10H00
Le jour s’est levé sur une matinée brumeuse qui va surement laisser
place à la fournaise de ces deux derniers jours.
Dernier jour des férias et la ville va enfin être rendue à ses
habitants.
Les jeux olympiques se poursuivent sans que je n’y trouve le
moindre intérêt.
Carole repart demain matin pour déjeuner chez Brigitte et François.
Nous avons encore beaucoup discuté hier soir sur nos « mal
être », sur es raisons, ses symptômes, et surtout sur nos contradictions.
Encore une fois je lui donne le bénéfice de l’Age. A 33 ans il est beaucoup
plus simple d’avoir fois en l’avenir qu’à 50 ans.
Mon avenir pour le moment je ne le vois que dans un vieillissement
inéluctable, une lente et triste déchéance de ce corps qui ne correspond plus
ni mes envies ni à mon état d’esprit.
Je persévére dans l’écriture de ce journal et dans les publications
dans mon blog même si jour après jour j’y prend de moins en moins de plaisir.
19H00
Ce midi Carole m’a invité au restaurant. Je l’ai emmené à
Capbreton. Je n’ai pu m’empêcher de chercher des yeux, l’appartement des parents
de N, de l’autre côté du port, sur Hossegor.
Depuis que nous sommes rentrés Carole passe son temps aux
toilettes. La pauvre…. Les séquelles de son cancer. Je suis malheureux pour
elle et totalement impuissant.
Nous avons beaucoup échangés sur les souffrances qui
suivent toutes les ruptures amoureuses. La douleur n’a pas d’âge et nous avons
les mêmes palies et les mêmes questions. Notre différence de génération fait que
nous n’avons pas forcément les mêmes réponses. Mais que de douleurs se devinent
dans ses mots et ses regards.
Pour le moment je ne suis pas trop optimiste pour les jours qui
vont venir. Beaucoup trop de nuages s’approchent de moi et je ne vois pas trop d’où
l’éclaircie pourrait venir.
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