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samedi 26 novembre 2016

JOURNAL : 5 AOÛT 2016

Saint Paul les Dax


12H00

Journée de repos, je me suis réveillé à 11h00. Ce réveil tardif est bien la preuve que je n’avais pas finis d’éliminer les abus d’alcool et de médicaments de mercredi soir.
Mon appartement est à peu prêt propre, je vais donc me concentré sur mon blog et l’écriture. Pour le moment je n’ai ni inspiration, ni motivation.  Je me laisse porter par le bal insignifiant du quotidien.






15H15

Je publie, j’écris. J’ai finis les deux ou trois choses qu’il me restait à faire dans l’appartement. Je suis allé à la poste et j’ai chassé les pokemon. Et oui, je joue à Pokémon Go et je n’ai même pas honte.
Je suis rentré, j’ai allumé la télé. J’ai mis de vieilles séries télé. Je n’écoute pas vraiment, le bruit de la télé me permet surtout de ne pas me laisser envahir par un immense sentiment de solitude.
Peut être est ce cela vieillir, tuer les minutes, attendre la mort, sans illusions et sans projet.






17H00

La journée file minute après minute, sans passions, excès ou fureur.
Quoi de neuf dans la monde ?

Des nouveaux jeux olympiques vont commencer cette nuit à Rio de Janeiro. C’est beau les jeux olympiques, et, peut être suis-je un peu trop rabat joie en pensant à tout cet argent dépensé dans un pays de crève la faim. Ou est le bien et le mal ?
Nous, dans notre petite France, nous allons sanctifiés les athlètes médaillés et conspués ceux qui vont décevoir. Un bout de métal qui fait tant de différences…

Martine Aubry a annulée la braderie de Lille cette année. Prudence logique ou preuve que les terroristes ont déjà gagné ?
Chaque Maire qui accueille ce genre d’événement se pose surement la même question, et les réponses sont bien différentes entre Bayonne, Lille ou Dax. Je suis bien heureux de ne pas avoir à prendre ce genre de décision.

Le repli « identitaire » gagne du terrain jour après jour. Ils sont de plus en plus nombreux les posts d’inconnus qui pensent pouvoir définir ce qu’est « la vraie France ». Ma France à moi tient en sa devise « Liberté, Egalité, Fraternité » partageons ces trois mots, ces trois valeurs. Nous n’avons besoin d’aucune autre définition.

CITATION : STEFAN ZWEIG


« Le pire en ce monde ne résulte pas toujours de la méchanceté ou de la violence, mais plus souvent de la faiblesse. »


Stefan Zweig

jeudi 24 novembre 2016

JOURNAL : 4 AOÛT 2016

Saint Paul les Dax

Un temps lourds et orageux aujourd’hui ; je suis rentré tôt du travail.

J’ai du mal à écrire, les séquelles de l’alcool d’hier soir. Oui, j’ai beaucoup trop bu. Bu comme je ne l’avais pas fait depuis presque un an. Comme à chaque fois après ces soirées je suis mal, fatigué, mes mains tremblent.







Hier soir Franck m’a avoué coucher avec Stéphanie. Il m’a demandé de ne pas le trahir, ni de le juger…
Je ne le trahirais pas. Pourquoi, et à quel titre vois je le dire à Baptiste ?

Par contre, je ne peux m’empêcher de le juger.  Coucher avec la femme d’un ami est pour moi une des pires trahisons.
Bien sur j’ai couché avec M, et, j’ai passé des journées avec N ;mais ils étaient sensés se séparer rapidement et ni moi, ni N, ne nous considérions comme des amis.
Pour du cul, des moments de plaisirs éphémères, on crache sur nos promesses et nous donnons raisons à nos pulsions, plutôt qu’à notre dignité et nos sentiments.

J’adore le sexe et faire l’amour ; mais jamais je ne céderais à des pulsions qui risquent de détruire des vies.


Jamais je ne me glorifie de mes conquêtes ou de mes prouesses car jamais, au grand jamais, il n’y a de quoi en être fier…

CITATION : NIETZSCHE



« Il ne faut pas vouloir guérir l’inguérissable »


Nietzsche

mercredi 23 novembre 2016

CITATION : STEFAN ZWEIG




« En bavardant et plaisantant sans aucune contrainte, au milieu d’amis, je comprenais que toute forme de sujétion enchaine les véritables forces de l’âme et que la réelle mesure de l’individu ne se manifeste que dans le naturel »

Stefan Zweig

La pitié dangereuse

JOURNAL : 1 AOÛT 2016

20H00 Saint Paul les Dax



La chaleur est de retour ce soir. Cette chaleur lourde qui transforme chaque mouvement en source de transpiration.


20H00 Saint Paul les Dax
La chaleur est de retour ce soir. Cette chaleur lourde qui transforme chaque mouvement en source de transpiration.





Aujourd’hui c’était le vrai retour au travail. De 7h00 à 18h00, des heures occupées qui ne mont apporté ni joie ni peine. Des heures occupées, des heures passées, des heures en fin de compte bien futiles. Des heures pendant lesquelles je n’ai éprouvé aucun sentiment. J’étais au même moment acteur et spectateur de ma propre vie.
Je ne suis ni triste, ni déprimé, non du tout. Je vis et j’attends qu’il se passe quelque chose.

J’attends quoi ? Je ne saurais le dire.

Une rencontre, un accident…. Je ne sais pas mais j’attend que quelque chose bouleverse cette succession de jours qui se ressemblent.
Il faudrait que je provoque ?
Que je me bouge ?
Je ne demande que ça mais je ne sais plus dans quelle direction. Je ne vais pas m’agiter et me disperser en tout sens comme un pauvre fou. Peut être est ce, ce que j’aurais fait il y a quelques années, mais maintenant, arrivé à ce point de ma vie je n’en ai plus les moyens, ni l’envie.

Hélène, ma petite fée clochette, me tient un peu compagnie. Elle a le mot et la phrase juste, cette capacité d’écoute qui fait la différence entre un « vrai » gentil et le faux. Merci pour ces petits moments pendant lesquels je peux partager mes doutes et mes sentiments. Si Dieu existe, il te rangera du coté des justes.

Se lever, travailler, rentrer, écrire et dormir voici la perspective de mes prochains jours.

Ecrire… heureusement que je le peux encore, sinon je serais vraiment mort.

CITATION : STEFAN ZWEIG



« C’est seulement quand on sait qu’on est pas inutile aux autres que l’existence prend un sens. »

Stefan Zweig

La pitié dangereuse

vendredi 18 novembre 2016

JOURNAL : 31 JUILLET 2016

31 juillet 2016

Saint Paul les Dax

Voila le dernier jour du mois de juillet, et je retrouve ma solitude dans mon appartement vide. Je pensais que ce serait beaucoup plus difficile. J’ai rangé, lavé et travaillé sur mon blog. En fin de compte la journée est assez vite passée.

Quelques messages d’Hélène m’ont permis de me sentir moins seul, et ce soir Christel prend de mes nouvelles.  Peut-être avait elle juste envie de parler avec celui qu’elle doit encore un peu considérer comme un sage.






C’est le dernier jour des fêtes de Bayonne, et je me souviens du naufrage de l’an dernier.
M y est encore surement ce soir. Pourquoi changerait-elle maintenant ?
Ces deux années je n’avais pas réussi à lui faire comprendre la vacuité et la dangerosité de ces beuveries organisées et de ces jeux de séductions malsains qu’elle adore pratiquer. Je ne me sens plus concerné et l’ai-je un jour été. Elle seule a la réponse.
Sa vie n’est plus la mienne Nos chemins n’ont fait que se croiser, nous n’avons jamais vraiment fait un bout de route ensemble.


Je suis seul, je me gère et je suis vivant… pour le moment.

jeudi 17 novembre 2016

JOURNAL : 30 JUILLET 2016


18H00 Canejan


Voila les enfants sont partis. Le TGV les a emmenés loin de mes bras. Il vient un point final à cette parenthèse de paternité que fut ce mois de juillet.
Ce soir je vais rester chez Brigitte. Peut être ai-je peur de retrouver, trop rapidement, mon appartement et ma solitude.






J’attendais une petite étincelle qui me redonnerait gout à la vie. Peut être que mon blog et mes écrits me l’ont fait retrouver.

Grace à eux, j’ai rencontré Hélène. Enfin, rencontré est un bien grand mot car je ne connais quasiment rien d’elle.
Ses mots, ses phrases, ses vers parlent à mon âme. Elle a cette concision dans les textes, cette justesse dans le choix des mots qui me donnent le courage de lire de la poésie. Un plaisir que nul autre poète « amateur » me procure.
Sobre, juste et spontanée ;elle a bien plus que ces qualités, elle a le don de faire renaître des émotions. Peut être que cette musique ne vous parlera pas, car nous sommes tous uniques dans le choix de nos mélodies. Chaque mot, comme une note claire, résonne au diapason de mes sentiments. Elle est la fée clochette du Peter Pan âgé que je suis, et comme toute les fées, je la pare de toute les qualités.

Brigitte et François sont chacun planté devant une télé qu’ils n’écoutent pas vraiment. Le tube cathodique remplit de son et de bruit cette solitude de couple. Peut être est ce cela vieillir et s’assagir. Vivre des journées sans projet, et attendre… Briser le silence de la solitude par des bruits qui ne font pas sens.

En réponse à la chaleur lourde de cet après midi, l’orage a éclaté en soirée. J’ai profité de l’odeur de la terre qui se gorge d’eau. Depuis ma plus tendre enfance j’ai toujours adoré cette flagrance. En peu de temps, le fond de l’air s’est rafraîchi, promesse d’une nuit plus agréable.






Durant un moment, j’ai suivi l’orage qui continuait  sa route vers les terres de l’est. J’ai prolongé mon plaisir à suivre ce spectacle gratuit que m’offraient les cieux déchaînés.
Peut être est ce un message, qui m’est adressé pour les jours à venir ?
Non impossible. Quel serait le sens de ce message ? Encore une fois j’accorde beaucoup trop d’importance à mon existence.

En fait, je crois, que de plus en plus, j’apprécie ma solitude. Ne pas être confronté aux autres, leurs défauts, leurs qualités, leur vie qui n’est pas la mienne et dans laquelle je trouve de moins en moins d’intérêt.

LIVRE : LA MAISON DU DÉSIR de France Huser



Un livre pris au hasard dans la « boite à livre » de mon quartier. On dit que quelque fois le hasard fait bien les choses, et, dans ce cas l’adage est totalement faux. Autant le dire tout de suite j’ai détesté.

Pourquoi ?

Déjà le titre « la maison du désir »… il aurait fallu plutôt le nommé « Apologie de l’égoïsme ». L’héroïne (l’auteure ??) cède au moindre de ses désirs sexuels sans jamais nous parler de ses partenaires. Céder au  moindre de ses désirs, sans jamais se préoccuper des autres n’est ce pas le paroxysme de l’égoïsme ? En gros elle nous raconte ses « plans culs » en parlant à chaque fois de « l’homme que j’aimais ». Ok on peut aimer plusieurs fois dans une vie, mais je ne crois pas à 3 amours simultanés, et encore moins aux amours qui disparaissent  au gré des désirs et des envies du moment.

Elle a aimé tellement d’homme que j’arrive à douter qu’en fait elle en a réellement aimé un seul, et pire, qu’elle sache réellement ce qu’est l’amour.
Je préfère de loin Bukowski ou Despente, qui savent faire la différence entre le cul et les sentiments. Et même dans le style, quand le sujet est le  cul, on écrit cul. On n’emploie pas un style si ampoulé et précieux. Pour ce qui est cru, et bien, on écrit cru, et même vulgaire. Le sujet et le style du livre sont aussi compatibles qu’une tartine de rillettes arrosée d’un millésime de champagne.
En conclusion un livre sans intérêt, une auteure qui s’écoute écrire, si elle n’avait pas été critique littéraire du « nouvel observateur » je doute qu’elle aurait était publié.


Note 0,5/20 (0,5 pour le papier et l’encre comme disaient mes profs)

mercredi 16 novembre 2016

JOURNAL : 29 JUILLET 2016

Canejan

Le temps est lourd et nuageux aujourd’hui, un peu comme mon humeur.
Je progresse bien dans les publications sur mon blog. 

Je suis en train de publier tout les textes que j’ai pu écrire à M et pour M au début de notre relation adultère. Je me rends compte que j’éprouvais un amour fou et dévorant.
Je ne suis jamais arrivé à discerner qu’il n’était pas autant partagé. Qu’elle me demandait beaucoup plus que ce qu’elle s’imposait.
Jamais elle n’a renoncé à ses ex amants, jamais elle n’a cessé de charmer les hommes qui l’entouraient. Nous avons partagé une grande complicité, mais nous n’avons jamais partagé les mêmes définitions des mots amour, fidélité et couple.






Comment a-t-elle pu me faire rêver d’une vie de couple alors qu’elle n’a jamais ni la volonté, ni le courage, de quitter N et Nousty. Elle attendait que lui, la quitte en louvoyant d’un mensonge à un autre.
En me mentant, en mentant à N, à son fils, à ses parents, à tout le monde, elle attendait qu’une bombe explose pour être mise au pied du mur, et si possible se faire passer pour une victime. Elle attendait qu’une « bombe » explose, et en espérant que la déflagration n’emporte pas le confort de son petit monde.

J’ai explosé, et aujourd’hui encore, je ne peux pas mesurer les dégâts causés, et franchement cela ne m’importe peu. J’ai été le détonateur, mais c’est toi, M, qui a miné le terrain, et qui est peut être maintenant complètement ravagé. Je ne le souhaite même pas.
Responsable je le suis, mais pas forcément coupable.

Ecrire, publier, tout cela, ce soir me semble vain. Tous ces mots ne sont que des petits cailloux lancés dans un océan, et qui ne provoque aucune onde. Aucun mouvement, ni en surface, ni en profondeur.
En fait je crie mon besoin d’amour et de confiance. Je m’aime si peu moi-même que je suis dans une quête absurde de l’amour des autres.
Et pourtant, je refuse les faux semblants, les relations intéressées et hypocrites. J’ai maintenant besoin de m’aimer pour à nouveau pouvoir aimer.

En aurais je le temps, la volonté, et le courage ?
J’avoue que sur ce point je suis assez pessimiste. Comme d’habitude je vais surement préférer la fuite et le mensonge.

Je vais même probablement me mentir à moi-même.

mardi 15 novembre 2016

LIVRE : JE LE FERAI POUR TOI de Thierry Cohen



Que seriez-vous prêt à faire par amour ?
Et jusqu’ou pourrez vous mener la haine ?

Voila résumé en deux questions l’intérêt de ce roman que j’ai dévoré en une soirée.
C’est extrêmement bien construit, les personnages sont touchants et chacun y trouvera un intérêt.


A lire pour passer une bonne soirée.

JOURNAL : 28 JUILLET 2016

La peur s’installe, les mots de haine et de discorde se libèrent. Les prophètes d’apocalypse nous promettent la fin du monde pour demain. Les bombes et les crimes fleurissent aux quatre coins des continents.

Je suis la, et je vois les discours de raison s’éloigner vers un vide sidéral.






Je suis impuissant.

Ou sont les vrais sages qui auraient assez d’énergie pour ranimer la raison.
Les haineux et les peureux remportent victoires après victoires.
Même en Amérique un monstre se dresse prêt à entraîner le monde dans sa folie.

Oh mon Dieu, si tu existes, donnes la raison aux américains de choisir la sagesse. Pourquoi avoir choisis une candidate aussi faible et contestable pour nous défendre contre la bêtise et la haine ?

Ici, tout le monde craint une guerre civile. Est-il possible que tout a autant échoué pour que nous ayons à craindre ce déchirement.

Je me sens faible et impuissant. Mes états d’âmes et mes problèmes sont si insignifiants.
Le 1 aout approche et j’avoue avoir envie de tout abandonner.
J’écris dans le vide.
Toutes les valeurs qui me sont chères s’effondrent et je n’ai plus aucun courage.
Je ne sais pas encore de quoi sera faite la fin de cet été mais moi j’abandonne mon courage et mes résolutions. Peut être disparaître pour ne pas voir le naufrage….

lundi 14 novembre 2016

LIVRE : L'INCOLORE TSUKURU TAZAKI ET SES ANNÉES DE PÈLERINAGE de Haruki Murakami





Depuis le mois de juillet de sa deuxième année d'université jusqu'au mois de janvier de l'année suivante, Tsukuru Tazaki vécut en pensant presque exclusivement à la mort.
À Nagoya, ils étaient cinq amis inséparables. L'un, Akamatsu, était surnommé Rouge ; Ômi était Bleu , Shirane était Blanche et Kurono, Noire. Tsukuru Tazaki, lui, était sans couleur.
Tsukuru est parti à Tokyo pour ses études ; les autres sont restés.
Un jour, ils lui ont signifié qu'ils ne voulaient plus jamais le voir. Sans aucune explication. Lui-même n'en a pas cherché.
Pendant seize ans, Tsukuru a vécu comme Jonas dans le ventre de la baleine, comme un mort qui n'aurait pas encore compris qu'il était mort.
Il est devenu architecte, il dessine des gares.
Et puis Sara est entrée dans sa vie. Tsukuru l'intrigue mais elle le sent hors d'atteinte, comme séparé du monde par une frontière invisible.
Vivre sans amour n'est pas vivre. Alors, Tsukuru Tazaki va entamer son pèlerinage. À Nagoya. Et en Finlande. Pour confronter le passé et tenter de comprendre ce qui a brisé le cercle.


Un très, très beau roman initiatique, bien différend de ceux de Murakami que j’ai déjà lus. Le fantastique des autres romans, à ici disparu, au profit d’une quête personnelle.
Une quête ou l’on peut se retrouver, ou pas…

A lire.

JOURNAL : 27 JUILLET 2016

Encore un attentat en France. Un prêtre égorgé dans une église.

Les politiques entre-déchirent de plus belle, alors qu’il faudrait se rassembler.





Encore un symbole, et, tout le monde l’a bien compris.


Encore une fois la haine va progresser, les musulmans montrés du doigt, et les réfugiés rejetés à la mer…

dimanche 13 novembre 2016

LAMBEAUX DE SOUVENIRS, MORCEAUX DE VIES : introduction










Mes enfants, c’est pour nous qu’aujourd’hui je reprends la plume. 
J’ai longtemps cherché un but, un sens à ce besoin d’écrire. 
Longtemps j’ai écrit sur tout et sur rien. 
J’ai passé des heures à essayer d’assembler des mots afin de constituer des textes, qui sans être beaux ni géniaux, avaient au moins un sens pour moi. 
J’ai couché sur le papier bien plus souvent mes peines que mes joies. 
J’ai fait dégueuler sur des feuilles blanches mes humeurs, mes colères et mes haines, mais aussi quelque fois mes émerveillements. Cela avait il une valeur ?

Je ne pense pas que tout ce fatras a une quelconque valeur littéraire. Tout au plus ils pourraient maintenant être un témoignage de la complexité, et peut être de la folie, de votre père. Je ne sais pas si vous les avez lus,  un peu, beaucoup ou pas du tout. Non je ne reprends pas la plume pour vous faire le procès de ne pas vous y être intéressés, je crois en fait que j’écris surtout pour moi. 
Encore maintenant, l’écriture, pour moi est avant tout une thérapie. Comme tout un chacun peut parler à un psychologue, à un ami, ou à une compagne, moi je me confie à personne et à la terre entière en faisant sortir, par le bout de la plume, ce qui emplit mon esprit.

J’écris un journal. Vous le savez. Je l’ai commencé durant les sombres heures qui ont précédé le divorce d’avec votre mère. Déjà à l’époque il était mon défouloir, mon confident… 
A chaque période heureuse, je le délaissais. Il n’est donc que le reflet des moins belles heures de ce qui fut ma vie depuis que je vous ai quittés. 
Je suis bien d’accord avec vous, il n’a pas grand sens sauf à mes yeux. 
Je pensais qu’il pourrait être un témoignage sur ce que fut votre père et sa vie, mais il est bien trop rempli de sentiment excessifs, ou, de successions de jours sans éclat. 
C’est un journal, pas un témoignage et encore moins une histoire.

Alors voilà, je vous propose d’écrire notre histoire. Pas d’écrire votre vie, ni la mienne, mais de rassembler par écrit ce que fut nos aïeux, mes grands parents, mes parents, et ce que furent les cinquante premières années de ma vie.
Comme pour les tribus africaines ou amérindiennes, je suis persuadé que l’on meurt vraiment lorsque plus personne ne se souvient de nous. 
Votre grand-mère a maintenant 90 ans, et quand viendra le jour où elle oubliera de se réveiller beaucoup de ceux qui furent vos « ancêtres » vont disparaître avec elle. 
Certains ne le méritent pas, j’en suis sûr.

Peut être que nos histoires sont banales, mais elles ont permis de faire de vous ce que vous êtes. Sans nos anciens nous ne serions pas là et peut-être que leur histoire explique un peu ce que j’ai été, ce que je serai et ce que vous deviendrez.

Peut être ne lirez-vous jamais cette histoire, peut-être la trouverez-vous sans intérêt, mais si un jour vous éprouvez le besoin de savoir, vous aurez au moins à disposition ces lambeaux de souvenirs.


http://insotensui.blogspot.fr/p/blog-page_13.html

JOURNAL : 25 JUILLET 2016

Retour au boulot…

Rien n’a vraiment changé. Franck était déjà chez Baptiste pour boire son café, je l’ai rejoint. Toujours les mêmes discussions sur nos boulots et, de plus en plus de remarques xénophobes. Si cela augmente, ou même seulement continue, je me dispenserais d’aller boire mon café du matin. Je n’ai pas envie de me battre à essayer de le changer, je ne veux pas perdre mon temps.

La boutique est nickel. Aurélien a bien géré en mon absence. Je retrouve tout les petits tracas et mesquineries, inhérent au travail en équipe. Non rien n’a vraiment changé en trois semaines, à part moi que ne suis plus aussi motivé qu’à mon départ.





Ce n’est jamais évident de reprendre après trois semaines. Se remettre dans le rythme, objectifs, résultats, promotions… sans compter les vendeurs qui m’attendaient pour poser leurs congés et me faire part de leurs soucis. C’est mon boulot, et comme dirait maman, ça occupe.

J’ai repris la clope et le rosé. Je n’ai vraiment aucune volonté.

Si M redonnait signe de vie, je replongerais dans ses bras…. Quoi que c’est vraiment pas sur, et dans tout les cas la question ne se pose même pas.


Ah oui, nouvel attentat en Allemagne. Cela ne va vraiment pas améliorer les opinions. Je plains les victimes bien sur, mais aussi les réfugiés et tout les musulmans que l’on va de plus en plus stigmatiser. 
Je ne suis vraiment pas optimiste, Daesh a déjà gagné, la société française se fracture de plus en plus.

CITATION : HARUKI MURAKAMI




"Ce n’est pas seulement l’harmonie qui relie le cœur des hommes. Ce qui les lie bien plus profondément, c’est ce qui se transmet d’une blessure à une autre. D’une souffrance à une autre. D’une fragilité à une autre. C’est ainsi que les hommes se rejoignent. Il n’y a pas de quiétude sans cris de douleur, pas de pardon sans que du sang ne soit versé, pas d’acceptation qui n’ait connu de perte brûlante. Ces épreuves sont la base d’une harmonie véritable."

Haruki Murakami

samedi 12 novembre 2016

TEXTE : DEUX ROSES : 12 novembre 2016



Deux roses blanches
De la corniche jetées
Fragile hommage
A celle qui ne fut jamais.

L’une sur la falaise,
S’est accrochée.
L’autre par le vent
Fut emportée.

Sur le sable desséchées,
Dans les flots noyées,
Se sont elles retrouvées ?
Te souviens-tu ?


Que je t’attendrais.

CITATION : HARUKI MURAKAMI



« Nous vivons dans une époque d’indifférence totale et, pourtant nous sommes cernés par une énorme quantité d’informations, très facile à obtenir, sur tout un chacun. Et en réalité nous ne savons presque rien sur les autres. »

Haruki Murakami

jeudi 10 novembre 2016

JOURNAL : 24 JUILLET 2016

14H00 Saint Paul les Dax

Dernière journée de vacances avec les enfants, et, je me suis réveillé bien tôt.

Ce matin j’ai posté sur mon blog le premier texte sur M. Relire ce texte, voire ces photos, me font encore émerger des sentiments forts.
Même si je l’ai perdu (ou nous nous sommes perdus) mes sentiments pour elle, n’ont pas encore disparu.

Tout est calme, et j’ai beaucoup lu ce matin.





J’aime bien Fred Vargas et son commissaire Adamsberg. Il flotte toujours, dans ses romans, ce soupçon de fantastique et d’extraordinaire. C’est peut être pour cela que j’apprécie ses romans policiers.
J’ai été contacté par une femme sur Meetic. Elle m’a envoyé sa photo et je ne suis pas du tout emballé. Comment lui dire que nous en resterons la sans être méchant ou blessant ? C’est très difficile. Je ne suis vraiment pas fait pour les sites de rencontre et je vais tout résilier.


17H00

Que c’est dur cet après midi. Je n’ai envie de rien, et de l’énergie pour rien. Je n’arrive pas à écrire ni à publier sur mon blog. Je sens bien que tout cela est vain. Mes histoires, mes opinions n’intéressent personne. Peut être ne fais je cela que pour la faire réagir, mais elle ne lira même pas.
En fait j’écris pour tromper le temps. Ecrire, boire, fumer et médicaments voila autour de quoi ma vie tourne.

Ma vie est vide, et je suis vide, réduit au néant.

mercredi 9 novembre 2016

CITATION : HARUKI MURAKAMI



« Au fond je ne possède rien en moi que je pourrais offrir aux autres. Ou pire encore : je n’ai rien à m’offrir à moi-même. »


Haruki Murakami

JOURNAL : 23 JUILLET 2016

Saint Paul les Dax

Comme des nuages qui arrivent de l’océan, des nuages de haine et d’intransigeance s’accumulent au dessus de notre pauvre humanité.
Trump, Poutine, Erdogan, Le Pen, le peuple est en train de confier sa tête à son bourreau.






Ici en France, patrie des droits de l’homme, les attentats successifs ont libérés la parole haineuse et raciste. J’espère avoir assez bien élevé mes enfants pour qu’ils refusent de tomber dans la fatalité de l’exclusion et du racisme.
Moi, à mon tout petit niveau, j’essaie de combattre ces idéaux simplistes. Mais que ce soit dans la rue ou sur les réseaux sociaux, je sens que la lutte des hommes de paix est d’ores et déjà voué à l’échec. Même si ce combat est vain, il faut quand même le mener.

Dans une semaine les enfants seront repartis. Je reprendrais ma lutte contre la banalité de mon quotidien.  Peut être qu’elle me mènera jusqu’à mon tombeau. Je ne le crains pas, mieux encore, je le souhaite.

dimanche 6 novembre 2016

JOURNAL : 21 JUILLET 2016

Saint Paul les Dax

Aujourd’hui, j’avoue, j’ai peur pour mon pays.

Avec les attentats la parole raciste se libère. Les élus du peuple demandent l’internement des « fichés S » et une grande partie de la France applaudit sans même savoir ce qu’est une « fiche S ».

Elle est loin la France black, blanc, beur de 1998.






La mort horrible de plus de deux cent personnes lors des attentats vaut elle vraiment que l’on renie à ce point les valeurs fondamentales de notre nation. L’internement de personnes fichées, nous l’avons déjà vécu. Drancy, le vel d’hiv, n’avons-nous rien appris ? Avons-nous tout oublié ?

A travers le monde les discours les discours les plus durs et les plus extrêmes trouvent de plus en plus de nouveaux porte paroles, et de plus en plus d’oreilles attentives.
Alors oui j’avoue avoir peur que notre monde retombe dans les heures les plus sombres de son histoire.

J’ai peur de voir la peur triompher

CITATION : HARUKI MURAKAMI



« Eh bien pour être honnête, vivre m’ennuie. Cela m’est tout à fait égal de mourir maintenant. Je n’ai pas la moindre énergie pour rechercher je ne sais quel moyen de me suicider. En revanche, je suis à peu près capable d’attendre la mort tranquillement. »


Haruki Murakami

samedi 5 novembre 2016

JOURNAL : 19 JUILLET 2016

12H00 Saint Paul les Dax

Thaïs regarde une série américaine. La grande question des personnages :

« Les gens sont-ils bons ou mauvais ? »

Franchement comment trancher cette question ?
Déjà, je pense qu’il est très rare que l’on agisse en se demandant si l’on fait du bien ou du mal.
De plus, il arrive bien souvent, qu’en pensant faire bien, l’on fasse mal. Il arrive aussi que l’en faisant du bien à quelqu’un, l’on fasse du mal à un autre.
Faire le bien universellement, est ce vraiment de ce monde ?





Non je ne le pense pas.

Faire du mal est beaucoup plus facile, et franchement, faire mal à quelqu’un nous fait quelque fois du bien. Je sais que c’est un plaisir malsain et de courte durée, mais qui ne l’a jamais fait. Faire du mal à quelqu’un a autant intérêt que de fumer un joint ou de se bourrer la gueule. C’est un plaisir de l’instant, source quelque fois de bien des déplaisirs.
En fin de compte on agit selon nos motivations, et bien trop souvent, on se moque de savoir sil’on fait le bien ou le mal.



15H15 Saint Paul les Dax

- Vous ne m’aimez plus ? 
- J’ai aimé une femme à votre image mais qui était une autre.
- Vous ne me pardonnez pas ?
- Oh si je vous pardonne, mais le pardon ne fait pas tout. Il ne peut détruire les images du passé.

Ce dialogue j’aurais pu l’avoir avec M. Elle n’a jamais voulu comprendre que le pardon n’efface ni les erreurs, ni le passé.


Le pardon est encore moins une autorisation de commettre à nouveau les mêmes erreurs.