Petit matin voilé, au loin les coups de fusils claquent. C’est
l’ouverture de la chasse.
J’ai les yeux lourds d’avoir trop bu hier soir, et le cœur pesant
de me décevoir jour après jour. Je ne supporte plus les reproches. Boire ne
résout rien, bien au contraire. Ça ne fait qu’amplifier mes émotions, les
pousser à l’extrême.
Je dois me libérer de l’esclavage de l’alcool, du tabac, du regard
des autres, de ce besoin d’être aimé … devenir ou redevenir moi sans chercher à
être aimé ou apprécier. Juste moi avec mon rêve …
A-t-on encore le droit de rêver à 48 ans ? Oui sinon la vie
n’a plus aucun intérêt.
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