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lundi 5 septembre 2016

JOURNAL : 9 septembre 2014

Nous sommes le 8 septembre et je viens de rentrer du boulot. J’ai laissé mon bureau dans le même état que si je revenais demain. Ma messagerie annonce que je reviens le 15 septembre. J’ai donné les consignes à Didier pour mes jours d’absences. Je suis parti comme si j’allais passés quelque jour de vacances au soleil.

J’avais hâte de rentrer chez moi. Pas que je sois pressé de retrouver mon lit, de faire mon repassage, ni de faire la vaisselle. J’avais hâte de pouvoir écrire ces quelques lignes qui surement apparaîtront dérisoires.

Et la devant cet écran j’ai peur. Non pas peur des jours à venir, mais peur de n’avoir ni le temps ni le talent de dire et faire ressentir tout ce que je voudrais. Je sais que mes mots seront hachés, mon style de base, et la forme défaillante. Je sais qu’au dernier mot je serais forcément déçu et que toi surement tu trouveras que j’ai déjà été bien meilleur, bien plus poétique, plus flamboyant.

Peur car j’ai tellement envie d’écrire ces lignes que je vais être maladroit, précipité…. Un peu comme un amoureux qui veut déclarer sa flamme à la femme de sa vie.





J’ai peur que tu ne souris pas, que tu ne ris pas, que tu ne battes pas de tes petites mais belles mains comme tu le fais quand tu es heureuse. J’ai peur que tes yeux ne brillent pas de cette joie que j’ai déjà entre vu dans tes yeux. J’ai peur que tu ne dises pas en toi-même et en souriant « mais qu’il est con ».
Je vais essayer de mettre tout mon maigre talent à ne te faire couler aucune larme, à te faire rire, à te donner un bon moment ….
Ça ne va pas être facile c’est sur mais quelque fois j’aime bien relever des défis impossible.
Quand tu vas lire ces lignes penses à moi avec ce sourire que je ne sais pas faire sur commande et qui te faisait fondre. Ok je t’en demande peut être un peu beaucoup ….

Alors la première chose et la principale de ce texte que j’ai à te dire. Une chose que je t’ai dite et répétée. Une chose dont parfois tu doutes.
Tu es le plus grand amour de ma vie, tu es la meilleure chose qui me soit arrivé ces 10 dernières années, tu m’as sauvé des eaux froides, tu m’as donné le gout et le force de ne pas sombrer dans les ténèbres. Tu es Marie, tu es un ange. Tu es une rencontre que l’on fait une fois dans sa vie quand on est particulièrement chanceux.
J’ai eu la chance de rencontrer et donc ma vie est et  sera forcément belle car au pire je garderais des souvenirs exceptionnels des moments passés à tes cotés. Je repenserais à nos rires, nos fous rires, nos soirées, à cette moment ou nous nous comprenions sans nous parler, au moment ou nos corps ce sont mélangés, à tes « je t’aime » dans ces moments, à tes yeux, à tes mains qui me pressaient contre toi, et notre câlin après. Je repenserais au souffle qui me manquait, à cet instant de bonheur et de plénitude, à l’odeur de notre sueur mélangée, à nos fronts humides et enfin à nos sourires.

Je me souviendrais aussi que je me sentais si petit à coté du bonheur que tu me donnais. Que ce n’étais pas concevable que tu ais pu avoir autant de plaisir que moi, que tu puisses m’aimer autant que je te vénère.
Ce soir je me souviens de la première fois ou j’ai croisé ton regard. Je me souviens de la fatigue immense qui m’envahissait. De cette lassitude qui me gagnait, de ce détachement, et surtout que je ne voulais pas ce soir la me retrouver seul face à moi-même. Je me suis assis comme tant de fois sur ce tabouret de bar face à une assiette et un verre avec comme seul espoir d’être assez fatigué pour dormir quand leur serait venus de rejoindre mon lit. Le hasard, les dieux ou Dieu avaient mis en face de moi une flamme de vie. Je ne savais pas encore que celle à qui je parlais allait redonner toute son intensité à la petite flamme qui brûlait encore en moi.

Je me rappelle avoir parcouru le monde virtuel pour retrouver la trace de celle qui avait illuminé cette soirée. Celle qui avait d’un moment banal, une soirée exceptionnelle. Celle qui m’avait fait rire sans rien espérer, ni simuler .Je revois mes mains trembler quand je lui ai demandé de partager nos mondes virtuels. J’ai cliqué et j’ai attendu.
Je ressens encore les battements de mon cœur  quand tu as accepté, de mes craintes de refus quand j’ai demandé à revoir, et de cette joie qui m’a emparée quand tu m’as invité à l’anniversaire de Céline.

Je me revois comme un cheveu sur la soupe, convié à un anniversaire entre copines, sans même avoir prévu le moindre cadeau. Je me souviens aussi de la joie, de la bonne humeur, des fous rires, des chuppa chups …

Au fil des soirées où on se croisait j’ai su qu’avec toi je ne me comporterais pas comme les autres hommes. Que tu ne verrais jamais en moi un séducteur. Que pour de multiples raisons, je ne te ferais pas la courre. Je ne me sentais pas à la hauteur de ton pouvoir de séduction. Avec toi je n’avais pas envie de jouer un rôle pour te séduire une nuit. Je voulais que tu apprécies l’homme et pas l’image que l’homme pouvait renvoyer.
Je savais que j’étais bien à tes cotés et que le comportement des hommes qui pouvaient t’entourer me blessait car ils n’avaient pas vu le diamant que tu étais. J’ai ressenti la bêtise et la fatuité de ces jeux de séduction, et quitte à ne jamais te serrer dans mes bras je préférais te respecter et respecter l’image que j’avais de toi. J’avais décidé peut être depuis le premier instant de ne jamais te considérer comme un pion dans un jeu futile.

J’avais dépassé la vision de tes rires de soirée, des jeux d’une nuit, de ces mots plein de vents … Je voulais que tu me vois, pas que tu rêves.
J’entends encore cette voie faite de lettres sur un écran de téléphone. Je revois ces lettres qui raisonnent. Je ressens encore cet espoir qui a émergé au plus profond des ténèbres. Je me revois d’un pas titubant rentrer chez moi et me dire qu’un ange me parlait et que je devais dormir pour un jour le revoir. Je me rappelle de cette question ? Mais comment ais je pu mériter cette attention, ce dévouement, cette chance ? Et si enfin je pouvais être apprécié pour ce que je suis et non pour ce que je montre. Oui ça valait le coup de se coucher et dormir et d’attendre demain les réponses.

J’ai encore en moi l’impatience de ce noël en rose que nous nous étions promis un soir. Je me revois préparer la table, les plats. J’éprouve encore la déception de cette fondue ratée et les doutes quand j’ai essayé de revoir tes sourires que j’avais fixés sur ma carte mémoire. N’était ce qu’un rêve, quel mauvais génie m’avait fait croire que j’aurais un souvenir immuable de tes sourires  lors de ce moment.

Je me souviens de mon anniversaire. De ce cadeau inattendu, de tes larmes incompréhensible, et d’avoir refusé ces bras qui se tendait vers moi, car jamais au grand jamais, je n’aurais profité d’un moment d’égarement pour vivre un rêve.
J’ai du mal à revivre la tristesse de ta disparition du monde virtuel, mais des demain je veux revivre la joie de ta reprise de contact inattendue.
Et je revois cette soirée de fièvre. Cet appel à te rejoindre sans en savoir la raison. Je n’avais besoin d’aucune raison. Tu me demandais de venir, je suis venu. Je n’ai pas compris ou pas voulu comprendre ; je suis repartie entre un sentiment de confiance et la sensation d’un énorme gâchis. Comme si la forêt des non dit dissimulait un monde de souffrance. J’ai encore en moi la colère de mon incompréhension, ou celle de la vérité que je ne voulais voir.

Je revis encore la passion de nos échanges nocturnes, de nos batailles musicales ou nous n’avions même pas le temps d’écouter tout ce que nous échangions. Cette soif de nous parler de nous connaitre. Cette nuit ou dans mon lit à Orléans nous n’avons pu nous quitter que parce que tu devais partir travailler. Je m’en voulais de t’avoir fait veiller, mais égoïstement j’en éprouvais un énorme plaisir ….

J’aurais toujours le manque de cette journée de ski dont j’avais rêvé. De te faire partager cette sensation grisante du souffle froid de l’air passant dans nos cheveux. Je garde au fond de mes tympans, tes petits cris de peurs quand la vitesse te dépassait. Je me sens nul de ne m’être pas imposé, si peu sur de moi, que je n’osais dire. « Bouges pas, n’ais pas peur, je suis la ». Tu n’as pu voir que ce mec fier comme un paon sur ces deux planches qui l’emmenait loin de tes joies.

Je n’oublierais jamais ce bonheur inespéré de ce coup de fil le jour du départ, et de ta venue. Je ne parlerais pas des moments qui ont suivis car aucun mots ne sauraient reflétés et le bonheur et la surprise que tu m’as offert. Par contre je retiendrais jusqu’à mon dernier souffle tes cheveux volants aux vents, tes rires, tes sourires, tes rires qui aujourd’hui encore me réchauffent.
Je me rappelle avoir faillis défaillir quand tu m’as dit amoureuse et que je n’ai su contenir les larmes qui se sont bousculées à mes paupières.
Non je ne referais pas tout ces moments merveilleux que nous avons vécus depuis ce moment.

Saches seulement qu’en plus de la femme, j’ai découvert la mère et que j’aime le fils.

Que même si nous ne partageons pas toutes les mêmes valeurs tu es un exemple pour moi de bonté altruiste. Que j’ai mis bien trop de temps à te comprendre.
Que la ou je ne suis qu’un être méfiant et sur la réserve, tu es la confiance naïve de ceux qui ont un cœur que personne ne peut juger à sa juste valeur.
Je ne me pardonnerais jamais la fureur et la colère qui n’était du qu’à une peur de te perdre et à un manque de confiance en moi ; je t’ai fait subir méchamment les peurs qui me rongeaient. Pour cela je suis à jamais impardonnable.

Que l’on puisse jouer de toi m’insupporte, que l’on puisse profiter de toi me fait rugir ; mais jamais au grand jamais je n’aurais du vouloir t’empêcher d’être toi-même. Car c’est toi que j’aime et pas l’image que j’aurais aimé que tu deviennes.
Lorsque que ce matin on va m’endormir j’emmènerais avec moi toute cette joie et ces sourires que tu m’as donné, et j’essaierais de ne pas oublier toutes les larmes que je t’ai fait verser.

Alors si le grand manitou décide que je ne dois pas me réveiller, je ne regretterais qu’une chose, c’est de ne pas t’avoir assez fait sourire.
Saches que je regrette que de ne pas avoir eu le temps de réparer ce que j’ai pu casser. Pas égoïstement pour que tu me resserres dans tes bras mais pour que tu prennes conscience de ce caractère unique et merveilleux que j’ai eu la chance de croiser.

Ne pleure pas pour moi, tu m’as donné beaucoup plus que je ne pouvais espérer de ces derniers mois de ma vie. Grace à toi j’ai revécu la passion qui à elle seule vous donne une raison de vivre.

Si je ne te revois pas avant ce sommeil qui ne saura pas du à la fatigue, c’est toi que j’emmènerais dans mes rêves et que ce rêve je veux bien le vivre une éternité.

J’essaie toujours de trouver une belle phrase pour les fins de mes textes, mais la je n’en vois qu’une.


M tu es l’amour dont je n’osais même pas rêver.

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