresse pas trop ; A vrai dire je ne me souviens pas de ceux de Londres. Tiens, je viens de remarquer que les années de jeux olympiques sont aussi mes années de rupture. 2008, Pékin-Barbara, 2012 Londres-Caroline, 2016 Rio-M.
Drôle non ?
Peut être fonctionne je par cycle de quatre ans. Coïncidence plutôt car avec Barbara notre relation a durée plus de trois olympiades. Bref c’est un fait, pourquoi vouloir chercher une réponse quand il n’y a pas de question.





Quelle honte ce journaliste qui traîne une escrimeuse en pleur devant la caméra. Télévision voyeuriste et obscène qui bafoue toutes les émotions et tous les sentiments. J’ai honte pour lui et France Télévision.