5 mois passés …
Ce soir j’ai envie et peur de reprendre la plume pour te parler…
Comment ne pas te décevoir car la moindre relecture de mes mots me
rend compte de la vanité de mes ambitions littéraires.
J’ai peur ce soir que tu ne trouves pas autant de talent à cet
homme que tu connais, qu’à celui que tu idéalisais. Moins de talent à
l’amoureux qu’au prétendant.
Peut être aurais je moins de talent, d’envie, de fièvre …
C’est vrai je n’ai plus cette peur de l’incertitude des sentiments,
mais j’ai trouvé auprès de toi la certitude que la vie n’est pas qu’une
succession de jours plus ternes les uns que l’autre.
J’ai pour toi cet amour qui traverse le temps et brise les
frontières. Le sentiment qui fait que même loin tu ne me quittes jamais ;
l’amour qui réchauffe quand ton esprit est congelé. Celui qui est capable de
provoquer les pires tempêtes mais aussi de chasser les nuages les plus noirs.
Tu as chassé de moi les pires démons, tu es l’ange qui a pris leurs
places. Tu es celle qui comble mes rêves, mes manques. Celle qui des le réveil
devient la plus belle motivation de mettre un pied devant l’autre, celle qui me
fait sentir humain, homme et digne d’intérêt.
Je ne cherche plus à savoir les raisons ou les causes à cet amour
absolu que je te porte. Tu es la comme une évidence. Tu es dans ma vie, mon
esprit et mon corps.
Tu es la vie, le rêve réel, la lumière, la chaleur, le rire, la
vitesse et la douceur, la fugacité et l’éternité. Tu es le vent qui te caresse et qui te fais prendre
conscience que tu es encore capable de ressentir le bien être de vivre.
5 mois … moi qui n’osais rêver d’une seul nuit. Moi qui me répète
ton prénom chaque heure de ma vie.
Et toi tu es amoureuse, tu m’aimes…
Mais quelle puissance, quelle force a pu m’accorder ce cadeau.
Comment moi puis je être aimé par cette étoile ? Moi poussière d’homme
comment ais je pu faire battre le cœur de cette étoile qui un jour a traversée
ma nuit.
Et si les plus belles histoires commençaient sur les pires malentendus,
sur les pires ignorances, et l’absurdité de fierté mal placé. Pourquoi ne pas
t’avoir dit plus tôt que je te désirais, que chacun de tes regards faisaient
bruler mes certitudes, que chacun de tes sourires me faisait défaillir.
Peut être avons-nous perdu du temps pour gagner l’éternité.
Si j’ai eu une joie depuis 5 mois, saches quelle porte ton prénom.
Que chacun de mes sourires je te le dois.
Que même si tu n’es pas physiquement chaque instant avec moi, et
bien, je sais que tu me regardes.
Saches que mon regard est à chaque instant tourné vers toi.
Que je suis comme la lune, je n’ai aucune lumière si mon soleil ne
m’éclaire pas.
Et mon soleil n’a qu’un
seul nom : M
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