19H00
Voilà ma deuxième journée de repos touche à sa fin. Un apéro, le
dîner, le traitement et j’irais accueillir mes rêves et mes cauchemars.
Ce midi, j’ai beaucoup trop mangé et bu. Je me sens lourd et gros,
un peu comme limace baveuse qui aurait du mal à se mouvoir.
J’ai presque finis le premier des livres que j’ai acheté hier. Il
est très bien. Quelques petits bouts de leçon de vie qui quand on en prend le
temps nous aide à réfléchir. Rien n’est facile, ni difficile, à part d’accepter
ce que l’on est et ce que l’on a fait.
Admettre, assumer, accepter, se créer des expériences pour grandir,
changer et progresser. Vaste programme qui pour le moment me semble bien au-dessus
de mes forces.
Je m’étonne à ne plus m’énerver, ou m’agacer du comportement de
ceux qui m’entourent. Soit je suis amorphe, soit je progresse en sagesse. L’avenir
me le dira.
L’échéance du 11 septembre approche et je suis encore calme.
Sur la table de la terrasse des fourmis s’activent autour d’une
cuillère qui a servi à remuer une menthe à l’eau. Je ne peux qu’être admiratif
devant leur organisation implacable. Mais qui peut rêver d’être une fourmi ?
L’efficacité ne fait pas rêver car elle ne laisse que peu de place
à la folie créatrice.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire