TEXTE : ENEA : 2013

Que la vie serait triste si nous n’avions plus de surprise. Je ne parle pas de cadeaux, de visite, etc … mais des surprises que nous réserve notre esprit.

Cet étonnement devant une photo, cet émerveillement devant un paysage, la surprise devant un tableau, l’émotion en écoutant une chanson il n’y a que nous humains pour connaitre ce bonheur.

Par contre je ne savais pas encore qu’un mot, un seul, pouvait te procurer ce genre de joie. Un mot, non un prénom … Un prénom que tu n’avais jamais entendu, que personne de ton entourage ne porte, et que tu ne croiseras peut être jamais dans les jours qu’il te reste à égrener.

Ce prénom, je l’ai découvert grâce à une amie lors d’une discussion vespérale, et comme une huile légère il s’est répandu dans mon esprit.

Comment expliquer que pour moi il soit porteur de sérénité, de lumière, d’innocence et de tendresse.

Tout au long de cette longue journée je me le suis répéter mentalement à chaque contrariété, peur ou gène … Mieux que n’importe quel médicament le son mental qu’il porte me rendait le sourire qui m’avait fugacement abandonné.

Et ce soir je suis heureux de me le réciter et encore plus heureux d’être encore capable de me surprendre.