Depuis le réveil, je me dis que je vais vivre une grande journée
d’introspection.
Le temps est maussade et le reste de la douleur à mon mollet gauche
ne me permet pas de courir comme je le souhaiterais. J’ai essayé de compenser
par trente minutes de vélo dans la salle de sport.
Mon humeur est aussi maussade que le ciel d’Orthez.
A la lecture de
Socrate hier, je me rends bien compte que je m’attache encore beaucoup trop à
des choses sur lesquelles je n’ai aucune prise.
Je me créée des désirs que je ne peux satisfaire, je me frustre et
malgré mes jeunes progrès j’en souffre encore.
J’ai encore beaucoup de mal à accepter que ceux que j’aime n’adopte
pas le même schéma de pensée et de raisonnement que le mien.
Il faut que j’arrive à détacher mon esprit de mes envies, pour
atteindre « l’éveil » ou pour le moins une posture un peu plus zen,
être juste un peu moins destructeur.
Je ne peux pas encore m’ouvrir aux autres, et j’ai même
l’impression que mes réflexions me rendent de plus en plus solitaire.
Je pense que M fait plus confiance à ses peurs et son imagination,
qu’à mes mots. Comment pourrais je lui donner tort moi qui l’ai tant
déçu ?
Il faut que j’arrive à me reconstruire sans avoir besoin de son
regard et de son assentiment.
On ne peut pas réellement aimer quelqu’un quand on est si dépendant
d’elle et de son regard.
Je l’aime profondément et je l’exprime si mal
« Chaque peine, chaque plaisir, a, pour ainsi dire, un clou
avec lequel il attache l’âme au corps ; la rend semblable et lui fait
croire que rien n’est vrai que ce que le corps lui dit »
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