9H00
Le grand soleil ne nous quitte plus et je profite de la chaleur
matinale pour écrire dehors sur la terrasse.
Hier soir j’ai encore pensé à M. Ce n’est jamais bon le soir avant
de se coucher. Comme j’avais aussi beaucoup trop mangé j’ai eu beaucoup de mal
à m’endormir. J’ai tourné dans mon grand lit bien que j’ai pris mon traitement.
Le sommeil est souvent capricieux arrivé à un certain âge.
Aujourd’hui je vais reprendre le train pour Dax afin de récupérer
ma voiture. Il faudra ensuite que je la lave, surtout l’intérieur qui est dans
un triste état.
Nous avons décidé que nous irions tous les trois en Espagne, évidement
pour acheter des cigarettes, mais aussi pour nous promener. François avait l’air
heureux de ma proposition. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vu
heureux de sortir de chez lui pour une journée.
Murielle et Sébastien sont passés ce matin déposé leur chien. Ils
vont au zoo de la Palmyre à coté de Royan. Je ne connais pas, il parait que c’est
très bien. A priori ils vont passer une partie du week end avec nous.
Je vais appeler Aurélien ou Didier afin de récupérer un domino en
prévision de mon séjour en clinique. Je suis de plus e plus convaincu de l’intérêt
d’y aller.
Hier soir j’ai finis le livre d’Albert Espinoza. J’ai bien aimé
mais je suis assez déçu par la fin. Je crois que j’aime de moins en moins les
romans qui se terminent bien.
18H45
Voilà un aller-retour Canéjan-Dax. L’aller en train, dans un de ces
TER que je prenais il y a déjà dix ans pour aller au travail à Rouen.
Un wagon de train c’est une éprouvette d’humanité.
Grand sourire de ma voisine qui a passé le voyage à lire Le Monde
Diplomatique. 2 regards échangés en une heure…
La voisine derrière, pendue à son téléphone, à expliquer la
difficulté de sa relation sentimentale actuelle, des échecs de sa thérapie, et
de ses difficultés à vivre. Bien sûr j’ai écouté. Tout exhibitionniste a besoin
d’un voyeur pour exister.
Ma voisine de droite, bonne soixantaine, croix émaillée autour du
cou, absorbée par le dernier numéro de La Croix.
Enfin, l’émotion provoquée par l’élastique blanc de la culotte de
ma voisine de devant…
Une éprouvette d’humanité…
Retour en voiture, musique à fond, j’ai retrouvé des sensations que
je n’avais pas éprouvé depuis mes mois de perditions à Oloron.
22H30
Voilà la journée se termine.
Une de plus…
Victoire de Mont de Marsan dans le premier derby des Landes de la
saison. Demain si je peux, je me remets sur mon blog, et mes textes. J’ai pas
mal de retard à rattraper maintenant que j’ai mon ordinateur.
J’espère que la nuit sera bonne. Je ne sais pas pourquoi mais je le
sens pas.
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