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dimanche 31 juillet 2016

MES LIVRES : "PURGE" de Sofi Oksanen




Toute ma famille m’avait dit le plus grand bien de ce livre.
J’ai mis du temps à le commencer ; du temps à rentrer dans l’histoire ; du mal à y rester.
Franchement j’ai été très déçu.
Beaucoup d’histoires, beaucoup de flash back, une intrigue trop prévisible…
De plus, je ne le trouve pas si facile à lire.
Il m’a quand même permis de découvrir un peu l’histoire de l’Estonie soviétique et post soviétique.

A vous de vous faire une idée….

samedi 30 juillet 2016

TEXTE : je suis né sans la parole : 12 avril 2014

Je suis né sans la parole.
Mes émotions, mes sentiments passaient par des gestes, des cris …




Puis j’ai appris les mots. Pour me faire comprendre plus rapidement plus facilement. Mes mots puis mes phrases n’étaient que le reflet de ma pensée de l’instant, de mes envies, de mes frustrations de mes colères …

J’ai ensuite appris la politesse. Elle fut le premier filtre entre mes mots et mes pensées. J’ai commencé à peser le pouvoir du mot de l’impact sur mon esprit et pas encore sur celui de l’autre.

En apprenant la civilité j’ai aussi entrevu le mensonge et l’hypocrisie.

Puis j’ai appris la phrase ; J’ai commencé mon formatage d’être humain. J’ai appris la structure la ou avant je laissais vagabonder mon esprit. J’ai appris que j’étais un sujet qui avait besoin d’un verbe pour trouver un complément. J’ai appris le début du chemin.


Et j’ai appris à enchaîné les phrases sans encore percevoir que tout cela pouvait se succéder comme une belle symphonie, un rock endiablé ou le pire des bruits.

jeudi 28 juillet 2016

TEXTE : L'AMI : 28 juillet 2016

L’ami part
Le silence revient
La solitude s’impose

L’angoisse t’assaille
Les démons te tentent
Leur céder, jamais.




Résister ou disparaitre
Courage ou fuite

Blessure des mots
Brulure des sentiments

Fin de la joie

Demain trouble.

mercredi 27 juillet 2016

TEXTE : CONTRASTE : 19 mars 2014

Même au plus sombre de vos nuits pouvez-vous imaginer qu’un glacier puisse accueillir un volcan ?
Pouvez-vous imaginer que le feu puisse embrasser la glace ?
Et si le feu pouvait se nourrir de la glace ?
Vous  penseriez que ce n’est qu’un rêve ?






La réserve et la spontanéité sont elles incompatible ?
La folie et la raison peuvent elles s’entendre ?
Le noir et le blanc peuvent ils se regarder ?

Crois tu que le monde ne sois qu’opposition ?
Crois tu que dans la lutte est la vérité ?
Crois tu que les opposés ne peuvent s’entendre ?

Alors regarde le Groenland et ses volcans perdus en terre glaciale,
Regarde le blanc et le noir former l’harmonie de 1000 nuances
Regarde ces deux personnes en face de moi.
Peux-tu les opposer, peux-tu les séparer ?





Moi je ne le peux, car comme le yin ne peut vivre sans le yang, mes inséparables sont une et multiples.

Gardez vos certitudes,
Gardez vos opinions,
Gardez vos préjugés ;

Pensez ce que vous voulez, et moi je sais que même si cette opposition peut être souffrance elle est la source du plus bel accord.

TEXTE : FERMETURE OLORON : 23 mars 2014

Je ne sais pas si mardi je serais la pour fermer une dernière fois les grilles des vitrines.

Ne croyez pas que j’ai peur de mes émotions, que ce soit de la lâcheté.
Je ne serais pas la car je ne veux pas une dernière fois vous mentir. Je ne veux pas vous soutenir si vos émotions vous submergent.
 Je ne veux pas réentendre pour la millième fois les reproches, les excuses, les absurdités dont vous m’avez abreuvé durant un an.




Personnellement je n’éprouverais rien. Une page de ma vie professionnelle se tourne et comme dans ma vie personnelle, je préfère les discours sur l’avenir que les lamentations sur le passé.
Cette fermeture est notre échec. Ne cherchez pas d’autres responsables. Nous avons tous failli, le temps est venu de le reconnaître.

Je suis déçu que ma vie personnelle ait tant perturbée ma vie professionnelle. Je n’ai pas su laissé mon abattement, mes doutes, mes peurs, mes colères,  au pas de la porte quand j’arrivais le matin.
Je n’ai pas su rester un « responsable » et j’ai trop souvent été qu’un homme.
Je suis déçu de mettre reposer sur mes premiers succès, et de n’avoir pas vu que les plus grands défis étaient encore devant moi.
Je suis déçu de ne pas vous avoir fait comprendre que rien n’était immuable, et que tout les jours nous devions prouver notre valeur.
Je suis déçu d’avoir cru vos discours sur la solidarité et le professionnalisme.
Je suis déçu de ne pas vous avoir fait comprendre que notre entreprise n’était pas philanthropique.
Je suis déçu de ne pas vous avoir persuadé que votre salaire ne dépendait que de nos clients.
Je suis déçu de ne pas avoir jugé votre intelligence à sa juste valeur.
Je me suis déçu.

Je ne vous en veux pas, mais je n’ai aucune affection et pitié pour vous.
Votre sort m’indiffère. Comme le mien vous indiffère.

Voila je n’ai plus rien à dire et une dire fois je ne vous veux ni mal ni bien.
Nous avons été attachés par un lien professionnel. Ce lien, ce soir, est rompu.
Vous me pensez méchant ? Vous êtes libre.



Mais moi ce discours je ne vous le lirais jamais pour ne pas vous blesser.

mardi 26 juillet 2016

TEXTE : Djihadiste, tues moi… : 26 juillet 2016



Djihadiste, tues moi…

Toi qui veux tuer et détruire au nom de Dieu, viens me tuer.
Ne t’inquiètes pas, ce sera facile je ne me défendrais pas. Ne crois pas que je n’en sois pas capable ou que je n’en ai pas envie, mais tu vois moi je préfère perdre mon sang que d’avoir à faire couler le tien.

Pourquoi moi ?

Oui pourquoi moi… Peut être simplement parce que je suis tout ce que tu déteste.
Moi aucune violence, aucune religion, et nulle politique ne pourra m’empêcher de profiter des plaisirs de la vie.
Toi tu ne connaîtras jamais le plaisir de boire un verre de vin blanc frais tout en dégustant un plateau d’huitre.
J’aime cette musique que tu juges « décadente » et bien avant que tes amis massacrent « Charlie Hebdo » j’ai beaucoup ri aux caricatures de Mahomet mais aussi à celle du pape. J’en suis ni fière, ni honteux, j’ai juste ri.
Allez avoues le ; je suis sur que comme moi tu préfères l’été pour voir les jupes des filles se raccourcir, et que de temps en temps tu as un début d’érection quand tu tombes sur YouPorn par hasard. Non vraiment ? Franchement c’est dommage. Ce serait triste les rues de nos villes sans les rires et les sourires des femmes ; c’est cela que tu veux ?




Tu vois ça doit faire plus de 30 ans que je n’ai pas prié dans une église, une mosquée ou une synagogue. Il y a peut être un Dieu, oui peut être, mais franchement il a beaucoup trop de prières plus intéressantes que les miennes à écouter.

Je peux te le dire ; je ne suis pas fière de ma société qui laisse mourir de faim des innocents, et encore moins fier de mes hommes politiques qui se félicitent quand ils vendent des armes à des dictateurs assassins et sanguinaires.

En fin de compte je te plains toi qui seras l’assassin et moi la victime.
Non je ne veux pas savoir tout ce qui t’a conduit là devant moi, et quoi qu’il te soit arrivé cela ne sera jamais une excuse.
Je te plains d’être aussi aveugle à tout ce qu’il y a de plus beau dans le monde qui t’entoure.
Je te plains de vivre dans cette folie qui te fait voire un ennemi en moi alors qu’en d’autre temps et d’autre lieu nous aurions pu devenir des amis.

Alors si tu n’as que de la haine pour moi que tu ne connais pas, tues moi.

Mais surtout saches que je mourrais heureux et confiant, car sur cette terre il y aura toujours plus d’humain que de martyre haineux, et qu’à la fin des fins, nous serons victorieux.

dimanche 24 juillet 2016

MES LIVRES : "TEMPS GLACIAIRES" de Fred Vargas



FreD Vargas m’a réconcilié avec les romans policiers.
Son commissaire Adamsberg est unique, dommage que ce ne soit qu’un personnage de fiction.
Une enquête qui nous fait découvrir une ile d’Islande pleine de mystères et un bien étrange cercle Robespierriste (de Maximilen Robespierre, vous commencez quand même).

Des beaux personnages, un soupçon de fantastique, et beaucoup de poésie ; j’adore

MES LIVRES : "Les ombres de Katin" Philip Kerr




Une nouvelle enquête de Bernie Gunther, pendant la seconde guerre mondiale. En toile de fond, le massacre d’officiers polonais par l’ancêtre du KGB. C’est aussi le débute de la fin pour l’armée allemande, Stalingrad est tombé.

Pas forcément le meilleur livre de Philip Kerr, et je vous conseille de lire « La trilogie Berlinoise » avant « les ombres de Katin »

Malgré tout cela reste agréable à lire.

samedi 23 juillet 2016

TEXTE : AU REVOIR 2013, BONJOUR 2014 : 1 janvier 2014

2013, voila ma première année de célibataire depuis 20 ans !!!

Que retenir ???

Quelques leçons sur la vie de tous les jours :
- Laisser traîner ses chaussettes et ses sous vêtements au pied du lit ou dans la salle de bain n’est pas forcément un manque de respect, mais peut être une preuve de la confiance que l’on accorde à notre courage du lendemain.
- Ne pas faire la vaisselle après chaque repas, c’est surtout optimisé le ballon d’eau chaude qui ne fait que 200 litres.
- Trainer sur le canapé en jogging permet de retrouver l’essentiel de son être sans avoir le besoin de séduire.

Et quelques autres bricoles bien plus futiles tel que le choix du programme télé, les avis sur les beaux parents, « c’est à qui de sortir les poubelles », qui provoquent des moments bien subtils et philosophiques …

Que retenir de cette année … De longues attentes, mais cela n’est  que personnel …





Et 2014, que souhaiter ?

Que chacun d’entre nous ne creuse pas le trou de la sécu en tombant bêtement malade …

Dans le même d’ordre d’idée, je nous souhaite pas de devoir faire progresser le chiffre d’affaire des pompes funèbres …

Je nous souhaite que l’amour vienne à notre rencontre. Oui c’est un peu à lui de nous trouver, moi je ne cherche pas cette année, à chacun son tour.

Je nous souhaite que notre banquier devienne notre meilleur ami, et qu’il nous aide tout les mois à gérer cette fortune qui dort sur notre compte courant.

Je nous souhaite beaucoup de rire, un peu de larme, et très peu de déception.
Des nuits calmes et sereines quand nous avons décidé, que « ce soir je ne sors pas, je me repose », et des nuits débridées pour les autres …

Je nous souhaite d’être autant détester, qu’aimer. Et oui ce n’est que la preuve que nous ne laissons personne indifférent.

Je nous souhaite d’apprendre encore beaucoup de choses, de faire de belles rencontres,


Et surtout que le sourire d’un enfant, la beauté d’un paysage, le son d’une musique continue à nous émouvoir comme aux premiers jours de notre vie.

TEXTE : JE N'IRAIS PAS AUX FÊTES DE BAYONNE : 23 juillet 2016







Ais je peur d’un attentat ?  Non pas du tout. 

Pourtant les fêtes de Bayonne représentent ce que l’islam extrémiste déteste le plus, et ce rassemblement de foule est une bonne occasion de perpétrer un massacre d’innocents de plus.
Malgré toutes les mesures de sécurité que l’on pourra mettre en place rien ne pourra empêcher un ou plusieurs kamikazes déterminés de faire une véritable tuerie. Tuerie qui serait surement amplifiée par des mouvements de paniques ingérables.
Si un attentat est prévu alors soyez sur que les armes sont déjà dans la ville et que les sois disant filtrages ne servent à pas grand-chose.

Mais non jamais une menace terroriste ne m’empêchera  de faire ce que je souhaite quitte à en mourir.
Mais non, je n’irais pas aux fêtes de Bayonne.

Pourtant je la trouve superbe cette foule en blanc et rouge rassemblée sur la place de la mairie. J’aime ces bandas qui joue au milieu des rues. J’adore ces chants basques improvisés devant les cafés.
Mais non je n’irais pas aux fêtes de Bayonne.

Je ne veux plus participer à cette gigantesque beuverie.

Je ne veux plus voir les rues transformées en urinoirs.  

Je ne veux plus me faire asperger de sangria par des fêtards incapables de tenir leurs verres.

Je ne veux plus voire ces hommes se comportés comme des bêtes et ne plus respecter les femmes qu’ils croisent.

Je ne veux plus voire des mères ou pères de famille se comporter comme les derniers des « s…… » et oublier conjoint et enfants.

Alors non je ne participerais pas à ces fêtes qui, une fois la nuit tombée et l’alcool aidant, donne le spectacle de ce que l’être humain à de moins beau en lui.

Mais surtout parce que j’ai vu une femme que j’aimais rentrer dans ce jeu malsain d’une orgie qui se donne le prétexte d’une fête culturelle.

vendredi 22 juillet 2016

TEXTE : THÉORIE POUR CHRISTEL : 24 novembre 2013

Voila ma théorie. 

Tu en fais ce que tu veux, je me plante peut  être complètement.




D’abord reprenons tes 2 dernières « relations ». Quels points communs ?
Tout les deux une maison, c’est le signe d’un ancrage fort dans le matériel et la volonté d’avoir une stabilité géographique. Il se projette dans une vie stable, ne cherche pas et ne veule pas changer d’une vie dans laquelle ils ont construit leur quotidien.
Tout les deux un 4x4. Il fut un temps ou le 4X4 était la voiture de l’aventurier. Maintenant c’est le signe d’un besoin de sécurité. C’est solide, on est au dessus des autres, on peut affronter toutes les situations (tout cela en théorie). De plus le 4X4 devient la voiture familiale par excellence …
Les deux une situation financière confortable, avec un job « sur » (si ça existe encore).
Les deux plus âgés que toi, donc avec de l’expérience de la vie.
Sans être des playboys, ils ne sont pas repoussants et largement acceptable.

On peut en déduire que tu recherches à reconstruire une vie de « famille » stable et confortable. Une situation sécurisée ou l’on peut regarder le lendemain sans crainte.

Leurs problèmes ?

Tout cela ils l’ont construit sans toi ou pour d’autres femmes.
A leur séparation ils n’ont rien changés. Ils vivent en permanence dans leurs souvenirs de relations passées qu’ils ont surement idéalisées.
La rupture ne faisait pas partis de leurs plans. Avaient-ils partagés leur vision avec leur précédente compagne ?
Quand on est persuadé d’avoir raison, on juge vite que les autres sont anormaux ou malade.

Ils n’ont pas tourné la page ? Normal, ils vivent au milieu de souvenirs, et persuadé d’avoir raison dans leur visions, ne se sont jamais remis en questions.
Je pense même qu’ils ne voient pas qu’ils peuvent eux aussi avoir une part de responsabilité.
Donc ils vivent au milieu de « ruines » d’un rêve qui n’était que le leur.

Et toi ?
Toi aussi tu as ce besoin de sécurité, mais aussi un besoin d’indépendance.
Tu ne peux plus concevoir de rentrer dans le rêve d’un autre.
Tu veux construire « ton » ou « un » avenir commun mais ou le passé de ton compagnon et son rêve ne sont pas omniprésent. Tu ne veux pas être « la femme » qui rentre dans le moule de leur désir.
Tu veux construire à « 2 ».

Donc :
Tu ne seras jamais la femme qu’ils attendent car tu ne te soumettras jamais totalement à leur volonté.

Mon conseil ?
Aucun. Demandes toi juste s’il est normal que 2 hommes dans leurs situations n’ont pas encore trouvé une femme aimante et posée ?
Les hommes de 40 ans posés, sécurisant, stable et qui communique avec leur partenaire sont encore en couple ….






Moi ?

J’évite de « rêver » à l’avenir. Si je dois revivre avec quelqu’un ce sera avant tout pour bâtir quelque chose de neuf. Quoi ? Je n’en sais rien. Si je le savais je me fermerais beaucoup trop à tout ce qui peut m’arriver ou aux souhaits de l’autre.
Construire sur l’échange plus que sur les choses. Bien sur avoir des projets, mais des projets communs ou chacun trouve sa place. Je ne peux pas demander à l’autre de rentrer dans mon cadre sans tenir compte du sien.
Finir célibataire, finir à 2 … Je ne sais pas, ce n’est pas forcément ma question principale.
Bien sur que j’aimerais trouver quelqu’un avec qui partager le reste de ma vie, mais pas à n’importe quel prix, et surtout pas dans l’urgence d’un manque affectif passager.
Mes séparations ? Des vies que l’ont ne voyaient plus de la même manière. Des rêves que l’on ne partageait plus.
Je ne cède pas à la peur de perdre une situation, il m’a fallu du temps pour le comprendre mais on ne peut  être heureux avec quelqu’un que si on ne partage le principal : la complicité de tout les jours.

jeudi 21 juillet 2016

TEXTE : JE SUIS UN PÈRE : 21 juillet 2016

Je suis un père.

Je suis là face à la mer calme et brillante.
Je pense à mon pays la au loin, de l’autre coté vers le Levant.



Je repense à ma ville, là ou je suis né. Vous la connaissez pour son savon, mais moi je me souviens de sa douceur, de son vieux marché et des rues ou je jouais enfant. Je me souviens des bruits et des odeurs qui ont bercés mes premiers pas.
Bien sur ce n’était pas le paradis mais jamais je n’ai eu peur ou faim.

J’ai grandi. Pour étudier je suis allé dans la capitale. Oui, j’étais un privilégié. J’ai eu le privilège d’apprendre des langues. J’ai découvert la philosophie des Lumières. J’ai appris le français, cette langue qui respirait la Liberté, l’Egalité et la Fraternité. La France c’était un pays idéal presque une utopie.
Puis j’ai travaillé. Je suis devenu fonctionnaire. Ne croyez pas que j’admirais les dictateurs qui nous gouvernaient mais il fallait bien manger et aider ma famille.
Je me suis marié. Qu’elle était belle ma Nawal ! Nous avons eu des enfants Trois beaux enfants pour qui je rêvais d’une vie calme et sereine. Je voulais tellement en faire les pousses d’une nouvelle Syrie… Une Syrie ou chacun serait libre de parler, de prier Dieu selon ses croyances, de pouvoir lire et écrire librement. Oui je rêvais d’une Syrie, moderne, libre et démocratique.



Les premières manifestations ont eu lieu. Comme j’étais heureux. Enfin mon pays se réveillait. Tous ces jeunes, vieux rassemblés pour demander enfin plus de liberté. J’ai rêvé d’élections avec des candidats qui ne seraient pas tous du même parti. J’ai rêvé d’un meilleur partage des richesses et d’éducation pour tous. J’ai même rêvé que ma fille aurait les mêmes libertés et droits que mes fils.
Je pensais que tout allait bien se passer. Ils étaient si nombreux dans les rues, et tout les pays démocratiques et occidentaux nous soutenaient. Il ne pouvait rien nous arriver et je me préparer à servir le nouvel ordre démocratique qui allait surgir de cette révolution.
Mais les soldats ont tirés, les tanks et les avions ont lâchés leurs bombes ; et les hommes comme mes illusions sont tombés dans un immense flot de sang.
Les occidentaux n’ont pas bougé et se sont tu.



J’ai fuis. Je suis retourné dans la ville de mon enfance. Je voulais retrouver ma famille, même si mes parents étaient depuis bien longtemps enterrés au milieu de leurs frères et sœurs.
La résistance s’organisait. Je pensais que toutes ces grandes démocraties allaient nous aider. Notre combat était juste. Ils nous ont simplement abreuvés de bonnes paroles et de promesses non tenues.
Et les fous sont arrivés. Ils étaient bien armés eux, et savaient se battre. Ils avaient déjà leurs preuves en Irak.
Mais ils étaient fous. On dit « fou de Dieu » ; mais Dieu ne peut pas soutenir ces barbares qui pillaient, violaient, et massacraient tout ceux qui n’étaient pas à leur image. Oui des fous mais pas des serviteurs de Dieu ou du Prophète.



Alors que faire ? J’étais pris entre un gouvernement sanguinaire, et des combattants barbares venus tout droit d’une époque que je croyais révolu. J’aurais bien voulu me battre avec mes mains, avec mes mots mais ils ne pouvaient faire taire un char ou un fusil. Et surtout, je suis un père.
J’ai fuis. Quel père laisserait ses enfants à la promesse du massacre et de la barbarie. Pour sauver mes enfants j’ai fuis la terre qui m’a vu naitre et où mes parents reposent.
J’ai rejoins la Turquie. J’ai laissé derrière moi tout les souvenirs de ma vie passée. Nous avons été parqués dans des camps de tentes. Nous y avons côtoyés toutes les victimes et les témoignages d’horreurs que la guerre peut engendrer. Nous n’étions plus des Irakiens ou des Syriens, mais des réfugiés ou des immigrés. Je voulais que mes enfants puissent échapper à tout ça. Leur donner une nouvelle vie dans un pays où ils pourraient jouer, grandir et apprendre sans craindre les bombes.
Nous avons été rackettés par des passeurs. Ils nous ont fait embarqué beaucoup trop nombreux dans un bateau beaucoup trop petit. Comme pour me punir de ma fuite la mer m’a pris ma Nawal. Je n’avais plus mes deux bras pour rassurer et réchauffer mes enfants.
Nous avons débarqué mouillés, frigorifiés et épuisés sur une plage de ce pays qui est le berceau de toutes les démocraties.





Le même matin, un peu plus loin, une journaliste prenait en photo le corps d’un enfant que la mer avait rejeté et que personne n’avait pu sauver. La photo a été vue et revue. L’Europe et le Monde ont pleuré sur ce pauvre petit être innocent victime de la guerre, de la rapacité et de l’égoïsme.
L’Europe s’est réveillée. Elle s’est émue. Nous n’étions plus des parias mais des victimes. Il a fallu cet enfant et cette photo pour que ce continent des lumières se souvienne de ses valeurs.
Nous avons été accueillis par des fleurs et des applaudissements en Allemagne.
Que cela m’a fait chaud au cœur. Quelle joie de voir ces hommes et ces femmes nous tendre les bras et prendre en compte un peu de notre peine et de notre misère !
Mais moi je ne voulais pas rester en Allemagne. Je voulais rejoindre ce pays qui depuis des siècles avait inscrit Liberté, Egalité et Fraternité dans sa constitution. Ce pays que j’admirais depuis ma jeunesse. Ce pays ou mes enfants pourraient se construire une nouvelle vie sans peur, sans guerre et sans exclusion. Ce pays ou les fous ne pourraient plus nous atteindre.
Nous y sommes allés. Bien sur j’aurais préféré être accueilli autrement que par des policiers. Mais on nous a donné un toit, de quoi manger et nous habiller. On nous a donné des papiers et mes enfants ont commencés à apprendre le français. Mais surtout mes enfants ont retrouvés le sommeil et le sourire.
Puis les fous ont frappés Paris. Ils ont massacrés une jeunesse innocente sur des terrasses de café et dans une salle de concert. Même ici, dans mon refuge, les fous pouvaient frapper. Mais les fous d’ici étaient bien différents de ceux de Syrie. Certains étaient nés ici, ils avaient eu la chance de pouvoir étudier, construire et rêver.



Comment avaient ils pu faire ça ?
Pourquoi prendre des armes contre des innocents ?
Comment pouvaient-ils penser servir Dieu en faisant couler tout ce sang ?
J’ai vu le peuple se rassembler autour de sa peine. Je les ai vus pleurer et déposer des fleurs Place de la République. J’ai vu tout ces gens reprendre leur devise : Liberté, Egalité, Fraternité. Que c’était beau et j’étais alors sur que jamais la folie ne pourrait contaminer ce pays si fier de ses valeurs.





Mais le camion a foncé.
Il a fauché des vies, la, ici au bord de cette mer que je contemple maintenant. Il a fauché homme, femme, enfant sans pitié et sans faire de différences. Français et touriste, catholique et musulman, rassemblés dans un même flot de sang rouge. Il a fauché le jour de la fête nationale ou le peuple de France se rassemble pour fêter sa liberté.
Depuis  les regards ont changé. Je sens que nous ne sommes plus les bienvenus. Je vois bien les regards remplis de haine ou de peur.
Je voudrais bien leur dire que j’aurais bien donné ma vie pour que ce camion ne vienne jamais. Je voudrais leur dire que moi aussi je suis triste. Je voudrais leur dire qu’ils peuvent m’enfermer si cela les rassure. Mais surtout je voudrais qu’ils sauvent mes enfants et en fassent des enfants de la République.
Mais je vois bien dans leurs regards qu’ils ne m’écouteront pas.
Alors je reste assis la à penser à tout ce que j’ai perdu. Je me souviens de la terre de mon enfance que je ne reverrais certainement plus. Je pense à la femme de ma vie qui repose dans cette mer si belle. Mes enfants sont la. Je ne suis plus quoi leur dire ou quoi faire. Alors je pleure.
Je pleure pour mes enfants ; parce que je suis un père.


mercredi 20 juillet 2016

TEXTE : ABSURDITÉ :FILLES QUI ONT DES FORMES : 9 novembre 2013

A communiquer vite, mal, et dans l’instant ; nous arrivons à accepter louable n’importe quelle affirmation.

Ce matin au réveil,  je découvre dans mes actualités Facebook, qu’une de mes « amies » a partagé un panneau proclamant « Hommage aux filles qui ont des formes car seuls les chiens aiment les os ». Le panneau en lui-même n’a rien de choquant, pas plus que le commentaire de cette amie qui proclame « voila c’est dit ».

Pour une fois, je vais me donner le temps de la réflexion (oui, je sais c’est assez rare) pour ne pas réagir dans l’instants.

Reprenons la définition de chaque mot. Qu’est ce qu’un hommage ?

Selon Larousse, « Don qui exprime le respect, l'admiration, la reconnaissance de quelqu'un ; marque de respect » ou « Acte par lequel le vassal se reconnaissait l'homme de son seigneur. ».

Voila je pense que c’est assez clair sans développer plus longtemps. 

J’ai plus de mal avec le concept de « filles qui ont des formes ». Ils existeraient donc des filles ou des hommes qui n’auraient pas de formes, donc « informe ». Qu’est ce qu’être « informe » dans ce cas ?

Reprenons donc monsieur Larousse pour ne pas être traité de partialité :
§  Qui n'a pas de forme nette, déterminée, reconnaissable : Il ne restait de la voiture que des débris informes.
§  Qui a une forme lourde, inesthétique : Une construction informe.
§  Qui est insuffisamment élaboré, travaillé : Projet informe.

Bien évidemment je ne suis pas assez bête pour ne pas comprendre que dans le monde du politiquement correct qui nous pollue, on parle d’une « fille qui a des formes » pour une personne du genre féminin qui souffre d’une légère (ou grave) surcharge pondéral.




Donc si je traduis la première partie du panneau j’arrive à la conclusion que « je devrais exprimer du respect, de l’admiration, ou de la reconnaissance aux filles qui ont une surcharge pondérale ». J’aimerais savoir pourquoi ?

Rendre hommage à des penseurs, des anciens combattants, aux sauveteurs, aux artistes, mais en quoi dois je de la reconnaissance à quelqu’un qui a une particularité physique ?
J’ai de grandes oreilles décollées, devez vous me rendre hommage ? Non, parce que mes oreilles ne me rendent admirable, ni ne vous rende service ni ne vous aide dans votre vie.

Alors non, désolé, mais pas d’hommage aux filles qui ont des formes …

Donc dans ce cas je serais un chien ? Dois-je le prendre comme une insulte ?
Bien au contraire, au moins les chiens ne s’engluent pas dans l’absurdité du politiquement correct, et n’éprouve pas de honte dans l’affirmation de leurs préférences.





Sans me lancer dans la psychologie de bas étage, je vous conseille de ne pas attendre la reconnaissance d’autrui sur des faits ou des états qui ne vous rendent pas meilleur à son égard.

TEXTE : POUR JULIE : 6 novembre 2013

Regarde tes pieds …

Voila, elle part, c’est mieux pour tout le monde non ?
Non ne te retournes pas, mets tes lunettes de soleil …
Non ne te retournes pas, t’espères quoi ?
Non t’as grandis, pas encore une fois, pas toi, pas encore…
Mais pourquoi il bat si fort ce muscle sous ta poitrine…
Lève la tête, tiens toi droit, sois fière …




C’est quoi ces pas derrière toi ?
C’est quoi cette main, mais pourquoi ….

Serres moi dans tes bras, pleures sur ma poitrine, mais le plus triste et dans le temps que je vais mettre à te dire des mots que je ne pense pas …
Je voudrais tant te parler de soleil sur des plages désertes, de soirée à courir des plaines vierges, de moment de calme, sans paroles, sans angoisses …
Le rêve de deux regards scrutant la même direction, sur le même horizon.
Non me prend pas dans tes bras, non ne pleure pas ..




Que vais-je te dire, que vais-je faire ?
Te dire que ta vie est ailleurs.
Te dire que tu dois partir,
Te dire que tu dois être raisonnable,
Te dire que non, c’est pas grave
Qu’il faut être raisonnable.

Et que dès que tu es repartis, j’en pleure derrière mes lunettes et mon sourire.
Te dire que de te voir à l’arrière de cette voiture me fait mal à crever.
Te dire que dès cet instant je sais que je t’ai perdu.
Que je ne revivrais plus ces moments de complicité.





Que d’une partie de bowling on ne peut mesurer les conséquences d’une défaite aux points et de mes résolutions.