Parole du psy : « C’est bien aussi d’apprendre à
s’ennuyer ».
Réfléchir, écrire ; c’est s’ennuyer ? Il faudrait que je
lui pose la question.
« Attention à l’hyperactivité ». Oui peut être que je
devrais faire attention. Ne pas me jeter à fond dans le sport, mais comme cela
n’a jamais été vraiment mon truc cela ne devrait pas vraiment être un problème.
17h35 : Après trente minutes de lecture et deux tours du parc
je rentre dans ma chambre afin de retranscrire les pensées qui ont traversées
mon esprit.
J’adore cette maxime de Socrate, énoncé juste avant sa mort :
« L’important
n’est pas de vivre, mais de vivre selon le bien »
Tout cela est bien dit et bien vrai, mais uniquement pour celui qui
sait discerner le bien du mal.
J’aimerais passer le stade du « Je
sais que je ne sais rien » pour passer à « Connais-toi,-toi même ». Il est d’ailleurs assez
intéressant que ces deux citations sortent de la pensée du même philosophe.
Comment peut
on ne rien savoir, et prétendre se connaitre ?
Se connaitre c’est s’appuyer sur un vécu, un savoir, des
expériences passées ; et dans ce cas on ne peut pas prétendre ne rien
savoir. Je veux bien retenir la thèse que le « Je sais que je ne sais
rien » n’est peut être que la base, l’introduction à la discussion et au
questionnement.
Je préfère rester sur une idée simple, car jamais Socrate ne
viendra accoucher ma réflexion et sa maïeutique, pour le moment, est un concept
que j’ai du mal à maîtriser. Peut être que l’avenir m’apportera la sagesse.
Aujourd’hui je me sens comme un enfant qui vient de naître. Je sais
bien que maman a accouché de ce corps il
y a plus de quarante ans, mais à ce moment précis j’ai les même incertitudes et
choses à découvrir qu’au premier jour de ma vie.
Me suis-je
déjà posé la question de savoir ce que je voulais faire de ma vie ?
Oui mais les réponses datent de mon adolescence. A cet âge le monde
m’était ouvert, mais je ne réfléchissais qu’en terme matériel ou en plaisirs
futurs.
Déjà à cette époque mes actions étaient en parfait décalage avec
mes prétentions. Je rêvais d’être brillant. En quoi, je ne savais pas trop,
mais je voulais me démarquer du troupeau humain. En avais je les capacités, par
contre je suis sur que même si il y avait un diamant au fond de moi, je n’ai
jamais eu le courage de l’extraire, de le purifier et de le tailler.
Je me suis
laissé bercer par une jeunesse faite d’insouciance et de rêves et j’ai encore
aujourd’hui l’impression de ne pas avoir grandi.
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