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samedi 3 septembre 2016

TEXTE : LETTRE A M : 2014

J’ai fait le rêve de vivre au coté de celle qui est la mère de mes joies et de mes peines.

Celle dont la voie est la plus douce des musiques. Celle dont les yeux sont les seules lumières dont j’ai besoin pour voir plus loin. Celle dont les cheveux sont la source de toutes les lumières.

Tu es mes angoisses et  mes joies, la cause de mes insomnies et de mes plus beaux sourires.
Celle qui manque à chacun des instants que je ne partage pas avec elle.
La seule et unique dont je veux partager la vie.
Cette vie rêvée nous ne pouvons la partager, alors donne moi une journée d’éternité.






Accordons nous un rêve éphémère.

Une journée ou nous serons enfin seuls au monde. Une journée que nous vivrions comme une vie.
Comme de jeunes amoureux pour leur premier jour seul au monde …

Je te retrouverais le matin joyeux et anxieux.
Joyeux de partager chacun de tes souffles, de capter tout tes regards, de boire tes paroles et de me laisser bercer par la musique de ta voie.
Anxieux de te décevoir, de ne pas te comprendre derrière tes mots, de ne pas savoir te parler, de t’ennuyer, et de ne pas combler le moindre de tes désirs.
Je te prendrais dans mes bras en espérant que tu te serres contre moi, j’essaierais de capter ton regard, je caresserais tes cheveux et je t’embrasserais.
Un premier baiser maladroit, comme ils le sont tous, quand ils sont trop désirés.

Et nous partirions main dans la main, nous discuterions de tout et de rien, en gardant pour nous l’impatience de la rencontre de nos deux corps.
Nous ferions l’amour. Je te déshabillerais avec la nervosité et la lenteur d’un  homme sur le point de découvrir celle dont il a tant rêvé. Je n’oserais me déshabiller tant mon physique ne pourrait comparable à ta beauté. Je te regarderais dans les yeux pour enregistrer chacun de ces instants, déchiffrer chacun de tes regards, lire ton âme dans chacune de tes respirations …

Nous irions courir sur la plage. Sous la pluie, sous le soleil, quel que soit les obstacles susceptible de gâcher notre moment, nous aurions créé notre bulle protectrice. Rien ne pourra troubler l’harmonie de ce moment.
A bout de souffle, à court de fou rire, nous irions déjeuner ou pas …

Nous referions l’amour. Bien mieux, plus patiemment, peut être plus tendrement. Nous aurions perdu ce stress et cette impatience propre à chaque première fois. Nous commencerions à nous découvrir, à percevoir nos envies, à nous connaitre.

Si la communion s’opère, nous passerions surement une grande partie de l’après midi dans les bras l’un, de l’autre.
La soirée approcherait. Nous irions nous promener tranquillement, lentement main de la main. Nous serrerions l’un contre l’autre, nous ferions des haltes fréquentes afin de s’embrasser. La séparation approchant nous prendrions conscience de la brièveté de ce moment …

Nous dînerions, nous nous coucherions ensemble l’un contre l’autre, ne sachant si une autre fois dans notre existence ce moment se reproduira. Nous referions le film de la journée, en nous disant que quoi que nous réserve l’avenir nous ne pourrions reproduire cette journée …

Au matin nous nous séparerions sur un adieu ou sur une promesse d’au revoir … Sans faire de promesse sur un avenir incertain et flou … Sans pleurer, sans regret en étant d’avoir vécu un moment unique.
Conscient d’avoir vécu un rêve, une parenthèse dans notre raison, d’avoir agis comme des enfants …
Nous aurions vécu en un jour le rêve d’une vie.  Connaitre l’amour absolu sans laisser le temps éroder nos sentiments.

Alors toi qui hantes mes nuits, mes jours..  Qui ne quitte pas mes pensées… mes plus belles joies et surement mon plus gros regret, est tu prêtes à vivre ce moment ?
Est prête à vivre une vie en un jour, ou vivre une vie comme si chaque jour était une nouvelle vie ?

Je ne t’oublierais jamais car ce rêve ne peut très bien jamais se réaliser. Ce rêve je l’ai construit seul et chacune des images irréelles restera gravée en moi, comme l’un des plus beaux jours de ma vie.

Je t’aime.

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