J’ai vraiment écrit comme un porc. Il faut quand même que je fasse
des efforts pour arriver à me relire.
Ce matin footing, j’ai fait 4 tours fractionnés du grand parking de
l’hôpital de Dax. J’augmente petit à petit. Pourquoi ? Je ne le sais pas.
Tuer le temps ?
Me prouver quelque chose ?
Faire comme les autres ?
Franchement je ne sais pas, il faudrait peut être que je prenne le
temps d’y réfléchir.
Groupe de parole… assemblée pathétique de têtes de champions.
Qu’est ce que je fais la ?
Discussion et monologue égocentrique… Alcool, alcool… je voudrais
leur crier que l’alcool est une conséquence et pas une cause. Leur malheur
c’est l’alcool, c’est beaucoup trop facile de s’affranchir de nos propres
responsabilités par une excuse toute faite et répétée.
Comme dans tous les groupes, il y a celui qui se met en valeur, un
autre en manque d’amour et de reconnaissance, et un troupeau passif. Je me
demande ce qu’ils font la.
Il y en a un qui s’est endormis….
Un autre part….
Fin de la discussion.
Le repas va être servi. Cela fait parti des petits moments qui
rythment et ponctuent une journée dans une chambre d’hôpital.
Je repense au groupe de parole. Échantillon d’humanité brisée ou
chacun cherche en l’autre des réponses à ces questions, mais aussi troupeau
passif qui contemple son alcoolisme. L’alcoolisme qui en fait quelqu’un de
particulier… Individus perdus, cherchant auprès d’autres égarés des réponses à
des questions qu’ils ne se sont pas encore posées. Et bien sur, il y a le
leader, le tyran de la parole qui ne pense qu’à se glorifier de son expérience
et de son verbe bien trop étudier pour être honnête ou spontané.
Bref je n’y trouve aucun intérêt.
Suis-je prétentieux à me dire que je perds mon temps à leur
contact ?
Il parait qu’il faut que j’apprenne à dire non. Je pense ne pas
être la pour ça, mais plutôt que d’apprendre à dire non, je devrais apprendre à
quoi cela sert de dire non.
Toujours la même question à quoi sert de préserver une vie dont je
ne vois pas aujourd’hui le but, le sens, l’intérêt
J’ai terminé « Soumission » et je reprendrais à mon
compte la dernière phrase :
« Je n’aurais rien à regretter »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire