Ce soir je t’écris pour essayer de faire disparaître cette ceinture
qui compresse mon cœur, cette boule qui m’empêche de manger, cette envie de
fumer clope sur clope …
Ce soir tu manges chez un homme seul ; Les enfants vont jouer
ensemble, passer un bon moment. C’est super. Mais une question hante mon esprit
t’aurait il invité si sa femme était la ?
Les enfants se seraient ils moins bien amusé ? Est-elle à ce
point désagréable qu’il ne puisse t’inviter en sa présence ? Êtes-vous à
ce point ami ?
J’ai bien peur que la raison soit tout autre.
Quel meilleur moyen que de se servir des enfants pour entrer en
contact avec une mère que l’on désire.
Depuis 1h00, je m’imagine tout les scenarii possibles. Les enfants
mangent vite et vont jouer dans leur chambre ; Vous vous retrouvez tout
les 2 à l’apéritif, champagne ou autre. Vous détendez vous parlez de chose et
d’autres. Vous mangez le vin aidant, les langues se délient. Vous vous confiez.
Il et parle de ses rêves, de ces déceptions, de sa relation avec sa femme. Tu
t’attendris, tu commences à t’intéresser. Tu te retrouves dans ses doutes et
ses questions…
Le repas se termine, vous continuez à boire sur le canapé. Il te
complimente, t’explique qu’il aurait
aimé avoir une femme comme toi, et que pour un soir ou vie il serait ….
Je sais, je me fais peut être un film, mais ce scenario je l’ai
entendu de nombreuses fois ….
Pourquoi as-tu acceptés cette invitation ? As-tu un besoin de
te rassurer sur ton pouvoir de séduction ? As-tu peur de la
solitude ?
Toi seule à la réponse, mais à chaque invitation demande toi
toujours quelle est la réelle motivation de celui qui la fait.
Je suis désolé de te le dire mais derrière chaque ami homme, il y a
aussi un « mâle » …
Aucun sourire n’est donné pour rien …
Tu es gentille Marie, trop gentille. Alors comprends que le respect
on le gagne aussi par le refus.
Le refus de faire plaisir si on n’en a pas réellement envie. Le
refus d’obéir aux exigences des autres. Le refus de se laisser envahir par les
désirs ou les envies des autres.
En étant gentil, en ne disant pas non, les humais pensent que tu
dis oui, et les plus exigeant pensent que tu es d’accord avec tout ce dont ils
rêvent.
Tu me trouves dur et intransigeant. C’est aussi le moyen de me
faire respecter. Je ne joue pas avec les autres, devrais je tolérer que les
autres jouent avec moi ? Dois je toujours faire ce que les autres
attendent de moi ou faire ce que moi j’ai envie ?
Je ne peux pas faire plaisir si moi j’y éprouve du déplaisir ou si
je risque de perdre quelque chose ou quelqu’un qui est essentiel pour moi.
Alors oui, il m’arrive de couper les ponts avec certains, de
contredire d’autre, de vexer les derniers ; mais jamais je ne remettrais
ce principe en cause.
Ce soir, je suis seul, j’ai mal, je suis impuissant …
Une fois de plus ta gentillesse et ta « naïveté » est
mise à l’épreuve, et je ne peux rien pour te protéger. L’aurais tu voulu
d’ailleurs ???
Tu m’as avoué être amoureuse, et moi je suis fou de toi. Je ne veux
pas qu’une faiblesse d’un soir remette tout en cause, mais je sais aussi que je
ne saurais le supporter, car à chaque fois que je te croiserais j’aurais
l’image de ton corps dans les bras d’un autre.
Tu me rien promis, rien juré et je ne t’ai rien demandé …
Je sais juste que ce soir c’est avec moi que j’aurais voulu que tu
sois.
Je sais que tu es la seule à provoquer ces crises d’angoisses.
Je sais que tu me fais rêver à nouveau d’enfant.
Je sais que rien ne sera facile mais que je ferais tout pour le
rendre possible.
Je sais que je ne suis pas différent des autres hommes, mais que je
suis totalement et follement amoureux de toi.
Je sais que je t’aime et que je crève d’angoisse dès que tu passes
la soirée avec un autre homme.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire