Un livre pris au hasard dans la « boite à livre » de mon
quartier. On dit que quelque fois le hasard fait bien les choses, et, dans ce
cas l’adage est totalement faux. Autant le dire tout de suite j’ai détesté.
Pourquoi ?
Déjà le titre « la maison du désir »… il aurait fallu plutôt
le nommé « Apologie de l’égoïsme ». L’héroïne (l’auteure ??) cède
au moindre de ses désirs sexuels sans jamais nous parler de ses partenaires. Céder
au moindre de ses désirs, sans jamais se
préoccuper des autres n’est ce pas le paroxysme de l’égoïsme ? En gros
elle nous raconte ses « plans culs » en parlant à chaque fois de « l’homme
que j’aimais ». Ok on peut aimer plusieurs fois dans une vie, mais je ne
crois pas à 3 amours simultanés, et encore moins aux amours qui disparaissent au gré des désirs et des envies du moment.
Elle a aimé tellement d’homme que j’arrive à douter qu’en fait elle
en a réellement aimé un seul, et pire, qu’elle sache réellement ce qu’est l’amour.
Je préfère de loin Bukowski ou Despente, qui savent faire la
différence entre le cul et les sentiments. Et même dans le style, quand le
sujet est le cul, on écrit cul. On n’emploie
pas un style si ampoulé et précieux. Pour ce qui est cru, et bien, on écrit
cru, et même vulgaire. Le sujet et le style du livre sont aussi compatibles qu’une
tartine de rillettes arrosée d’un millésime de champagne.
En conclusion un livre sans intérêt, une auteure qui s’écoute
écrire, si elle n’avait pas été critique littéraire du « nouvel
observateur » je doute qu’elle aurait était publié.
Note 0,5/20 (0,5 pour le papier et l’encre comme disaient mes
profs)
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