Je m'appelle Jean Atwood. Je suis
interne des hôpitaux et major de ma promo. Je me destine à la chirurgie
gynécologique. Je vise un poste de chef de clinique dans le meilleur service de
France. Mais on m'oblige, au préalable, à passer six mois dans une minuscule
unité de «Médecine de La Femme», dirigée par un barbu mal dégrossi qui n'est
même pas gynécologue, mais généraliste! S'il s'imagine que je vais passer six
mois à son service, il se trompe lourdement. Qu'est-ce qu'il croit? Qu'il va
m'enseigner mon métier? J'ai reçu une formation hors pair, je sais tout ce que
doit savoir un gynécologue chirurgien pour opérer, réparer et reconstruire le
corps féminin. Alors, je ne peux pas – et je ne veux pas – perdre mon temps à
écouter des bonnes femmes épancher leur cœur et raconter leur vie. Je ne vois
vraiment pas ce qu'elles pourraient m'apprendre.
Un beau roman plein d’humanité, un
plaidoyer pour une médecine qui prendrait le temps d’écouter les mots avant de
soigner les maux. On se prend à rêver que ce service existe vraiment dans notre
hôpital le plus proche, et que, l’on tombe sur des médecins qui n’ont pas
perdus leurs idéaux et leurs motivations.
C’est le deuxième roman de Martin Winkler que je lis et je rêverais de l’avoir comme médecin traitant.
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