9H00
Bonjour, la terre.
J’ai fait une nuit de sept heures, Atarax et Lexomyl, formidable
association pour trouver le sommeil.
La journée s’annonce belle et ensoleillée.
J’ai encore tellement de chose à faire et il me reste si peu de
temps. Inch Allah.
73,1 kg à la pesée de ce matin, cela fait plus d’un an que je
n’étais pas descendu à ce poids
15H30
Il fait beau et chaud, enfin…
Les étourdissements se succèdent et m’obligent assez souvent à
m’allonger. Je n’ai pas finis. Il est encore trop tôt. Je dois trier, ranger, classer, jeter….
Je n’ai pas encore donné mes dernières instructions.
La mélancolie est de retour. Mon cœur me crie d’aller la voir,
l’appeler, lui dire à quel point je l’aime encore. Ma raison pour une fois est
la plus forte et je comprends bien que tout cela serait inutile et vain.
J’ai écouté « Boulevard des airs » en boucle. Je la
revois dans sa 206 à Biarritz après le feu d’artifice du 15 août. Mélancolie,
quand tu nous tiens…
17H00
Je viens de lire plus d’une heure sur le canapé et je ne ressens
plus d’étourdissements.
J’ai assez fait de ménage pour aujourd’hui, je vais aller marcher
ou courir un peu, je n’ai pas encore fait mes 10 000 pas.
18H00
Voila j’ai un peu couru sans forcer. J’ai fait mes 10 000 pas,
11 000 même. C’est quand même moins que les 12 000 d’hier.
Je suis vide ce soir, rien, zéro, nada… Je bouge comme un automate.
Je me suis douché, rasé… je ferais un malade présentable en cas de
malaise.
Ce soir j’ai dépassé les
cent heures sans nourriture solide et je ne suis pas encore tombé. Je crains la
journée de demain.
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