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lundi 31 octobre 2016

JOURNAL : 1 JUILLET 2016


Canejan

Voila, c’est les vacances. J’ai hâte de retrouver les enfants, encore deux jours à attendre. J’espère que tout se passera bien et que l’on va passer trois bonnes semaines. Il faut que j’arrive à ne penser qu’à cela.






Cette dernière journée au boulot fut plus que pénible. Je n’accepterais plus de participer à des réunions sans ordre du jour et sans explications sur la finalité de la journée.

LIVRE : "L'ALCHIMISTE" de Paulo Coelho



Santiago, un jeune berger andalou, part à la recherche d'un trésor enfoui au pied des Pyramides.
Lorsqu'il rencontre l'Alchimiste dans le désert, celui-ci lui apprend à écouter son cœur, à lire les signes du destin et, par-dessus tout, à aller au bout de son rêve.

Un conte philosophique qui a fait grand bruit à sa sortie il y a un peu plus de dix ans.
C’est assez facile à lire, mais j’avoue avoir été un peu déçu. Si il y a un message philosophique, il est assez simple voir simpliste.

Peut être faut il le lire quand on a moins de trente ans.

CITATION : PAULO COELHO



« J’ai peur de réaliser mon rêve et n’avoir ensuite plus aucune raison de continuer à vivre »


Paulo Coelho

samedi 29 octobre 2016

TEXTES : CHIMÈRES : 29 octobre 2016



Il fut un temps d'abandon du réel,
au profit de mes rêves,
chimères rapides au loin ont galopés,
me laissant seul,
dans l'obscurité noyé,
encre sombre de la nuit efface d'une goutte,
les espoirs trop lourds,
et délivre moi de ma réalité 

vendredi 28 octobre 2016

JOURNAL : 27 juin 2016

22H25 Saint Paul les Dax

Environ cinq jours sans écrire et je ressens à nouveau le besoin de noircir quelques lignes.

Je suis rentré à Dax, l’été a l’air de vouloir s’installer même si ce n’est pas encore la canicule. Le fond de l’air reste frais et les nuages n’ont pas encore disparus.

Rien de nouveau au boulot, la nouvelle organisation donne encore lieu à de petites mesquineries, surtout de la part de François. Les changements d’habitudes dérangent Martine. A son âge cela peut se comprendre mais si elle ne peut pas s’adapter elle peut encore prendre sa retraite, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Je sens qu’Aurélien n’était pas prêt à affronter tout cela.






Le père d’Elodie a fait un infarctus hier soir ou ce matin. Je l’ai appelé, elle était en pleur et je n’ai pas su quoi lui dire. Je l’ai quand même rassurée en lui permettant de prendre sa semaine et que nous verrions a posteriori la régularisation administrative. Elle a trouvé cela très gentil ; moi je trouve cela juste normal…

Plus de nouvelles de Tara, tant pis, je ne vais pas la relancer. Je me rends vraiment compte que je ne suis pas fait pour les sites de rencontre.

Ce soir je suis un peu abattu. Le cerveau tourne. Je n’arrive pas à comprendre comment je me suis fait berner par M. Comment ai-je pu autant me laisser humilier ? Elle m’a mentis du premier au dernier jour, et même si au fond de moi je le savais, je l’ai supporté, et j’en ai redemandé. Elle a joué avec moi comme elle l’avait fait avec ses amants précédents. M m’a humilié et j’ai oublié de me respecter.

Heureusement que les enfants arrivent la semaine prochaine, sinon, ce soir, je crois que j’aurais abandonné la lutte quotidienne.

jeudi 27 octobre 2016

LIVRE : L'ASSASSIN QUI RÊVAIT D'UNE PLACE AU PARADIS de Jonas Jonasson



Après trente ans de prison, Johan Andersson, alias Dédé le Meurtrier, est enfin libre. Mais ses vieux démons le rattrapent vite : il s’associe à Per Persson, réceptionniste sans le sou, et à Johanna Kjellander, pasteur défroqué, pour monter une agence de châtiments corporels. Des criminels ont besoin d’un homme de main ? Dédé accourt ! Per et Johanna, eux, amassent les billets. Alors, le jour où Dédé découvre la Bible et renonce à la violence, ses deux acolytes décident de prendre les choses en main et de le détourner du droit chemin…

Jonas Jonasson, ancien journaliste et consultant pour les médias, est l'auteur du Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, son premier roman, qui a connu un immense succès dans la trentaine de pays où il a été publié. Après L'Analphabète qui savait compter, L’assassin qui rêvait d'une place au paradis est son troisième livre.


Toujours aussi amoral et déjanté, mais ce troisième roman est beaucoup moins surprenant, peut être parce que j’en attendais trop. Il reste quand même très facile et agréable à lire pour ceux qui aiment les romans non conventionnels.

CITATION : Paulo Coelho



« C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante. »

Paulo Coelho

CITATION : Fernando Pessoa



« Le miroir réfléchit une image parfaite ; il ne s’égare pas car il pense pas. »


Fernando Pessoa

mardi 25 octobre 2016

ENFANCE : MA CITE (2) : 25 octobre 2016

A l’époque la mixité sociale n’avait pas encore été inventée. Je ne me souviens pas avoir croisée de « pauvre » ou de « riche », ou alors, peut être que cela ne se voyait pas, ou plus probablement que je n’y faisais pas vraiment attention.
Dans ma cité, il y avait des portugais, des espagnols. 
Enfin je crois avoir entendu qu’il y en avait, parce qu’à vrai dire, ni moi, ni mes potes nous n’y faisions attention. A cette époque, les seules femmes voilées était les vielles dames… aucun politicien n’avait encore légiféré sur le port du voile.







Je me souviens qu’il y avait des pieds noirs. Longtemps je me suis demandé ce que c’était les pieds noirs. Au début j’ai pensé que c’était des petits descendants d’une tribu amérindienne qui était venus se réfugier en France pour fuir les persécutions des tuniques bleus. Je me suis quand même rendu compte qu’aucun ne portait des plumes et qu’ils ne ressemblaient pas vraiment aux descendants de Cochise ou de Geronimo. 
Ensuite j’ai pensé qu’ils faisaient partie d’un club de sport. De l’autre côté de ma rue il y avait un club qui s’appelait les Pieds Blancs- Les Aydes, alors dans mon esprit enfantin j’ai pensé qu’un club concurrent existait… Les pieds noirs. Bref même s’il y avait des pieds noirs dans la cité, et bien qu’on ne pouvait pas les reconnaître au premier coup d’œil en fixant leurs chaussures.







Ma cité c’était 27 maisons et un formidable terrain de jeux pour l’enfant que j’étais. Un terrain de jeux délimité par la rue masse, la rue Paul Verlaine et la rue de l’ormerie. Je ne franchissais que rarement ces frontières pour pénétrer dans d’autres territoires. Pourquoi l’aurais-je fait, tous mes amis étaient quasiment là, et nous avions bien assez de cet espace ludique.
Il ne faut pas non plus imaginer que c’était 27 pavillons enchantés. Les maisons avaient toutes la même architecture : un cube de béton, plus ou moins grand avec un toit plat. On ne peut pas dire que la priorité avait été donnée à l’esthétisme, mais au moment de leurs constructions, il y avait une grande partie de la France à reloger.

J’ai vécu les douze premières années de ma vie dans l’une de ces maisons, et je garde encore quelques souvenirs de ce qui furent mes voisins.

lundi 24 octobre 2016

ENFANCE : MA CITE (1) : octobre 2016

J’ai grandi dans une cité HLM. 
Oui j’ai grandi dans une cité HLM et en écrivant ces quelques mots je sais que dans votre imaginaire se dessinent des barres de béton remplies d’appartements, des parkings immenses avec des véhicules abandonnés, des jeunes qui squattent les entrées des immeubles, et des trafics en tout genre. 
Je sais que vous entendez déjà les bruits et sentez les odeurs comme a dit Jacques Chirac, celui qui allait être élu sur « la fracture sociale »….






Et bien non, ma cité ne ressemblait pas à ça. Tout d’abord parce qu’entre les  années 1966 et 1978, la cité telle que nous nous l’imaginons maintenant n’existait pas ou était très rare à Orléans. 
Il existait bien des quartiers d’immeubles HLM qui avaient déjà poussé à l’Argonne ou au Salmonerie, et bien qu’ayant déjà mauvaise réputation, elles ne stigmatisaient pas tous les maux de la société, comme maintenant. Il y en avait de nouvelles qui sortaient de terre dont les tours montaient vite et haut vers les cieux tel un bambou dans une terre fertile. 
Les blossières et La Source se construisaient, et dans mon imaginaire d’enfant, elles étaient le graal d’une société en marche vers le progrès et le confort. Quelle désillusion pour l’adulte que je suis devenu.






Non dans ma cité, il n’y avait pas de tour ou d’immeuble, encore moins de parkings éclairés. Ma cité se résumait à 3 rues. 3 rues de 9 maisons chacune, cela faisait 27 familles… Du haut de mes cinquante ans je me dis que 27 familles, c’était très peu en fait, mais c’est déjà beaucoup trop pour que je me souvienne de chacune.

samedi 22 octobre 2016

JOURNAL : 22 JUIN 2016

Canejan

Encore une journée passée entre maman et Brigitte. Résultat ce soir je ne suis pas bien.
Avoir le spectacle de maman qui décline, et qui de ne parle de souvenirs que j’ai mainte et mainte fois entendus.
Entendre les mêmes discussions sur la famille, elles aussi entendues tant de fois.






Voir le couple Brigitte François qui ne partage plus rien. Plus de rêves, plus de projets, plus d’envies communes. Ils ont perdus toute foi en l’avenir et je n’ai pas besoin de ce spectacle en ce moment.
J’ai encore envie d’y croire. De croire que le plus beau de la vie est encore devant moi. Que j’ai encore des passions à vivre et à partager. Eux ne m’offrent que le spectacle d’une morne résignation, d’un abandon, de l’acceptation d’une vie plate, de rêves disparus.
Ils vivent dans la résignation la, ou moi, je voudrais vivre dans la révolte et l’enthousiasme.


Si c’est cela vieillir alors je ne le veux pas ou alors autant mourir tout de suite, car leurs vies ne sont que des successions de minutes qui me semblent inutiles.

vendredi 21 octobre 2016

JOURNAL : 20 JUIN 2016

19H45 Saint Paul les Dax

Retour du grand soleil et bien sur retour au boulot, il y a parfois des concordances mal assorties.
Bonne nouvelle quand même, mes formations et réunions de cette semaine sont annulées. Je vais pouvoir profiter d’au moins une grande journée de soleil. Si je suis motivé j’irais à la plage.





Maman est déçue de ne pas me voir mercredi soir, mais franchement, moi, ça m’arrange.


Je vais voir si Tara arrive a se libérer parce qu’elle a enfin l’idée de me rencontrer. Je ne me fais pas de film non plus, ça m’évitera d’être déçu.

jeudi 20 octobre 2016

LE CHŒUR DES FEMMES de Martin Winkler



Je m'appelle Jean Atwood. Je suis interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule unité de «Médecine de La Femme», dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est même pas gynécologue, mais généraliste! S'il s'imagine que je vais passer six mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit? Qu'il va m'enseigner mon métier? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le corps féminin. Alors, je ne peux pas – et je ne veux pas – perdre mon temps à écouter des bonnes femmes épancher leur cœur et raconter leur vie. Je ne vois vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.

Un beau roman plein d’humanité, un plaidoyer pour une médecine qui prendrait le temps d’écouter les mots avant de soigner les maux. On se prend à rêver que ce service existe vraiment dans notre hôpital le plus proche, et que, l’on tombe sur des médecins qui n’ont pas perdus leurs idéaux et leurs motivations.

C’est le deuxième roman de Martin Winkler que je lis et je rêverais de l’avoir comme médecin traitant.

JOURNAL : 19 JUIN 2016

Saint Paul les Dax

Encore une journée qui sent l’orage et la pluie. J’aurais passé une semaine de vacances sous l’eau.
Je me suis réveillé en pensant à M. C’est le retour de la colère et des idées de vengeance. Ce n’est pas bon du tout, surtout que cela faisait longtemps que cela ne m’était pas arrivé. On ne peut pas dire que je sois encore guéri d’elle car j’y pense tout les jours. Et oui M est une maladie mentale dont la guérison est difficile.






Thaîs m’a souhaité une bonne fête des pères. Même si je n’ai jamais apprécié cette fête, cela m’a fait plaisir. Elle a joué sa première pièce de théâtre avec le collège. Je suis sur qu’elle a été très bien. Je peux le dire, je suis fier d’elle.
Je suis allé chercher du pain et des croissants ce matin. Je recommence à manger. Il va falloir que je me méfie de la prise de poids.
Demain je reprends le boulot donc un peu plus d’activité physiques et moins de grignotages, c’est aussi bien. Je commençais à vraiment tourner en rond. 

mercredi 19 octobre 2016

JOURNAL : 18 JUIN 2016

14H20 Saint Paul les Dax

J’ai passé une bonne soirée hier soir avec Didier.
J’ai rencontré sa femme et son fils. Je comprends mieux qu’il soit mal chez lui. Il était 19H30 et sa femme était en pyjama… A priori, elle ne l’avait pas quitté de la journée. Cela donne une idée de son état d’esprit. Ca pue la dépression à plein nez. Chaque phrase qu’elle adresse au pauvre Didier est chargée de sous entendus et de reproches. Je comprends mieux maintenant qu’il se noie dans le travail.






Plus tard dans la soirée sa carte bleue ne passait plus. Découvert autorisé dépassé… Heureusement il ne reste plus que trois jours avant de recevoir notre salaire. Mon pauvre Didier, problème de couple, problème d’argent, et si l’on rajoute le licenciement d’Eric, je me demande comment tu fais pour tenir. De voir ta situation me permet de relativiser mon mal être. Cela me permet aussi de me conforter dans l’idée qu’il vaut mieux vivre seul que dans une ambiance familiale dégradée.

En début d’après midi j’ai eu mon rendez vous avec l’infirmière psy. Nous avons assez longuement discuté. Le résultat : il faut que je trouve une raison de vivre qui ne dépendrait que de moi. Trouver une fierté égocentré en quelque sorte. J’ai beau réfléchir, pour le moment, je n’en vois aucune…
Au cours de la soirée, devant un distributeur, nous avons croisé un groupe de filles, et l’une d’elle, pas la plus sobre, me sort : « Tu sais que tu es un bel homme toi ? »

Ben non justement je ne le sais pas, et j’en doute mais qu’est ce que ça fait du bien à mon égo  d’entendre ça.  Même si son taux d’alcoolémie ne lui aurait pas permis de conduire une trottinette à 8 roues, et que l’ensemble de son discours ressemblait à un discours de Bukowski qui sortirait d’un bar, je me rassure à la croire et je me dis que je peux encore plaire. Tout n’est pas perdu….

Donc hier fut une journée dans l’ensemble positive même si tout cela reste fragile.

Grace à cette nouvelle motivation, je me motive pour sortir ce soir, aller suivre le deuxième demi final au Txupinazo ou au Pit. Peut être referais je une rencontre qui me fera du bien.


Une chose est sure c’est que cela ne m’arrivera pas en restant chez moi.

lundi 17 octobre 2016

LIVRE : KAFKA SUR LE RIVAGE de Haruki Murakami



Kafka Tamura, un jeune Tokyoïte de quinze ans, s’enfuit de chez lui pour échapper à la malédiction œdipienne que son père a prononcée contre lui. Il traverse le Japon pour rejoindre la petite île de Shikoku. Une nuit, le jeune garçon se réveille au milieu d’un bois, couvert d’un sang qui n’est pas le sien. Paniqué, Kafka trouve alors refuge dans une bibliothèque dirigée par une ex-star de la chanson et son assistant, Oshima, qui le prend sous sa protection.
Dans un quartier de Tokyo, un vieil homme cherche un chat égaré. Nakata est un simple d’esprit. Dans son enfance, un accident inexplicable lui a fait perdre toutes ses capacités intellectuelles, mais gagner celle de deviser avec les chats. Un jour, il croise le chemin d’un effroyable personnage. Et la vie de Nakata bascule. Obéissant à une force obscure, il se met en route. Au cours de son voyage picaresque, Nakata fait la connaissance d’Hoshino, un jeune chauffeur routier qui, touché par le vieil homme, lui propose de l’accompagner.
Dès lors, les itinéraires de Kafka et de Nakata convergent dangereusement, et le jeune garçon est loin de se douter qu’en s’efforçant de fuir son destin, il se précipite à sa rencontre.

Dans ce roman ou se mêle fantastique et réalité, il ne faut pas chercher à tout vouloir expliquer ou comprendre mais se laisser emporter parle rythme poétique des différends voyages.
Un style unique, des mondes imaginaires, des personnages improbables. J’ai retrouvé un peu de 1Q84, mais sans jamais éprouver la même fascination. A lire pour ceux qui aime se laisser emporter.

JOURNAL : 17 JUIN 2016

11H00

Encore une bonne nuit, et au réveil encore une météo aussi désastreuse.

Hier soir, j’ai provoqué Tara en lui faisant comprendre que je me lassais de nos échanges via internet. Je ne vais pas replonger dans une relation via mail ou SMS qui livre beaucoup trop d’espace au fantasme, au rêve, voir aux mensonges ou à la manipulation.
Elle me dit qu’elle a peur des rencontres, des regards. Alors pourquoi c’est elle inscrite sur un site de rencontre ?
Juste pour pouvoir rêver et « dialoguer » avec un prince charmant dont elle rêve, sans prendre aucun risque, tranquillement sous sa couette ?
J’ai mis les pieds dans le plat et je ne le regrette pas. Je ne veux plus jouer aux jeux des rêves et des promesses. J’en ai beaucoup trop souffert avec M et je ne veux plus que cela recommence.
Franchement, que risque je de perdre, une illusion de communication avec quelqu’un que je ne connais même pas. Comme disent les anciens « Le jeux n’en vaut pas la chandelle ».







J’ai fait le point sur mes anciens textes car j’ai finis de publier les articles consacrés au 5900 de Rouen. Il y a du bon et du mauvais et je me rends compte que j’écris beaucoup plus dans la solitude et la tristesse, que dans la joie.
Je suis un « écrivain » désespéré et désespérant.

J’ai rendez vous au CMP à 13H30. Je vais devoir m’habiller et me rendre présentable. Cela fait trop longtemps que je traine dans ce jogging crasseux.
Ce soir si tout va bien, je passe la soirée avec Didier. Nous allons retrouver nos soirées philosophiques mais pour la première fois sans alcool pour moi. 

dimanche 16 octobre 2016

JOURNAL : 16 JUIN 2016

11H00

Encore une bonne nuit, elles commencent à se succéder et c’est plutôt bien.
Ce matin il pleut.
Cela ne m’incite pas à reprendre l’activité physique. Je pensais faire le marché et la braderie de Saint Jean de Luz ; en fait je vais rester glander chez moi.
Je ne me suis pas peser depuis mon retour de chez Brigitte mais je suis sur d’avoir repris du poids. Je reprendrais le suivi des mon retour au travail.
J’ai du repassage, des machines à laver et surtout du ménage à faire mais je n’en ai aucune envie.
Ce matin je vais bien, espérons que c’est le signe que je reprends gout à la vie.








19H30

Voila machine faite et étendue. Je me suis abonné à BEIN, comme ça je pourrais repasser devant le foot cet après midi.
Aucun message, de personne. Ce n’est pas grave, à la limite je m’en fous et cela m’évite surement des énervements.

vendredi 14 octobre 2016

JOURNAL : 15 JUIN 2016

11H30 Saint Paul les Dax

J’ai bien dormis et je ne me suis levé que vers 10H30.

J’avance dans mon analyse de ma relation avec M. Je me rends compte que j’étais amoureux d’une M qui n’existait pas, et celle la est définitivement morte. La seule restant vivante est la M mythomane, perverse, narcissique et manipulatrice. Cette personne je ne veux plus en entendre parler.
Ce soir je vais aller voir le foot en ville.







13H30

Voila un nouvel article publié sur mon blog. Je vais peut être en publier un nouveau cet après midi, on verra bien selon mes envies.

Les échanges de messages avec Tara s’espacent de plus en plus. Je me rends compte que je ne suis pas vraiment fait pour ces relations qui restent malgré tout bien virtuel.


J’ai envoyé un SMS à Didier pour savoir s’il sortait pour voir le match. Comme je n’avais pas de réponse, j’ai créé une sortie OVS. Je ne sais pas si il va y avoir des inscrits, et même si je suis seul, je m’en fous je sortirais quand même.

jeudi 13 octobre 2016

LIVRE : UNE PRIERE POUR OWEN de John Irving



«Si je suis condamné à me souvenir d'un garçon à la voix déglinguée, ce n'est ni à cause de sa voix, ni parce qu'il fut l'être le plus petit que j'aie jamais connu, ni même parce qu'il fut l'instrument de la mort de ma mère. C'est à lui que je dois de croire en Dieu ; si je suis chrétien, c'est grâce à Owen Meany.»
Agé de onze ans, Owen en paraissait six à peine. Mais sa frêle enveloppe dissimulait une volonté de fer, une foi absolue et la conviction profonde qu'il était l'instrument de Dieu.
Bien des années plus tard, depuis le Canada où il s'est installé, John Wheelwright évoque avec nostalgie le puzzle de sa jeunesse, dans une petite ville du New Hampshire : la vie de collégien, les premiers émois amoureux, la quête du père inconnu, les débuts sournois de la guerre du Vietnam ; et par-dessus tout l'amitié parfaite avec Owen - l'irrésistible Owen qui s'était voué à la double tâche de réparer le tort causé à John et de sauver le monde.
J’ai découvert John Irving avec ce roman, j’étais jeune et je me suis accroché pour le lire, mais j’ai adoré ;et depuis je dévore tout ses livres.

Un grand classique de John Irving, à lire absolument….

JOURNAL : 14 JUIN 2016

9H00 Saint Paul les Dax

Voila je suis rentré chez moi. Je sais que j’ai déçu maman mais je n’en pouvais plus de cette ambiance et tant qu’à me faire chier autant le faire chez moi. Je n’ai pris aucun plaisir au restaurant en famille. 
Je devrais aller voir Christelle à Montpellier mais en fait je n’en ai aucune envie. Quelle drôle d’idée j’ai eu la. Qu’est ce que je peux lui dire et que peut-on faire vu qu’elle travaille. Je vais m’excuser et ne pas y aller. Je vais quand même aller faire un tour à Toulouse et puis rentrer.

Je pense que le traitement n’a aucun effet car j’ai le moral dans les chaussettes. Il n’y a que les discussions avec Tara qui me donne encore un peu de joie. J’ai bien peur d’être encore déçu mais pour le moment elle me permet de faire tourner mon imaginaire. C’est toujours mieux que de ressasser des idées noires. Il faut que j’accélère les publications sur mon blog, les heures me semblent comptées.






12H40 Mont de Marsan

Voila je suis arrivé à la gare de Mont de Marsan, j’attends mes passagers Bla Bla car. C’est vraiment ridicule de se taper autant de kilomètres pour rien.


23H00 Saint Paul les Dax

Et voila j’ai fait un aller retour à Toulouse pour rien. Cela m’a couté de l’argent mais d’un autre coté cela m’a occupé. J’en ai profité pour faire quelques courses.
Bien que j’aie traversé Pau par l’autoroute, j’ai quand même cherché la voiture de M dans la multitude. C’est ridicule mais c’est plus fort que moi. Je suis passé par les aires d’autoroute ou nous faisions l’amour quand je la retrouvais après sa journée de travail.
Des temps qui sont maintenant bien révolus.

mercredi 12 octobre 2016

JOURNAL : 12 JUIN 2016

11H30 CANEJAN

Le temps est maussade comme mon humeur. Je me lasse d’être la. Les journées sont faites de grands vides ponctués par les repas.
Je suis fatigué d’entendre maman répéter des évidences et de François qui parle de sujets qui n’intéressent que lui. Je ne vais quand même pas finir ma vie entre ce cahier et un blog que personne ne lit. 
J’aimerais retrouver des rêves et des envies. Sortir de vide intersidéral, et de ces petites actions du quotidien qui ne m’intéressent plus.





19H15

C’est triste à dire mais je m’ennuie en famille. Je me sens complètement décalé.

C’est décidé je rentre à Dax demain.

lundi 10 octobre 2016

LIVRE : CE QUI RESTE DE NOS VIES de Zeruya Shalev



Hemda Horowitch vit ses derniers jours. Ses souvenirs s’imposent à sa conscience : un père trop exigeant, un mariage sans amour, cette difficulté à aimer équitablement ses deux enfants, Avner et Dina. 
Ces derniers se rendent à son chevet à l’hôpital de Jérusalem et essaieront de sauver, chacun à leur manière, ce qui reste de leurs vies.


J’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce livre. J’ai eu du mal à m’intéresser à ces histoires de famille, nous avons les notre pourquoi aurait on besoin de s’intéresser à celles-ci.

Puis, au milieu du roman, tout évolue, et face à cette mère qui vit ces dernières heures, les enfants décident de redonner un sens à leur vie, et cela j’ai apprécié.


C’est bien écrit ; belle analyse des sentiments qui peuvent traverser chacun d’entre nous dans la deuxième partie de nos vies ; mais malgré tout il ne restera pas dans mes livres inoubliables.

JOURNAL : 11 JUIN 2016

9H20  Canejan

La nuit fut correcte.
Cela fait deux nuits de suite et c’est très bien comme cela. 
Ici je ne suis plus mon poids, ni mon activité physique. Je sais par avance que je vais regrossir. Trop de repas, trop de tentations…

François est toujours aussi casanier et fainéant. Dès qu’il faut bouger ou faire quelque chose il gueule comme si on lui arrachait une dent. Maman en souffre je le vois.

Ce matin j’ai reçu une photo d’une fille que j’ai rencontrée sur Tinder. Elle est vraiment mignonne mais je crains que ce ne soit qu’un fake. Que pourrait elle trouver d’attirant dans un homme comme moi ?

Les minutes sont si longues ce matin qu’elles semblent des heures.








10H30

J’ai demandé à maman de se lever car si elle veut aller au marché il ne faut pas partir à 12h00.


François voulait que j’aille avec lui à la supérette casino, mais je n’en avais aucune envie. Pas envie de traîner avec lui qui s’habille n’importe comment et qui ne se lave pas. 
Depuis que je suis arrivé jeudi soir, je ne l’ai pas vu prendre une douche. 
Maman a beau me dire que c’est comme ça pour tous les hommes qui vieillissent, et bien pour moi ce sera différent. 

Je ne peux pas supporter ce manque de respect que l’on a pour soi même et ceux qui nous entourent.

dimanche 9 octobre 2016

LIVRE : SOUMISSION de Michel Houellebecq



Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s'engage dans la carrière universitaire. Peu motivé par l'enseignement, il s'attend à une vie ennuyeuse mais calme, protégée des grands drames historiques. Cependant les forces en jeu dans le pays ont fissuré le système politique jusqu'à provoquer son effondrement. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve.

Que de polémiques autour de ce roman qui est loin d’être le meilleur de Houellebecq. 
Comme dans beaucoup de ses romans le personnage principal est faible, veule et prêt à tout sacrifier pour garder une vie au confort matériel. C’est pessimiste, comme d’habitude, aussi bien sur la nature humaine, que sur la société, mais c’est loin d’être un roman politique et encore moins une thèse sur l’islamisation de la société.


En conclusion, un Houellebecq loin d’être indispensable dans une bibliothèque.

JOURNAL : 10 JUIN 2016

10h00 La Teste

Cela faisait longtemps que je n’avais pas écris. Fatigue, lassitude, manque de temps, je peux m’inventer beaucoup d’excuses, quasiment une semaine.
Samedi dernier je suis allé passer la soirée au Pit. Cela m’a permis de parler un peu plus avec Sophie, la serveuse. Je l’aime bien, elle n’est pas si superficielle que ça. Elle a 34 ans donc pas si jeune que ça. Maman de deux enfants de 15 et 18 ans je crois. Il faudrait que j’essaie de l’inviter à dîner, ou boire un verre en tête à tête. Je ne sais pas si elle a un mec, si c’est le cas personne n’en a encore parlé.
Je me suis quand même un peu chier et je ne suis pas rentré tard. A 23H30, j’étais dans mon lit.







21H00 Canejan

Dimanche je devais retrouver une femme de 47 ans pour faire une randonnée de 14 kilomètres à Pimbo dans le Tursan. C’est vraiment à la frontière des Landes et des Pyrénées Atlantique. J’étais plus près de Pau que de Dax.
En fait de faire une randonnée à deux, je me suis retrouvé dans un groupe familial d’une dizaine de personnes.  En plus d’une paire de gros bœufs qui n’avaient pas l’habitude de marcher ils avaient emmené leurs 4 chiens. Ce n’est pas que j’aime pas les chiens, mais d’avoir les bestiaux dans les pattes quand tu veux marcher c’est bien chiant.
Bref même si je me suis dépensé, je ne peux pas dire que j’ai passé un agréable moment. Cela m’a quand même permis de sortir au grand air.

Mardi soir la douleur à l’épaule était vraiment trop forte, j’ai donc appelé le 112 qui m’a dirigé vers les urgences. J’y suis rentré à 22H30 et ressortis à 3H30. Conclusion, c’est peut être juste une tendinite. En gros, ils n’en savent rien. Ce soir elle me fait encore beaucoup souffrir. J’ai pris 4 Ixprim depuis mais ça ne donne pas vraiment de résultats probants.

Maman est arrivée chez Brigitte. On est rassemblé tout les trois et François est toujours aussi chiant. J’ai bien fait de dire que je ne resterais pas toute la semaine. Je sais que je ne pourrais pas le supporter. C’est peut être aussi pour ça que j’ai repris ce cahier. Il est mon meilleur remède contre l’énervement et l’ennui.

23H50 Canejan

La journée se termine sans espoir et sans rêve. J’ai posté un nouvel article sur mon blog en sachant très bien que j’en suis le seul lecteur.
Je n’ai plus de colère non plus.
Je suis vide de sentiment et d’émotion.

samedi 8 octobre 2016

JOURNAL : 4 JUIN 2016

12H40 DAX

La nuit fut bonne est sans prendre de Théralène, peut être progresse je ? C’est peut être aussi mon état physique qui le nécessite car ce matin j’ai passé le cap des 68 kilos.

67,8 kg je ne sais pas depuis quand je suis descendu aussi bas. C’est surement une première depuis mon mariage.






Encore aucun message de personne, ce vide me pèse un peu mais je ne vais pas me mettre à genou pour avoir à nouveau des relations par SMS complètement bidon.

Je bois une menthe à l’eau, seul, à la terrasse du Pit. Il fait beau et cela rend les femmes encore plus belles.


En fait je me fais chier, même si le soleil est la.

LIVRE : L'OEUVRE DE DIEU, LA PART DU DU DIABLE de John Irving



Dans un orphelinat situé au fin fond du Maine, Wilbur Larch, gynécologue excentrique, se livre à une double mission : mettre au monde des enfants non désirés, et futurs orphelins - " l'oeuvre de Dieu " -, interrompre illégalement des grossesses - " la part du Diable ". Mais entre lui et un orphelin réfractaire à quatre tentatives d'adoption, vont peu à peu se développer des sentiments qui ressemblent fort à ceux d'un père et d'un fils.

John Irving est un, voir mon auteur préféré. 
Ce roman est un de mes préférés et aussi surement le plus accessible. 
Le droit et la liberté des femmes, la filiation, le bien et l’interdit, autant de sujet de réflexion a travers ce roman…


J’adore.

JOURNAL : 3 JUIN 2016

6H30 Saint Paul les Dax

Bonne nouvelle ce matin, j’ai eu le virement de SOFINCO. J’ai pu faire le chèque et le courrier pour la DIAC. La voiture est enfin à moi et je vais pouvoir classer ce dossier.
Je n’ai dormis que 5 heures environ mais d’un bon sommeil réparateur.  Au lever j’avais repris 500 grammes. Pas étonnant avec ce que j’ai mangé hier soir.
Difficile de dire si le soleil va faire son apparition aujourd’hui, le ciel est bien voilé. J’espère le voir apparaître, ce serait quand même bien plus agréable.







13H40 Dax

Le soleil est bien de retour.
On a eu beaucoup de clients ce matin donc j’ai couru de droite à gauche. Je ressens un peu de fatigue, je vais essayer de me poser dans mon bureau cet après midi.

Eric et Alain ont reçu les résultats de la commission de discipline.  Licenciement pour le premier, trois mois de mise à pied pour le second. Si cela m’arrive à moi je me tire une balle directe. Je n’ose même pas imaginer rester chez moi un mois surtout sans avoir de salaire.

Quand je repense à la discussion d'hier soir avec Kristelle je me dis que j’ai bien fait d’être froid et distant. Pas besoin ni envie d’entendre les plaintes d’une mythomane qui elle aussi a besoin d’admirateurs confidents pour se plaindre alors qu’elle ne bouge pas le petit doigt pour prendre sa vie en main.
Ras le bol des molles indécises et geignardes qui te plantent dès qu’elles passent à quelqu’un d’autre. M, Kristelle, même combat.



17H00

Voila j’ai finis la journée. J’en ai plein les bottes. Je me suis arrêté à la terrasse du Pit discuter avec Michel.


20H20

Ce soir un sentiment de grand vide et de solitude me gagne. Pas de colère, ni de révolte, juste un immense manque d’envie et de motivation. Je ne sais pas si je dois prendre mon cachet et des gouttes puis aller dormir.
C’est assez désespérant, je pensais que ce genre de crise était derrière moi, et bien non.
Je n’ai envie de rien, dormir et ne pas penser au réveil, je ne pourrais pas enchaîner les journées longtemps comme cela. Je ne dois pas m’effondrer avant le 1 août. Je dois tenir pour maman et les enfants.


21H30

Deux choses que j’ai oubliées.

Stéphane me renvoie faire une visite à la médecine du travail. Je ne sais pas si c’est par inquiétude, respect d’un processus RH ou pour se couvrir en cas de problème. Par contre je sais que ça me fait chier d’aller à Mont de Marsan parler 15 minutes avec ce toubib qui ne me connait pas. Je ne vois pas bien ce qu’il peut me dire. J’espère qu’il ne me posera pas de questions sur mon poids et mon alimentation.

La deuxième : j’ai envoyé un message facebook à une infirmière libérale que j’avais rencontré à la boutique. Elle est belle, souriante, gaie et respire la joie de vivre. Je ne fais pas trop d’illusions sur mes chances de recevoir une réponse mais peut être aurais je un coup de chance, ce serait sympa.
Bon allez je vais lire sur mon balcon.


22H10

Il fait trop noir dehors, je vais continuer ma lecture au lit et voir si le sommeil me gagne.  Ce soir je n’ai eu que de nouvelles que de maman. Quand elle disparaitra je me demande pour qui chaque jour j’existerais.